Patriarcat chrétien ou patriarcat islamique ?, par Paul-Raymond du Lac
Une brève récente du salon beige commentait le dernier livre de Patrick Buisson, en apportant une précision sur la différence entre le « patriarcat » en monde chrétien et le « patriarcat » en monde islamique, pour bien préciser que le patriarcat chrétien, poli par la grâce et remis en ordre, est doux et bon pour les femmes, là où les « patriarcats » non-chrétiens sont toujours durs pour la femme. (https://www.lesalonbeige.fr/petite-precision-a-propos-de-la-disparition-du-patriarcat-decrite-par-m-patrick-buisson/)
Cela est non seulement vrai pour le monde islamique mais aussi pour les autres mondes païens.
La « loi naturelle », dans son expression ordonnée et belle que nous connaissons n’existe, en définitive, que dans un monde chrétien nourri par la grâce et les vérités évangéliques : la nature déchue ne saurait respecter, ni même découvrir, la loi naturelle restaurée et ordonnée tel que Dieu le voulait, sans le désordre substantiel que cause le péché originel…Les mondes païens n’ont qu’une connaissance limitée, désordonnée et insuffisante de la loi naturelle.
La question du « patriarcat » le démontre, dans ses différences entre un patriarcat christianisé et un patriarcat païen.
Joseph de Maistre a été un des premiers à analyser ce phénomène, au détour de son étude sur les sacrifices humains – d’une profondeur qui ne se dément pas. La citation est un peu longue mais vaut le coup, car elle saisit la substance anthropologique du problème.
« Je vois d’ailleurs un grand problème à résoudre : ces sacrifices atroces qui nous révoltent si justement ne seraient-ils point bons, ou du moins nécessaires dans l’Inde ? Au moyen de cette institution terrible, la vie d’un époux se trouve sous la garde incorruptible de ses femmes et de tout ce qui s’intéresse à elles. Dans le pays des révolutions, des vengeances, des crimes vils et ténébreux, qu’arriverait-il si les femmes n’avaient matériellement rien a perdre par la mort de leurs époux, et si elles n’y voyaient que le droit d’en acquérir un autre ? Croirons-nous que les législateurs antiques, qui furent tous des hommes prodigieux, n’aient pas eu dans ces contrées des raisons particulières et puissantes pour établir de tels usages ? Croirons-nous même que ces usages aient pu s’établir par des moyens purement humains ? Toutes les législations antiques méprisent les femmes, les dégradent, les gênent, les maltraitent plus ou moins.
La femme, dit la loi de Menu, est protégée par son père dans l’enfance, par son mari dans la jeunesse, et par son fils dans la vieillesse ; jamais elle n’est propre à l’état d’indépendance. La fougue indomptable du tempérament, l’inconstance du caractère, l’absence de toute affection permanente, et la perversité naturelle qui distingue les femmes, ne manqueront jamais, malgré toutes les précautions imaginables, de les détacher en peu de temps de leurs maris.
Platon veut que les lois ne perdent pas les femmes de vue, même un instant : « Car, dit-il, si cet article est mal ordonné, elles ne sont plus la moitié du genre humain ; elle sont plus de la moitié, et autant de fois plus de la moitié, qu’elles ont de fois moins de vertu que nous Qui ne connaît l’incroyable esclavage des femmes à Athènes, où elles étaient assujetties à une interminable tutelle ; où, à la mort d’un père qui ne laissait qu’une fille mariée, le plus proche parent de nom avait droit de l’enlever à son mari et d’en faire sa femme ; où un mari pouvait léguer la sienne, comme une portion de sa prospérité, à tout individu qu’il lui plaisait de choisir pour son successeur, etc. ?
Qui ne connaît encore les duretés de la loi romaine envers les femmes ? On dirait que, par rapport au second sexe, les instituteurs des nations avaient tous été à l’école d’Hippocrate, qui le croyait mauvais dans son essence même. La femme, dit-il, est perverse par nature : son penchant doit être journellement réprimé, autrement il pousse en tout sens, comme les branches d’un arbre. Si le mari est absent, des parents ne suffisent point pour le garder : il faut un ami dont le zèle ne soit point aveuglé par l’affection.
Toutes les législations en un mot ont pris des précautions plus ou moins sévères contre les femmes ; de nos jours encore elles sont esclaves sous l’Alcoran, et bêtes de somme chez le sauvage : l’Évangile seul a pu les élever au niveau de l’homme en les rendant meilleures ; lui seul a pu proclamer les droits de la femme après les avoir fait naître, et les faire naître en s’établissant dans le cœur de la femme, instrument le plus actif et le plus puissant pour le bien comme pour le mal. Éteignez, affaiblissez seulement jusqu’à un certain point, dans un pays chrétien, l’influence de la loi divine, en laissant subsister la liberté qui en était la suite pour les femmes, bientôt vous verrez cette noble et touchante liberté dégénérer en une licence honteuse. Elles deviendront les instruments funestes d’une corruption universelle qui atteindra en peu de temps les parties vitales de l’état. Il tombera en pourriture, et sa gangreneuse décrépitude fera à la fois honte et horreur. »
Remarquez que malgré la dureté païenne envers les femmes, Joseph de Maistre prédit que sans les évangiles un « matriarcat » donnera quelque chose d’encore pire.
Il suffit de consulter les recherches de Michel Rouche par exemple, ou de ceux qui ont étudié les sociétés primitives et matriarcales.
Apprenons donc à discerner ce qui fait la beauté de notre passé et de notre pays : c’est bien la chrétienté. Tout ce qui est grand, même dans l’ordre naturel, ne provient que de cette restauration de l’ordre voulu par Dieu par la grâce. Sans elle, notre nature blessée retombe à ses vomissures.
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
Paul-Raymond du Lac
Youpi ! Trop bien ! Encore un article islamophobe ! Vraiment on s’amuse beaucoup avec vous, hein ! C’est trop bien de mentir sur les autres ! Bon je pense que mon commentaire sera censuré mais au moins, j’aurais dit ce que j’avais à dire. Que Dieu adoucissent vos cœurs emplis de haine !