Louis XX : « Il y aura toujours un avenir pour la monarchie, car le monde a faim et soif de vraie justice, de vraie morale »
Le prince Louis de Bourbon, de jure le roi Louis XX, et son épouse étaient jeudi dernier à New-York à la grande soirée caritative de la Versailles Foundation, dirigée par la marquise Barbara de Portago. Voici un extrait du discours royal :
« Je suis le chef de la maison de Bourbon, mais je n’habite pas un palais et je ne porte pas de couronne.
De par ma naissance, je suis l’héritier de la tradition monarchique française, fondée sur les Lois Fondamentales du Royaume. Ces lois de succession des rois de France désignent, génération après génération, l’héritier de la couronne : premier-né, mâle et de confession catholique.
Selon ces lois, la monarchie est indisponible, et ni le roi, ni aucun conseil ne peut abdiquer, ni nommer son successeur. Ainsi, une continuité est donnée à la monarchie, résumée par l’expression française « Le Roi est mort, vive le Roi ».
La monarchie française est l’œuvre de mes ancêtres, elle a été façonnée par tous les Rois qui se sont succédé depuis Hugues Capet au Xe siècle, jusqu’à Charles X au XIXe siècle, sans interruption en passant par Saint Louis, Henri IV, Louis XIV et Louis XVI (qui ont tant contribué à l’indépendance des États-Unis d’Amérique en 1787).
Bel héritage, aujourd’hui plus moral que matériel, qui me confère, des devoirs de tradition et de charité :
— Je participe à de nombreuses manifestations commémoratives en France et à l’étranger, liées à la mémoire de l’œuvre des Rois de France, mes ancêtres.
— Je témoigne des valeurs qui ont fait la France antique, telles que : la justice à l’image de Saint Louis, la paix sociale et la richesse du peuple avec Henri IV, la beauté et la culture magnifiées par Louis XIV.
Je ne peux pas conclure sans aborder la question qui préoccupe tout le monde. Y a-t-il un avenir pour la monarchie ? Il y en aura toujours, car le monde a faim et soif de vraie justice, de vraie morale. Nous avons tous besoin de références claires.
Un tel patrimoine commun, partagé par toute la société civile, qui m’amène aujourd’hui à vous encourager, à faire vivre Versailles, et surtout à vous remercier de votre générosité, qui contribue à la splendeur d’un des plus beaux lieux du monde. »
Louis, duc d’Anjou
Si “la question qui préoccupe tout le monde” a vraiment un sens, on attend du prince qu’il pousse plus fort à la roue d’une restauration, en commençant l’ouvrage là où son père avait été obligé de le laisser.
Parfait !