La République française lorgne sur le système chinois de contrôle de la population
Il y a quelques mois nous vous informions de l’avancée des passeports sanitaires dans d’autres pays afin d’appeler à la vigilance collective quant à son application en France.
Nous avons toujours une légère tentation à penser que notre pays est particulier et que ce genre de mesure visant à traquer les allées et venues de la population n’est pas possible chez nous. L’expérience montre que nous avons tort.
Le document ci-dessous est un compte rendu d’audition du Sénat à des fins de prospective. C’est en quelque sorte une étude d’opportunité sur ce qui pourrait être proposé à l’avenir en France.
Ce compte-rendu dresse un portrait élogieux des méthodes chinoises de contrôle des populations via le système de « crédit social ». Si vous ne voyez pas de quoi il s’agit, vous trouverez une multitude de reportages à ce sujet sur les plateformes vidéos en ligne. Afin de ne pas susciter la méfiance dans nos propos (l’accusation/anathème de « complotisme » est vite arrivé), nous pouvons vous conseiller de visionner le reportage d’Envoyé Spécial du 10 octobre 2019, sachant que depuis 2 ans, le système présenté par France 2 a poursuivi son développement en Chine :
Le sénateur de l’Essonne, Jean-Raymond Hugonet, se réjouit de cette perspective de contrôle de la population (il emploie l’expression « gouverner le nombre »), prenant exemple sur le mouvement des gilets jaunes qu’il déplore, estimant à demi-mot que nous aurions pu éviter ces contestations grâce aux méthodes chinoises.
Le sénateur déplore l’anomie des Français, c’est-à-dire la non-reconnaissance de lois, de décisions prises à leur égard. Il voit le système de crédit social comme un moyen d’empêcher les Français d’exprimer leur opposition.
Face au caractère indiscipliné du Français, le sénateur préconise une mise en place progressive, par étape. Il s’agit en effet d’une méthode très efficace qui a déjà fait ses preuves. Particulièrement pertinent quand on a le temps, nous pouvons prendre l’exemple du processus PACS (passé) => PMA/GPA (ce qui se joue aujourd’hui) => permis de procréer (ce qui va se jouer demain) ou encore le processus de dépossession de la liberté éducative des parents (mesures barrières contre les écoles libres, passage du régime de la déclaration au régime de l’autorisation pour l’instruction en famille…). Le régime leur appartenant, quelque soit l’étiquette du parti aux commandes, le temps est pleinement en leur possession.
Il est urgent de réagir contre ce régime, contre le système issu de la Révolution. L’observateur attentif ne peut que constater qu’il n’y a pas de salut possible sous la République et qu’il est nécessaire de restaurer une société où l’État ne régente pas tous les aspects de la vie des Français.
Il faut parvenir à les prendre de vitesse, sachant que nous partons de bien plus loin qu’eux.
La Rédaction
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