La France adultère…doit revenir à son vrai mari, le Roi de France, par Antoine Michel
Parfois les écritures donnent des lumières même sur des sujets politiques :
« Ignorez-vous, mes frères – car je parle à des hommes qui connaissent la Loi, – que l’homme est sous l’empire de la loi aussi longtemps qu’il vit?
Ainsi une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari.
Si donc, du vivant de son mari, elle épouse un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si son mari meurt, elle est affranchie de la loi, en sorte qu’elle n’est plus adultère en devenant la femme d’un autre mari. » (Rm, 7, 1-3)
La France est au fond dans cette situation : elle a voulu se marier avec la Révolution alors que son mari de toujours, les rois de France, étaient encore vivants.
Et comme on le sait, le roi de France ne meurt jamais, du fait des règles de dévolution que l’on appelle communément les lois fondamentales, et qui ne laissent aucune marge à une quelconque décision humaine.
La France n’est ainsi certainement pas affranchie de son droit coutumier constitutionnel maintenant millénaire. Cela est si vrai que le combat contre-révolutionnaire commença dès l’assassinat de Louis XVI sans aucune hésitation sur la légitimité, et que cela a continué avec bien plus tard et deux restaurations Henri V, sans encore aucun doute sur sa légitimité. Le combat se faisait comme aujourd’hui sur le terrain politicien, si on peut dire, pour savoir si la femme adultère voulait bien rentré dans le rang ou pas, et se débarrasser de ses nouveaux « partenaires » plus tyrans les uns que les autres…
Le combat légitimiste continue de la même façon tout le XXe siècle et encore aujourd’hui : le fait du droit est massif et parle, la France n’est pas affranchie de sa loi millénaire l’attachant de façon indissoluble à ces Rois.
Comme le Roi ne meurt pas en France, la France sur cette terre ne pourra jamais être affranchi de ses rois, tant qu’ils existent : et on voit mal comment toutes les branches s’éteindraient tellement cette constitution coutumière comme donnée par Dieu est si solide et indestructible.
Mieux, le Roi de France est un peu comme Joseph pour Marie et Jésus : il est le père putatif officiel, désigné par la Loi, du Père et mari réel, Dieu le Père. Le roi de France, lieutenant de Dieu sur terre, de Jésus sur terre, alliance scellée par la promesse de Clovis au moment de son baptême : le vrai mari de la France est ainsi Jésus, directement, et les lois fondamentales élaborées par le temps long sont comme le contrat de mariage de Dieu avec la France, concrétisé par son lieutenant, le père putatif de la France, nécessaire aussi – et notons bien que le caractère putatif de Joseph comme père ne met absolument pas en cause la réalité et l’effectivité de sa paternité sur Jésus. Jésus est bien descendant de David car Joseph est son Père, et lui-même descendant de David, ce qui suffit à donner l’héritage de la royauté davidique à Jésus.
De la même façon, tous les rois successifs ont toutes les prérogatives du Roi des rois comme lieutenant et rois de France.
Et ici, que ce soit le mari au ciel, ou le mari sur terre (les rois de France), ils ne meurent jamais : donc jamais en France, la France n’est veuve, ni affranchie de la loi de son mari.
Elle ne peut être qu’adultère ou repentante, et revenir aux pieds du roi.
Alors vite la restauration…car l’avenir de la femme adultère pertinax n’est jamais bonne – sans compter les sévices subis par les mauvais maris adultères illégitimes…
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France,
Antoine Michel