Mise au point sur l’abaya, par Pauline Blanche
Nous avons publié hier un article sur l’abaya, laissez-nous apporter un autre éclairage, qui nous est venu d’un ami lecteur faisant part de son expérience de terrain. En bref, on peut aussi analyser les mouvements gouvernementaux comme l’aveu d’une situation tellement incontrôlable sur le terrain qu’ils n’ont d’autre choix que d’interdire l’abaya et de prôner le retour de l’uniforme…
Nous tenons à redire que nous n’avons pas d’illusion sur le fait que de nombreuses musulmanes, tout aussi lessivées par la Modernité que les Français, et quoique portant l’abaya et autres voiles, ne sont en fait pas du tout modestes…
Laissons donc place au témoignage poignant de notre lecteur — que nous comprenons tout à fait, puisque nous avons nous-même travaillé brièvement comme pionne dans un collège de cité, où les grands du lycée venaient brûler les poubelles pour intimider le personnel et les plus petits. Les noms ont été changés* et le texte légèrement abrégé :
« J’ai lu ce que vous avez écrit sur l’abaya et je crois que vous faites fausse route.
Il faut éviter de regarder cette question avec un œil idéologique. L’abaya n’a rien à voir avec la pudeur, et moins encore avec une quelconque peur de l’agression sexuelle.
J’ai travaillé plusieurs années comme professeur dans des collèges et lycées de la banlieue de Lille, où le grand remplacement est déjà achevé, je sais donc de quoi je parle.
L’abaya n’est pas ce que vous croyez. Les musulmanes ne sont pas plus pudiques que les Françaises, les athées ou je-ne-sais-qui encore. Elles sont provocatrices, elles veulent ronger ce qu’il y a d’encore français en France au profit de leur religion, de leur culture, de leur civilisation.
Les mêmes qui nous provoquaient avec leurs abayas le mardi étaient venues la veille avec des crop-tops, eux aussi interdits dans l’enceinte des différents établissements (pseudo-catholiques, sous contrat)… Ces habits sont des drapeaux, des oriflammes, des outils de prosélytisme aussi, pas une réaction aux « strings de bain » de quelques exhibitionnistes (que, dans le dos de leurs grands frères, les beurettes porteuses d’abayas sont peut-être les premières à porter) ! Mes quelques rares petites Françaises étaient habillées dignement tous les jours, sans abaya certes, mais sans non plus le nombril à l’air. Ce ne sont pas non plus mes petites Françaises qui envoyaient des rires, sourires et regards malsains aux garçons quand un mot lu ou prononcé était susceptible d’avoir un double-sens ou une connotation sexuelle…
Quand les Français sont ultra-minoritaires et qu’on leur fait sentir à chaque instant de leur scolarité (moqueries, nourriture différente, vêtements différents, maquillage différent [henné], langue différente, etc.) qu’on ne veut pas d’eux dans le groupe, dans le clan parce qu’ils sont différents, parce qu’il ont un nom « trop français », parce qu’ils sont des « porcs » et des « cochons » (« Seuls les porcs mangent du porc »), parce qu’ils ne sont pas noirs ou arabes et musulmans, eh bien ces mêmes Français, ces sales kouffars, se convertissent à l’islam car c’est un élément bien utile voire nécessaire pour se faire des amis, pour cesser d’être harcelé, questionné, marginalisé… S’il montre assez de zèle, le néo-musulman sera rapidement accepté par sa nouvelle communauté.
L’année dernière, l’un de mes rares élèves français s’est fait molesté parce qu’il avait mangé, avant d’entrer dans l’enceinte du collège, des chips au bacon (goût porc, donc) ; des élèves étaient insultés en arabe et harcelés parce qu’ils ne faisaient pas le ramadan, ou pas assez correctement, etc., etc. Des pères de famille sont venus agresser la directrice pour lui demander de retirer les crucifix des classes et de son bureau, quand ils acceptaient d’adresser la parole à une femme. Moi-même, j’ai été menacé de mort (par les parents, pas par les élèves !) pour avoir comparé le Coran à la Bible dans le cadre du programme (je me suis amusé, en effet, à vulgariser auprès d’eux les travaux de Michel Rouche démontrant que le Coran s’inspire en grande partie de la Bible : il suffit parfois d’une graine minuscule, peut-être s’interrogeront-ils un jour sur ce point), insulté par une mère de famille pour avoir refusé de répondre à son cancre de fils un dimanche après-midi (les musulmans travaillant le vendredi, « les Français doivent travailler le dimanche », dixit), etc. etc. J’en passe !
Durant l’année, l’une de mes petites Françaises, Sophie A.*, jusque-là chrétienne, s’est convertie à l’islam après s’être amourachée d’un élève musulman particulièrement radical. En dehors de l’établissement, elle ne sortait plus qu’en burka (oui, oui, avec le grillage sur les yeux et tout le tintouin), se mettait désormais du fond de teint sur le visage (son amoureux lui avait dit qu’elle était « trop blanche pour être aimée ») et avait menacé son propre père d’égorgement s’il ne se convertissait pas à l’islam ou s’il dénonçait sa radicalisation aux autorités pseudo-compétentes (en effet, on avait enseigné à cette jeune fille que, sans la conversion de son père, elle n’aurait pas accumulé assez de « points » pour entrer au Jannah, l’équivalent islamique du Paradis).
Certes, le vrai problème, ce n’est pas l’abaya, c’est ce qu’il y a dedans. Ce vêtement et les polémiques qu’il provoque ne sont que des os à ronger pour contenter un peu les Français exaspérés par l’invasion et l’islamisation de notre pays. Les mêmes font venir en France des millions de musulmans, puis voudraient les empêcher de pratiquer leur religion une fois arrivés en France. C’est absurde, évidemment. Mais, je ne crois pas qu’il faille défendre le port de l’abaya pour autant. La seule chose que l’on puisse dire, c’est qu’une telle interdiction n’aurait de sens que dans le cadre d’une politique générale de remigration et de reconquête. »
Préparons-nous car les temps difficiles sont devant nous…
Pauline Blanche
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !
Comme vous avez raison ! Le bon mot le plus authentique et le plus actuel qui s’applique ici est celui de Bossuet qu’évidemment vous connaissez : “Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes”.
Nos dirigeants politiques, depuis au moins un demi-siècle, sont allés trop loin dans la lâcheté et l’imposture pour que nous échappions aujourd’hui à la terrible équation : C’EST EUX OU NOUS.
Et si ce n’est pas eux… c’est nous qui disparaîtrons. Et dans moins longtemps que certains veulent le croire pour retarder les décisions radicales. Qu’on le veuille ou non, c’est Zemmour qui a raison depuis le début de son action. Les Français ne semblent pas s’en être aperçu, au point d’avoir réélu Macron. C’était se tirer une balle dans le pied.
Votre ami lecteur parle d’or ! Votre premier article sur le sujet, il y a un ou deux jours, m’avait beaucoup choquée. Comme l’a écrit le blogueur « Lys Ardent » sur un réseau social : « Il ne faut pas utiliser le mot « pudeur » pour leur obsession. La pudeur est une belle vertu, rien à voir avec le fait de bâcher les femmes. » Merci, Madame Blanche.