La vaccination, ça rend sourd !
L’actualité récente et l’étrange passe d’armes télévisée entre un journaliste de la chaîne de télévision CNews et le responsable d’un mouvement politique républicain nous donne l’occasion de nous interroger sur le fonctionnement du système administratif républicain de régulation en matière de santé et, plus spécialement de médicaments et donc de des vaccins. Et, par là même, de nous inquiéter fortement.
Le 8 août 2021, M. Jean-Frédéric Poisson participe à l’émission Soir info à l’invitation d’un certain Loïc Signor. Il est tard, un peu plus de 23 heures et, pourtant, la discussion sur le plateau roule bon train. Le thème de la vaccination covid-19 est abordé. C’est le moment que choisit le président du parti conservateur pour annoncer aux téléspectateurs que la vaccination aurait provoqué la mort de 857 personnes en France au mois de juillet 2021. Stupéfaction et contre-attaque immédiate du journaliste avec l’emportement démonstratif qui convient à celui qui ne tient pas à ce que certains propos soient tenus : « Vous n’avez pas les bons chiffres. […] Il n’y a pas 857 morts dus à un vaccin Pfizer en France : il y a peut-être 857 cas où cela pose problème, mais ce ne sont pas des cas avérés de décès suite au vaccin ! »
Il y a peut-être 857 cas où cela pose problème ? Oui, vous avez bien lu !
Vaccination covid-19 : un grand nombre de cas graves déclarés
Ce à quoi M. Poisson répond vertement : « Chers téléspectateurs, l’animateur est en train de me prendre pour un illettré. J’en suis désolé, je n’y peux rien : je lis un document que vous pouvez lire. Donc vous lirez : Pfizer, 761 décès ; AstraZeneca, 98 décès. » Vous lirez ? C’est ce que nous avons fait.
Il s’agit d’un document intitulé Enquête de pharmacovigilance du vaccin Pfizer – BioNTech Comirnaty Rapport n° 17 : période du 28 mai 2021 au 1 juillet 2021[1]. Et que constate-t-on ?
Ce document recense les cas d’effets/événements indésirables potentiels déclarés pour investigation au Réseau Français des Centres de Pharmacovigilance pour la période du 27/12/2020 au 01/07/2021 inclus. Effectivement, ce rapport mentionne bien, en page 8, 8689 cas graves au regard des définitions réglementaires internationales de pharmacovigilance, dont 761 décès et 2551 mises en jeu du pronostic vital. Il s’agit, en l’occurrence du vaccin Pfizer – BioNTech Comirnaty. Ce qui représente 27,7 % des injections réalisées pendant la période considérée, soit plus d’un quart.
Pour ce qui concerne le vaccin AstraZeneca, il faut se reporter à un deuxième document intitulé Enquête de pharmacovigilance du vaccin VAXZEVRIA Rapport n°14 : période du 04 juin 2021 au 08 juillet 2021 CRPV d’Amiens ‐ CRPV de Rouen[2]. Celui-ci mentionne 170 décès et 247 mise en jeu du pronostic vital. Sur les 22 071 cas rapportés, 5 191 (23,5 %) correspondent à des cas graves au regard des définitions réglementaires internationales de pharmacovigilance. Soit un peu moins d’un quart, cette fois-ci.
Confrontés au nombre de décès signalés dans la population vaccinée et au nombre de cas graves, les auteurs de ces rapports parviennent, dans les deux cas, à des conclusions analogues : concernant le vaccin Pfizer, « aucun signal de [pharmacovigilance] concernant la mortalité n’est identifié à ce jour à partir des données françaises de notification spontanée. » Et pour le vaccin AstraZeneca, « il n’est pas possible de statuer sur un lien physiopathologique avec le vaccin » alors que pour ce dernier, 73 décès, soit un peu moins de 1 sur 2 (42,7%) correspondent à des morts subites inexpliquées, que les comptes rendus de 15 autopsie ne sont pas encore connus et que plusieurs cas de morts subites et inexpliquées, ainsi que liés à des thromboses, restent en cours d’investigation.
Il n’y a donc, pour l’ANSM, aucun lien de causalité entre tous ces cas graves et la vaccination covid-19. À ce titre, ce n’étaient donc pas les chiffres en eux-mêmes qu’il suffisait de citer mais bien le lien entre le vaccin et tous ces cas déclarés qu’il convenait d’interroger. Mais peut-on vraiment la croire ?
Sécurité des médicaments : une agence à la main du président
À la suite du scandale du sang contaminé, faut-il le rappeler, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a été créée par la loi no 93-5 du 4 janvier 1993 relative à la sécurité en matière de transfusion sanguine et de médicament et le décret no 93-265 du 8 mars 1993 dans le but de garantir l’indépendance, la compétence scientifique et l’efficacité administrative des études et des contrôles relatifs à la fabrication, aux essais, aux propriétés thérapeutiques et à l’usage des médicaments, d’assurer, au meilleur coût, la santé et la sécurité de la population et de contribuer au développement des activités industrielles et de recherche pharmaceutiques.
Dans ce cadre, l’ANSM a pour mission essentielle d’évaluer les bénéfices et les risques liés à l’utilisation des produits à finalité sanitaire destinés à l’homme et des produits à finalité cosmétique. Elle surveille le risque lié à ces produits et effectue des réévaluations des bénéfices et des risques[3].
L’ANSM autorise et contrôle aussi l’usage des micro-organismes et toxines dont l’emploi notamment à des fins de recherche scientifique, serait de nature à présenter un risque pour la santé publique, notamment en cas de détournement à des fins de bioterrorisme[4]. Parmi ceux-ci, on trouve, entre autres, le virus Ébola[5], le coronavirus responsable du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV) et le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV)[6].
C’est dire si l’agence joue un rôle important dans la santé des Françaises et des Français et si les conséquences de ses décisions sont majeures pour leur sécurité dans le domaine particulièrement sensible de la santé et, a fortiori, dans le contexte actuel de pandémie et d’insécurité sanitaire mondiale. « Au cœur du système de santé, nous agissons au service des patients et de leur sécurité, aux côtés des professionnels de santé et en concertation avec leurs représentants respectifs » peut-on lire d’ailleurs sur son site[7].
Observons donc son régime juridique. Et remarquons, tout d’abord, que, pour cette agence, la qualification d’établissement public a été préférée à celle d’autorité administrative indépendante. Ainsi l’article L5311-1 du code de la santé publique dispose-t-il que « l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est un établissement public de l’État[8] ». Cette qualification révèle, sans ambages, le lien profond qui existe entre elle et l’État républicain dont elle est une partie intégrante. À ce titre, cette agence apparaît bien comme intimement liée à cet appareil dont les défaillances graves et multiples en termes de gouvernance sanitaire (scandales des masques, des vaccins, confinement généralisé, etc. ) ont pourtant déjà été signalées à de multiples reprises…
Contrôle et dépendance étatiques sont donc les caractéristiques essentielles de ce type d’institution.
C’est bien ce que confirme, d’ailleurs, le Code de la santé publique qui dispose dans son article L5311-1 que « l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (…), placé(e) sous la tutelle du ministre chargé de la santé[9] ». Autant dire que l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, c’est le ministre de la santé. Or, le ministre de la santé, c’est, en vertu de la concentration des pouvoirs de la république dans les mains de son président, Emmanuel Macron. Le même qui, seul en son pouvoir absolu et depuis son Palais[10], a décidé de la vaccination de tous les Français[11] et en assure, depuis, la propagande tous les jours jusque sur TikTok, en T-shirt ou polo à col relevé[12]…
Le lien qui existe entre le président de la république et l’agence chargée de la sécurité des médicaments qui nous sont distribués et, plus particulièrement, des vaccins qui nous sont inoculés est donc établi. Ce lien est d’une particulière intensité puisque ce dernier a la main sur l’organe dont le Parlement a, pourtant, approuvé le régime par le vote de sa loi. Preuve une nouvelle fois de la subordination de cette assemblée au pouvoir du président.
En outre, ce lien fétide et contre-nature apparaît de faire claire dans la composition de l’agence. Ainsi, l’agence est-elle dirigée par un directeur général et administrée par un conseil d’administration. Le rôle de l’Élysée est donc particulièrement prégnant puisque le président du conseil d’administration et le directeur général sont nommés par décret.
Pour ce qui concerne les 27 membres du conseil d’administration de l’agence, ils sont tous nommés par le ministre de la santé lui-même[13], si l’on excepte les représentants du personnel qui sont élus par les agents.
Quant au conseil scientifique de l’agence qui veille à la cohérence de la politique scientifique, son président est également désigné par le ministre chargé de la santé comme, d’ailleurs, les 6 personnalités scientifiques qu’il comprend.
Jackpot ! Dans ces conditions, l’indépendance de l’agence pose question. Et c’est le moins que l’on puisse dire. Mais ce n’est pas tout !
Sécurité des médicaments : une agence minée pas les scandales.
C’est peu de dire que la courte vie de l’agence chargée de contrôler la sécurité de nos médicaments est émaillée d’une succession de scandales au gré desquels se sont d’ailleurs succédé les changements de nom de l’agence : Agence du médicament, tout d’abord, de 1993 à 1999 puis Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (ou Afssaps) entre 1999 et 2012 et enfin, depuis 2012, Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
En 2004 paraît tout d’abord Santé, Mensonges et Propagande[14], un livre dans lequel deux journalistes dénoncent les intérêts que 675 membres de l’Afssaps détiennent dans l’industrie pharmaceutique et cosmétique faisant de l’agence une antichambre des intérêts de l’industrie au détriment de l’intérêt général.
L’année d’après, en 2005, une proposition de résolution déposée au Sénat et tendant à la création d’une commission d’enquête sur les conditions de délivrance et de suivi des autorisations de mise sur le marché des médicaments relevait que « les ressources de l’AFSSAPS provenaient pour 83% de l’industrie pharmaceutique » et que « l’AFSSAPS n’ose plus prendre de décisions contrariant un tant soit peu les intérêts immédiats des firmes[15] ».
Dans le sillage du scandale du Mediator, un rapport sera demandé par Nicolas Sarkozy. Rédigé par les Professeurs Bernard Debré et Philippe Even et remis le 16 mars 2011[16], ses conclusions en forme d’avertissement sont effarantes : il est fait mention de la faillite de l’agence dont le « niveau [celui des experts de l’Afssaps] moyen est médiocre et [il n’est} pas à la hauteur de la mission confiée, à savoir l’évaluation de la toxicité des médicaments que prennent 65 millions de Français». Plus grave encore, les Professeurs alertent sur le fait que l’affaire du Mediator « est beaucoup plus qu’un accident isolé ». Selon eux, c’est « le mode de fonctionnement interne qu’il faut profondément remanier. Le succès sera impossible si l’on n’écarte pas les cadres supérieurs de la Direction Générale et de la Direction de l’Évaluation Médicale de l’AFSSAPS, parce qu’ils continuent d’entretenir l’illusion de l’excellence de leur agence et il ne sera pas non plus au rendez-vous si l’on conserve la lourde et lente machinerie administrative multi cloisonnée, incapable de décisions claires, motivées et rapides, où les dossiers tournent indéfiniment en rond. Il sera enfin tout aussi impossible, si on ne dote pas l’agence d’experts internes, statutaires de haut niveau et indépendants, détachés des universités et capables de prendre publiquement la responsabilité de leurs décisions ». Glaçant.
Et ce n’est pas terminé !
En avril 2016, le siège de l’ANSM est perquisitionné par le Parquet de Paris dans le cadre d’une enquête portant sur un essai clinique réalisé par un centre de recherche privé autorisé par l’agence[17]. Au cours de cet essai portant sur la molécule « BIA 10-2474 », principalement à visée antidouleur, 6 volontaires seront victimes de troubles neurologiques graves entraînés par des lésions cérébrales. L’un d’entre eux décédera.
En septembre 2016, c’est le scandale de la Dépakine, cet antiépileptique responsable de malformations fœtales. Or, ses effets dramatiques sont connus depuis 1982. Pourtant, ils n’apparaîtront dans un avertissement inscrit sur les notices qu’en 2006. On estime à des dizaines de milliers le nombre d’enfants nés malformés du fait de l’utilisation de cette substance. Selon l’Apesac, ce chiffre s’élèverait à « environ 50.000 enfants », décédés ou handicapés. En février 2016, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) rendait un rapport pointant la « faible réactivité » de l’ANSM pour n’avoir pas suffisamment informé des risques connus pour les patientes enceintes. En septembre 2016, une information judiciaire était ouverte pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires »[18]. L’instruction est toujours en cours.
En avril 2017, le siège de l’ANSM est de nouveau perquisitionné par le Parquet de Marseille cette fois, qui enquête dans le cadre de l’affaire du Levothyrox, cette hormone de synthèse prescrite à 3 millions de patients ayant subi une ablation de la thyroïde[19]. À la suite du changement d’un excipient de la formule demandé par l’ANSM au laboratoire fabricant, ces patients, par milliers, se plaignent de subir de lourds effets secondaires et réclament de pouvoir bénéficier de la formule originale. Dans un premier temps, le fabricant, soutenu par le Directeur Général de l’ANSM, refuse catégoriquement avant, finalement, de faire volte-face à la demande du ministre de la Santé de l’époque, Agnès Buzyn. En septembre 2018, selon le site d’information Les Jours[20], l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a censuré partiellement une copie de l’autorisation de mise sur le marché du Levothyrox. Invoquant le secret des affaires, l’agence a effacé des informations essentielles : le lieu de production et le nom du fabricant du principe actif du nouveau Levothyrox, empêchant la transmission de ces informations à une association de victimes[21].
Enfin, impliquée dans le scandale du Mediator, médicament du laboratoire Servier, tenu pour responsable de centaines de décès, L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), a été condamnée, le 29 mars 2021, à 303 000 euros d’amende pour avoir tardé à suspendre sa commercialisation. Dans sa décision, le tribunal correctionnel a estimé que l’Agence avait « failli dans (son) rôle de police sanitaire et de gendarme du médicament » et lui a infligé la peine maximale de 225 000 euros pour « homicides et blessures involontaires » par négligence, à laquelle s’ajoutent des peines d’amendes contraventionnelles à hauteur de 78 000 euros.
Tout cela fait beaucoup tout de même pour une seule agence. Dans ces conditions, comment ne pas se poser toutes ces questions qui viennent à l’esprit de millions de nos compatriotes actuellement ? Comment ne pas comprendre le mécontentement, la colère mêlée d’inquiétudes qui montent dans notre pays ?
Car ce n’est pas de la république et du martèlement à l’infini de ce qu’elle appelle ses « éléments de langage » que viendront les réponses. Certainement pas ! Seul, un changement de régime permettra à notre pays de sortir du gouffre sans fond dans lequel elle l’a précipité. Alors, vive la monarchie ! Vive le Roi !
François des Millets
[1] https://ansm.sante.fr/uploads/2021/07/16/20210716-vaccins-covid-19-rapport-pfizer-periode-28-05-2021-01-07-2021-2.pdf
[2] https://ansm.sante.fr/uploads/2021/07/23/20210723-covid-19-rapport-14-vaxzevira-astrazeneca-2.pdf
[3] Article L5311-1 du code de la santé publique. https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072665/LEGISCTA000006140633/#LEGISCTA000025104258
[4] CNIL, Délibération n°2010-461 du 9 décembre 2010, https://www.legifrance.gouv.fr/cnil/id/CNILTEXT000023362315
[5] Il est à noter que le virus de Marburg, forme cousine du virus d’Ébola, et contre lequel il n’existe actuellement ni virus ni traitement, se répand en Guinée. https://www.20minutes.fr/monde/3102483-20210813-virus-marburg-entrees-phase-critique-oms-inquiete-decouverte-cousin-ebola-guinee
[6] https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000025837146/2021-08-15/
[7] https://ansm.sante.fr/qui-sommes-nous/
[8] Article L5311-1 du code de la santé publique. https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072665/LEGISCTA000006140633/#LEGISCTA000025104258
[9] Article L5311-1 du code de la santé publique. https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072665/LEGISCTA000006140633/#LEGISCTA000025104258
[10] Vaccin : Macron, le diable et les détails, Libération, 13 juillet 2021 https://www.liberation.fr/idees-et-debats/editorial/vaccin-macron-le-diable-et-les-details-20210713_TLRVNBGWNNCPRM2QY5BDJROTNQ/
[11] E. MACRON, Adresse au Français, Palais de l’Élysée, 12 juillet 2021https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2021/07/12/adresse-aux-francais-12-juillet-2021
[12] https://www.tiktok.com/@emmanuelmacron?lang=fr
[13] https://ansm.sante.fr/qui-sommes-nous/notre-organisation/nos-instances/p/le-conseil-dadministration#title
[14] I. ROBBARD et Th. SOUCCAR, Santé, Mensonges et Propagande . Arrêtons d’avaler n’importe quoi !, Paris, Seuil, 2004.
[15] proposition de Résolution tendant à la création d’une commission d’enquête sur les conditions de délivrance et de suivi des autorisations de mise sur le marché des médicaments, https://www.senat.fr/leg/ppr04-150.html
[16] Prs B. DEBRE et P. EVEN, Rapport de la mission sur la refonte du système français de contrôle de l’efficacité et de la sécurité des médicaments a Monsieur le président de la république et Monsieur le ministre de la santé, vie-publique.fr, https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/114000141.pdf
[17] A. JOUAN, Essai clinique de Rennes : les SMS édifiants de l’Agence du médicament, Le Figaro, 10 octobre 2016.
[18] Dépakine : une information judiciaire ouverte pour “tromperie aggravée”, Les Échos, 23 sept 2016.
[19] Levothyrox : perquisition au siège de l’Agence du médicament à Saint-Denis, Le Parisien, 17 octobre 2017.
[20] A. GORIUS, L’Agence du médicament se planque derrière le secret des affaires, Les Jours, 27 septembre 2018.
[21] Levothyrox : quand l’Agence du médicament se cache derrière le secret des affaires, Le Monde, 28 septembre 2018.