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 La République face à elle-même, par Philippe Didier

La République s’auto-satisfait de son auto flagellation, portée par une repentance chronique qui fragilise son autorité. L’idéologie de la République, en mode  » détresse », à provoquer une faille, elle penche du côté de la peur.

 » L’islamisme est l’ennemi de la République « , selon le premier ministre de l’époque Jean Castex lors d’une déclaration faite le 9 décembre 2020 au journal Le Monde. Mais, un ennemi est celui que l’on combat avec âpreté, qui plus est, si cet ennemi est sur le territoire de France. Citons donc des zones de non droit à Marseille-nord, des citées bloquées par des checkpoints (actualité du 17 février 2021) tenus par des dealers afin de contrôler les entrées et les sorties des habitants qui y vivent. Barrages constitués de palettes, de chariots de grandes surfaces et d’autres mobiliers d’habitations. Mis en place par les trafiquants de drogue, véhicules fouillés pour être certains qu’aucun problème ne les gênera.
Quels en sont les raisons ? (appelons ça le combustible !) Il nous en à été fourni par un mouvement de flux de population venu du sud du bassin méditéranéen celle-ci venant du Maghreb. Avant même les mouvements d’indépendances d’Afrique du nord. Et parce qu’il fallait reconstruire la France détruite lors de la Seconde Guerre mondiale. La France faisait appel à des travailleurs en masse en provenance du Maghreb, qui fournirent un bataillon de main-d’ œuvre. L’essor des Trentes Glorieuses 1945-1973 fût principalement vécu par l’apport de cette main-d’œuvre déjà bon marché, occupant ainsi des emplois les moins qualifiés.
Néanmoins cette main-d’œuvre été supposée temporaire et à terme devait retourner une fois le travail accompli dans leurs foyers. C’est alors que survient, ce que l’on pourrait appeler un accident de l’histoire, et qui va interrompre le retour initialement prévu des travailleurs maghrébins. Cet accident de l’histoire est le grand choc pétrolier des années 1970 qui entraîne dans sa course folle une crise économique mondiale, qui se résume en inflation, hausse du chômage, transfert des emplois vers des marchés à coùt réduit. Le choc pétrolier à pour conséquence, une nette interruption du retour des travailleurs immigrés dans leurs pays d’origines le maghreb. Alors s’impose la sédentarisation de toute cette population, peu d’immigrés repartiront dans leurs familles.
La paupérisation s’installe chez les immigrés restés sur le territoire. En parallèle se met en place la politique du regroupement familial en 1976 qui annonce un flux de nouvelles personnes venant des côtes d’Afrique du nord. Puis va s’imposer l’arrivé de migrants clandestins qui  va grossir le flots de la politique de regroupement familial, ils seront appelés les sans papiers. Vient s’ajouter à cela, les désordres mondiaux, guerres civiles,crises politiques, crises alimentaires et plus récemment les Printemps arabes en 2010. Un nombre important de réfugiés, de fugitifs, fournissent ce combustible déjà cité plus haut accroissant un peu plus en visibilité la population musulmane. Ce qui aura aussi également pour conséquences une explosion de la démographie exogène. L’accès difficile à l’emplois à ces nouveaux arrivants, l’oisiveté qui va en découler,  va favoriser un trafic nouveau souterrain de double économie dans les cités à forte communauté , l’explosion du trafic de drogue déjà engagé  et bien implanté, tout en exploitant une prise rapide de la délinquance et du crime.
Nous assistons à la faillite de l’autorité de l’Etat, avec une mise en place de type féodalité, issue d’une population défavorisée de l’immigration maghrébine et africaine. Et que fait la République ? Elle temporise avec le projet de  » loi contre le séparatisme  » en vérité retoqué, ce projet se nomme désormais  » loi confortant les principes républicains  » , présentée le 9 décembre 2020, puis en février 2021 pour être débattue, le terme  » séparatisme  » en a été gommé ! On le voit bien, la peur est dans le camp républicain. Rappelons que nous sommes en démocratie où les débats n’en finissent pas, ( chercher l’erreur ! ) .
Cette République qui se cache derrière des lois avance péniblement sur le champ de bataille. Un constat amer s’impose, celui d’une défaite acerbe pour une République qui a inscrit le mot (liberté)  sur son triptyque révolutionnaire. Difficile alors d’être libre sous la menace de la peur. Et si l’on devait résumer la République avec sa main qui tremble, il faut se reporter et prendre comme exemple le roman de Léon Tolstoï,  » La Guerre et la Paix  » qui décrivait ce que nous vivons aujourd’hui, ( la minute terrible de cette hésitation morale qui décide le sort d’une bataille ), bien des batailles ont été perdues comme cela !
La dérive de la laïcité républicaine entraîne une fracture entre l’Etat et les français, les secteurs comme l’école qui s’effondre ( en cause la politique de l’égalité ), les pouvoirs publics affaiblis, l’Université gangréné par le wokisme, l’Eglise catholique attaqué chaque jour, en fin son recul sociologique; la France plus que jamais est menacé ! Le discrédit général des français jeté sur la classe politique concourant au sentiment d’incertitude. L’Etat républicain mis à mal, l’entrisme de l’islam radical n’y est évidemment pas étranger.
Mais alors que faire ? A l’islam radical, il est absolument formel de troquer sans attendre ses codes, ses régles, ses lois, contre ceux de l’Etat, car il ne peut y avoir une nation dans une nation où ne peut avoir cours un droit religieux venus de l’islam contre le droit civil français et laique selon la République avec sa loi du 9 décembre 1905. Et au cas où l’islamisme refuserait d’acquiescer à la règle d’autorité, alors, qu’on se le dise et qu’il soit banni. A la République d’agir, avant qu’il ne soit trop tard !
Philippe Didier
Pour Dieu et le roi !

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