La République française prouve son culte démoniaque, par Rémi Martin
Le 8 mars, le « garde des sceaux » – il est toujours intéressant de constater que ces révolutionnaires aiment toujours se parer, même à leur corps défendant, des vieux habits dignes de la royauté en usurpant leurs palais et leurs titres – de la République a scellé dans la constitution la consécration laïque du sacrifice humain contemporain que d’aucuns appellent « l’avortement ».
La vitesse fulgurante et la facilité avec laquelle la « constitution », censée représenter la loi fondamentale plus ou moins intangible (en tout cas moins variable que le reste de la législation dont le caractère positiviste et volontariste contient cette variabilité en soi), a été modifiée est effrayante et de très mauvais présage. Si on peut changer aussi facilement et sans résistance la constitution, demain, on pourra aussi la rechanger pour y mettre tous les fantasmes totalitaires des satanistes au pouvoir… Au moins l’évènement prouve, si cela avait encore besoin d’être prouvé, que les institutions républicaines sont non seulement nulles (au sens juridique comme commun), mais le contraire exact d’institutions, qui supposent une stabilité pour le bien commun : tout change au contraire tout le temps en République, et même d’ailleurs sa base flottante et mouvante. C’est normal : il ne faudrait pas que même par hasard on puisse s’arrêter sur un bien ; le changement constant est l’assurance du pire et de la descente aux enfers.
Le grand faste que la République dite française a pris pour solenniser l’inscription du droit (en train de devenir un devoir) au meurtre des bébés innocents en dit long sur l’importance que revêt ce sujet pour toute la clique révolutionnaire. Il fallait le faire en grande pompe, en ressortant une vieille cérémonie républicaine du scellement constitutionnel, qui reprend en partie d’ailleurs les cérémonies d’Ancien Régime avec le garde du sceau : et tout cela pour que ce soit fait le jour de la « femme » : la Révolution pousse au bout l’inversion démoniaque ; aujourd’hui, être femme et mère signifie tuer son enfant… Tout est dit.
La prochaine étape sera-t-elle, après la légalisation du meurtre déguisé en « suicide assisté » (où l’on comprend que le pseudo-consentement n’est pas absolu et ne justifie rien : si quelqu’un consent au crime, cela ne change rien au fait que ce crime doit être empêché, pour le bien du criminel et de ses complices comme de la société, et que, s’il est fait, il doit être puni), sera-t-elle sa constitutionnalisation ? Avant de constitutionnaliser la « diversité » sodomite et gomorrhéenne qui appellent la vengeance de Dieu ?
Remercions au moins la République, qui porte pierre dans son mal : il est encore plus clair aujourd’hui que les « lois » de la République sont des anti-lois, que la constitution ne vaut rien et n’est que le produit du fantasmes des tyrans du passage (qui se voilent simplement derrière la souveraineté du peuple pour ne pas prendre leur responsabilité et vivre tranquillement) et que la République dite française est démoniaque dans son essence.
Quelque fut le « mieux » institutionnel de l’époque gaulliste – et c’est un descendant de pied-noir, trahi par ce De Gaulle, qui écrit ces lignes – le fruit républicain n’a pas besoin de voir pour pourrir, il est vénéneux en soi. Le temps passant tous ces principes nous explosent à la figure, et sans voile du fait de la déchristianisation, chrétienté qui jusque là avait la grande vertu d’adoucir les pires conséquences de ces erreurs.
Remercions encore la République qui porte pierre malgré elle : les actes publics et solennels pris par cette nouvelle église, antenne de l’église mondialiste (car ne nous voilons pas la face, tout indique que Macron et ses compères ont abdiqué tout reliquat de souveraineté pour prendre les ordres à l’UE d’un point de vue institutionnel, et plus haut), ont un sens public, qui malheureusement, nous engagent aussi. Ces révolutionnaires sont usurpateurs et illégitimes, mais ils sont au pouvoir, ce que la Providence tolère, voire autorise : nous le méritons en punitions de nos grands péchés, en particulier celui d’avoir véhiculé le satanisme libéral et démocratique à travers la planète depuis la Révolution à travers la religion des droits de l’Homme.
Cet acte de la République dite française ne pourra qu’accélérer la punition divine, déjà si terrible : l’état de la France aujourd’hui est une punition terrible que tous nos rois et saints doivent pleurer au ciel. Mais la Patience divine a des limites, et la miséricorde exige la punition, pour nous réveiller.
L’obsession vraiment démoniaque de vouloir affirmer publiquement des péchés énormes – ici le meurtre, et la subversion de la femme et de son rôle dans le plan de la Création divine, d’épouse, de mère et d’intercesseur, qui aide son marie, sert son père, éduque ses enfants et aime tout le monde – ne peut qu’attirer des punitions encore plus aiguës.
Nous, en tant que royalistes chrétiens, nous ne pouvons que nous ne pouvons que protester publiquement notre Foi, dénoncer cette folie, et appliquer le contraire chez nous : nous aurons beaucoup d’enfants, fidèles à Dieu et au Roi.
Sachez que si vous voulez que la France puisse continuer d’exister seule une restauration la royauté très chrétienne peut le permettre.
A ce rythme, cela en sera fini de la France institutionnelles.
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
Rémi Martin