[Lettre d’un émigré] Morale écologique, éco-citoyenneté et néo-paganisme, par Paul de Beaulias
De retour dans notre beau pays, je me heurte régulièrement à « l’écologie », qui prend des proportions démentes, et assez comiques si cela n’était pas de la réalité.
Il paraît que les fous hargneux prosélytes de l’écologie continue leur folie en imposant dès 2024 le compostage à tout un chacun !
Incroyable ingérence dans la vie privée, comme la République ne cesse de le faire depuis deux siècles avec son ingérence dans les successions, voire, pendant la Terreur, dans les relations personnelles (déclaration d’amitié, etc) ! Mais nous sommes habitués…
Bref, la République écologique est en train – passez-moi le terme – d’emmerder au sens propre toute sa population, et tout les propriétaires, et cela passe sans trop de rogne de la part du “citoyen” libre et éveillé – je vous assure qu’il n’est pas un esclave, enfin c’est ce qu’on veut nous faire croire…
Je regardais les publicités dans la rue, et j’ai été frappé par le slogan « soyons tous écocitoyens » ici et là, telle une sorte de litanie de prédicateur ou de moraliste répétant « Ne volez point, ne tuez point ».
Etre éco-citoyen est au fond le nouveau développement de la religion civile : être citoyen, tout simplement, sous la révolution était déjà une religion ; il s’agissait d’être sectateur de la révolution et des droits de l’homme.
Aujourd’hui une nouvelle secte émerge, l’écologique, avec ses nouveaux sectateurs les « éco-citoyens », participant de la racine révolutionnaire et devenant comme un schisme de la religion révolutionnaire, ou une simple évolution peut-être.
J’exagère, me direz-vous. Le problème de notre temps est l’incroyance et non pas la religion ; dire que ces idéologies sont des révolutions n’est-il pas exagéré ?
Je le redis : ce n’est pas exagéré.
Nous sommes en présence d’une nouvelle morale (non-réaliste, non naturelle, et arbitraire), ici écologique, qui fonctionne avec son dogme et sa hiérarchie.
Simplement elle est « païenne », au sens de non-chrétien (et d’anti-chrétien) et donc s’impose par la force pure et simple.
Pour ces gourous de l’écologie, leur dogme est un absolu, ce qui est logique puisque c’est une religion : or le contenu comme l’application de ce dogme concernent des choses matérielles dans le monde, et de plus souvent contre-nature. Il faut donc l’imposer par la force de la loi et la violence permanente par la peur et la menace, car sinon cette morale ne sera jamais respectée, étant trop contre-nature.
D’où la nécessité de toutes ces lois contraignantes et totalement logiques du point de vue religieux de ces gourous.
Alors je le dis aux gens de bonne volonté qui refusent obstinément le retour à la foi catholique : si vous refusez la seule morale, non seulement parfaite mais charitable, qui ne forcait à rien, puisque le coeur de notre religion est l’acte d’amour – donc libre – envers Dieu, vous aurez une religion quelconque qui vous forcera formellement à obéir à ses préceptes. Rappelons quand même qu’en terre chrétienne, la seule exigence constante de la part de l’Eglise était d’aller faire ses pâques – soit une communion et une confession par an ! Et encore on ne forçait à rien: que risquait le délinquant ? L’opprobre public peut-être, la menace de l’enfer, mais aucune mesure contraingnante… Car on ne force pas à aimer.
L’Islam en ce sens, ou le rabbinisme, fonctionne sur le même mode : tant qu’on est dans le précepte, après on fait ce qu’on veut, d’où la possibilité d’avoir une femme en abaya et super maquillée.
Il n’y a pas d’esprit, mais que la lettre.
Le seul avantage de ces hérésies traditionnelles est d’être moins contre-nature que nos idéologies contemporaines, et d’être moins parcellées et donc plus facile à combattre.
N’oublions surtout pas qu’autrefois, si un fidèle refusait de faire ses pâques par exemple, il n’encourait aucune sanction que ce soit si ce n’est la certitude d’être un mauvais chrétien.
Pas d’exclusion sociale, pas d’amendes, pas de menaces.
Aujourd’hui, gare à celui qui ne respecte pas les préceptes de la nouvelle religion écologique, migratoire ou LGBT ! Il risque gros… Et il tombe sous le coup de la loi.
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
Paul de Beaulias