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Marche pour la vie à Tokyo : en 2024, le combat continue !, par Paul de Lacvivier

Nous étions un peu plus de 80 personnes à marcher pour la vie, par un temps quasi-idéal pour la saison.

Des marcheurs de divers horizons se sont rejoints pour marcher en faveur de la vie à naître et pour témoigner devant les passants éberlués, dans un pays qui n’a décidément pas la culture de la manifestation, ni l’habitude de voir des enfants marcher aux côtés des anciens, dont notre doyenne qui a plus de 90 ans.

Trois prêtres de la Tradition catholique nous accompagnaient, ainsi que Notre-Dame, par le biais de sa statue et d’une icône portée par un pope orthodoxe.

En marge de la manifestation, des personnes se sont confessées et quelques non-catholiques ont découvert des prêtres bien formés, des familles nombreuses et des fidèles sympathiques et battants, ce fut donc un joli temps d’apostolat !

C’est la onzième année que nous marchons à Tokyo[1]. Les années covidiennes ont été une passe difficile pour la survie de la marche, mais le bon Dieu veillant, un nouveau départ a été pris !

Le soutien de La Marche pour la Vie-France nous a été précieux, nous permettant de renforcer la légitimité de notre combat et de montrer que, partout dans le monde, on se bat pour cette cause si importante, nécessaire à la survie-même d’une société saine, voire d’une société tout court.

Le Japon, avec un minimum de 130 000 à 160 000 avortements par an (chiffre officiel ne comptant ni les avortement par pilules abortives, ni les avortements sauvages, ni les bébés victimes des fécondations in vitro et autres technologies « reproductives »)… Le nombre cumulé depuis 1946 dépasse les 100 millions, soit environ la population actuelle du Japon…

Dans un contexte d’une baisse effrayante de la natalité, qui est passée sous la barre symbolique de 1,0 pour Tokyo, et d’un net déficit d’âmes (on considère que plus de 600 000 personnes manquent aujourd’hui au Japon pour que le pays puisse fonctionner correctement), qui accélère le déclin de la population pourtant déjà sévère, le combat pro-vie est devenu pour le Japon une question de survie naturelle ! Tout Japonais de bonne volonté ne souhaitant pas voir son pays disparaître faute d’héritiers devrait se réveiller !

L’avortement et tout ce qui tourne autour de la culture de mort sont une attaque planifiée contre la famille, contre la vie et contre l’œuvre divine. Résister publiquement contre ce massacre à peine caché, qui a tué des milliards de petits d’hommes depuis la Seconde Guerre mondiale à travers le monde, est le point de départ de tout combat sain, pour restaurer une société saine.

Une organisation va être mise en place, afin de passer à la vitesse supérieure, mobiliser la hiérarchie catholique locale et rassembler les quelques activités pro-vie qui existent ici et là. Les objectifs majeurs seront les suivants :

— résister publiquement à l’avortement, et sauver le plus de vies possibles en témoignant auprès des parents que l’avortement n’est jamais une bonne solution.

— réclamer au gouvernement et à l’État, dans un contexte de déclin démographique fatal, de clairement interdire l’avortement même pour raison économique, et faire en sorte que les médecins et autres métiers médicaux ne puissent plus gagner d’argent sale sur le dos de cette tuerie de masse, comme c’est le cas aujourd’hui ; en parallèle mettre en place de véritables aides pour éviter l’avortement, et rendre plus facile la constitution de grandes familles, tout en encourageant les femmes au foyer dans leur mission, en les reconnaissant déjà publiquement comme les travailleurs les plus importants de la nation.

— réparer publiquement ce crime, encouragé publiquement ou a minima toléré avec bienveillance : à tout péché public, il faut une réparation publique : notre marche a pour vocation de réparer naturellement et surnaturellement ces crimes énormes, c’est une question de justice.

— permettre à tous les défenseurs de la vie de se rassembler et de se connaître, pour mieux collaborer à l’avenir et rendre plus efficaces certaines actions concrètes.

— se fédérer à l’international, car nous devons être conscients que ce combat est mondial, et que la même culture de mort envahit toute la planète : ainsi collaborer mieux et plus avec les différents organismes à l’international.

Toute aide est la bienvenue, à commencer par votre prière et votre temps. Nous avons aussi besoin de votre soutien matériel.

N’hésitez pas à nous contacter !

Paul de Lacvivier
Rédacteur en chef de Vexilla Galliae
Organisateur de la marche pour la vie 2024 à Tokyo
contact : ps.delacvivier@gmail.com
090-2525-1063 (Japon)


[1] Sur les éditions précédentes, nous avons déjà publié : « Marche pour la vie de Tokyo le 17 juillet 2017 – Ça avance ! » (11 septembre 2017) ; « Marche pour la vie à Tokyo ! » (27 juillet 2019) ; « Au Japon, nous avons marché pour la Vie ! » (29 juillet 2020) et « Pourquoi sont-ce essentiellement les catholiques qui marchent pour la vie ? » (5 août 2020) ; « Marche pour la vie à Tokyo 2022 » (30 juillet 2022) ; « Marche pour la vie à Tokyo 2023 » (26 juillet 2023).

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