La comédie mélodémocratique, par Antoine Michel
La démocratie, consubstantielle à la République, est un facteur de divisions et de conflits perpétuels. La manœuvre macronienne de dissolution de l’Assemblée n’a peut-être été faite que pour s’amuser à observer le massacre entre « conservateurs ». Ne croyez pas qu’il y avait une chance de réussite pour ces derniers ! Macron n’aurait jamais dissout l’Assemblée s’il avait pensé que cela eût pu aller contre son pouvoir, et contre la révolution mondialiste. S’il l’a fait, c’est au contraire pour ajouter de la confusion et de la division entre les Français ; pour faire, en bref, l’œuvre du diable, le diviseur et le père du mensonge.
S’il a dissous c’est bien pour cacher autre chose, mais quoi ? La chienlit des JO ? Le G7 qui commence aujourd’hui, et qui va continuer de soutenir Zelensky, d’ailleurs invité comme un membre du groupe (le G7 va donc se tenir à 9, avec le président de l’UE, qui se veut donc comme un pays à part entière) ? Les périodes électorales sont le cirque de notre temps, distrayant la populace, semant la zizanie et épuisant inutilement les fores vives en activisme stérile… Ceux qui se rêvent en hommes d’État font eux-mêmes montre d’une frénésie bien peu digne et d’une fébrilité qui témoigne d’un manque de vie spirituelle et de la lenteur nécessaire pour prendre de bonnes décisions.
Alors la période électorale, continue en France depuis des mois, voire des années (du fait de l’accumulation des élections), permet de détourner l’attention. Qui a parlé du traité pandémie, et du changement du RSI, pour faire de l’OMS un quasi-ministère d’un gouvernement mondial latent ? Qui remarque que Macron accélère les pourparlers avec l’Ukraine pour son entrée dans l’UE ? Qui a noté que Biden voulait signer un traité de sécurité avec l’Ukraine ? Qui s’inquiète que la France envoie des instructeurs et des avions en Ukraine ?
Même Daniel Keller, ancien grand maître du Grand Orient de France, a compris et avoué que le RN et le parti de Zemmour (juif non converti, ne l’oublions pas) ne sont en aucun cas des menaces sérieuses pour la Révolution et la subversion de la France.
La démocratie est pourrie en son principe, et toute ambiance démocratique nous condamne à la mort car, au fond, la négation de l’autorité interdit toute possibilité de restauration, or l’autorité est attaquée partout. En outre, la démocratie, en niant l’autorité, nous pousse à l’orgueil et à entretenir l’amour propre d’un souverain tout puissant !
Seule la famille, et l’Église peuvent encore donner le spectacle, si on s’en donne les moyens, d’une véritable autorité. Parfois des communautés naturelles, mais elles sont devenues si rares ! Alors, oui, j’en appelle à toutes les bonnes volontés qui se font avoir par les républicains de tout bord ! Les Zemmour, Le Pen et autres Bellamy, quelque soit leur bonne volonté par ailleurs, sont des idiots utiles qui font beaucoup de bruit mais aucun bien pour le pays.
Marion, Poisson, Bardella, Ciotti, Zemmour et les autres, réveillez-vous ! Si vous ne devenez pas légitimistes et contre-révolutionnaires, tout est vain ! Laissez les nuls se faire élire, le système ne s’en écroulera que plus tôt, la belle affaire ! La démocratie fait de vous des révolutionnaires, vous fait agir en révolutionnaires et vous divise : ne vous laissez pas avoir !
Seuls Dieu et le Roi, seuls l’ordre et l’autorité, seules l’union dans la foi et les libertés pour les corps intermédiaires méritent qu’on se batte pour eux ! À bas tout centralisme et toute démocratie, à bas la République ! à bas la Révolution ! Il nous faut restaurer l’autorité, sinon nous sommes morts. Attendez que le Providence vous guide et au lieu de construire sur du sable et de brasser du vent, construisez du solide, tranquillement.
Les Vendéens ont failli réussir non pas parce qu’ils étaient paysans, mais parce qu’ils étaient traditionnels, parce qu’ils savaient qu’ils étaient paysans et sujets, soumis à leurs seigneurs : la Vendée a réussi dans une mesure inespérée car ces paysans, conscients de l’autorité et de la hiérarchie, sont allés chercher les nobles pour les diriger. Et l’échec final n’est pas tant dû aux manœuvres terribles de la Révolution qu’aux chefs vendéens qui n’ont pas su faire œuvre de charité fraternelle et passer au-dessus de leurs différends personnels… C’est sur ce point qu’il nous faut travailler !
Antoine Michel
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !