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La Royauté chrétienne selon la Bible, par Paul-Raymond du Lac

L’Ancien testament contient toute l’essence chrétienne de la vie chrétienne dans son ensemble et en particulier dans son aspect politique, tout cela à l’état comme de germe. Ce fait est rassurant et logique : le Dieu de l’Ancien Testament est le même que celui du nouveau, ce sont simplement les auditeurs qui ne sont pas au même stade si on peut dire, et la grâce ne coulait pas à flots autrefois comme après l’œuvre de la Rédemption du Christ.

Le bon Dieu était ainsi bon comme il l’est aujourd’hui, malgré l’image de dureté que certains voudraient lui donner dans l’Ancien Testament : ce sont juste les hommes au cœur dur qui étaient particulièrement méchants ici et là…

Mais Dieu aime toutes ses créatures, et il veut le salut de tous les hommes :

« Car votre esprit incorruptible (NdA celui de Dieu) est dans tous les êtres. C’est pourquoi vous châtiez avec modération ceux qui tombent, et, quand ils pêchent, vous les avertissez et vous les reprenez, afin que, renonçant à leur malice, ils croient en vous, Seigneur. » (Sg, 12, 1-2)

Dieu, modèle du Roi par excellence, est comme un bon père de famille, et donc il châtie, car qui aime bien châtie bien, et que la justice le requiert, mais avec modération, car on ne veut pas tuer ses enfants, et on veut, comme père, qu’ils renoncent à leur malice…

Les versets suivants de ce chapitre évoquent de façon saisissante notre situation contemporaine aujourd’hui, qui se fonde sur le sacrifice humain à travers l’avortement de masse, ce qui rend notre temps si haïssable et si décadent. Rien de nouveau sous le soleil, nous revenons comme à ces temps cruels de l’ancien temps, mais avec la grâce en plus :

« Vous (Nda Dieu) aviez en haine les anciens habitants de votre terre sainte, parce qu’ils se livraient à des œuvres détestables de magie, à des cérémonies impies, et à des meurtres cruels d’enfants, dévorant des chairs humaines et s’abreuvant de sang. Ces initiés à d’abominables mystères, ces parents meurtriers d’êtres sans défense, vous vouliez les détruire par la main de nos pères, afin que cette terre que vous honorez entre toutes reçût une digne colonie d’enfants de Dieu. Cependant, comme ils étaient hommes, vous avez usé de clémence, et vous avez envoyé, comme avant-coureurs de votre armée, des frelons pour les faire périr peu à peu. » (Sg, 12, 3-8)

N’est-ce pas frappant d’actualité ? La République universelle contemporaine est dirigée par des sectateurs de nouvelles religions à mystères et à initiations (les diverses sociétés secrètes), la magie devient de plus en plus généralisée et commune, que ce soit via les augures, la communication avec les esprits, ou même des cérémonies encore bien plus terribles, comme le rappellent certains « faits divers » de mutilation d’animaux ou de meurtres rituels particulièrement effrayant. Enfin, ce verset accuse directement l’avortement, et les parents meurtriers d’êtres sans défense (les cananéens dans la Bible) …et nous savons que ce meurtre est aujourd’hui légitimé et légalisé, et de plus en plus a même pignon sur rue dans certaines « églises » sataniques aux États-Unis qui ne cachent même plus que leurs avortoirs permettent de fournir le « matériel » pour leur culte démoniaque…

Et malgré tout cela, malgré toutes ces horreurs et ce mal, malgré ces péchés haïssables au plus haut point, les pécheurs restent des hommes chéris par Dieu, qui usent de clémence : il envoie des « frelons » pour les faire périr peu à peu. Aujourd’hui encore, le bon Dieu dans sa clémence ne nous annihile pas, mais il fait comprendre au pécheur son erreur de se vautrer dans le péché, en laissant les conséquences du péché se développer et ainsi laisser comme l’homme pécheur s’auto-détruire et se rendre malheureux, afin que ces malheurs lui servent d’électrochoc pour se convertir et revenir à sa vocation première de créature de Dieu, et d’enfant de Dieu. Il envoie aussi des « frelons », la maladie, la mort, la pauvreté, les malheurs de la vie, qui sont des bouées de saluts, des bénédictions pour secouer le pécheur empâté dans les choses de ce monde et loin de Dieu.

Car « Dieu ne veut pas la mort du pécheur ».

Le Roi très chrétien ne veut pas non plus la mort de ses régnicoles mais bien leur conversion pour qu’ils deviennent de bons chrétiens et de bons sujets. Il fait justice mais avec miséricorde, et il est lent à la colère, et prompt au pardon, sans jamais évidemment flouer la justice.

Nous allons continuer, avec plusieurs articles, de tirer des enseignements sur la royauté à partir de la Sagesse divine.

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul-Raymond du Lac

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