La chute du régime sataniste, par Paul-Raymond du Lac
Le monde triomphant de l’hubris de l’homme contemporain qui se croyait vainqueur à jamais, et dont on nous bassinait la supériorité absolue à la fin du dernier siècle, entre « fin de l’histoire », « victoire de la démocratie et des droits de l’homme » et triomphe du « libéralisme » – et cela malgré déjà des hiatus importants et visibles dans toute la société, même pour moi qui n’était qu’un enfant alors – en prend aujourd’hui un coup.
En l’espace de trois décennies, le triomphateur glorieux pourrit dans son jus et présente un aspect vérolé et repoussant. Le crime ne se cache plus et devient de plus en plus institutionnel – ne citons que l’avortement constitutionnalisé, pour ne pas dresser une liste qui prendrait plus de place qu’une thèse en histoire obèse.
La transgression n’est plus transgressif, elle est la règle obligatoire dont tout le monde pâtit, et qui étouffe de plus en plus le pauvre croquant, un peu pommé, qui accepte d’être révolutionnaire, par force, par habitude, sans savoir, pas éducation, et qui se prend le retour de flamme violemment…
Les provocations blasphématoires, comme la cérémonie d’ouverture des JO ou les parades satanistes dans les rues de Toulouse, l’injustice institutionnalisée avec la poursuite pour délit d’opinion, le laxisme généralisé aboutissant aux divers Bataclan, Nice, et tous les Paty et aussi toutes les autres violences criminelles soit religieuses soit tout simplement criminelles…
L’information constante a comme accéléré la chute du masque, avec aussi l’excès de confiance des iniques au pouvoir de par le monde pendant la crise du Covid. Là, tout le monde a vu qu’un plan se déroulait, et les sbires du Prince de ce monde ont cru avancer leur pion, ont cru tout contrôler : il a aussi été manifesté que ces puissances humaines ne sont rien, et que ces plans finissent presque toujours par des échecs.
Le nouveau monde n’est pas arrivé. Beaucoup de personnes ont réalisé que la famille était importante, d’autres ont fini de croire aveuglément à la médecine et à l’immortalité de l’homme, mis devant le fait de la crainte de la mort. Notre Dame ne s’est pas écroulée, et elle est reconstruite à l’identique (cela est un vrai miracle qu’il ne faudrait pas oublier), etc. Chacun trouvera combien la main de Dieu est sensible justement dans nos malheurs.
Et Salomon nous rappelle cette sagesse universelle qui doit nous donner confiance :
« Quand les méchants se multiplient, le crime se multiplie, mais les justes contempleront leur chute. » (Pv, 29, 16)
Quand l’on va contre la nature créée par Dieu et son ordre, et contre les ordres divins, ce qui est le crime, les conséquences néfastes entraînant la chute des méchants devient inéluctable.
Nous vivons ainsi une période charnière importante, et il nous faut combattre le bon combat.
Les temps sont troublés et sombre, et les gens seront encore plus perdus : il faut être le sel de la terre, le levain dans la pâte, la lumière dans les ténèbres.
Et dans le combat politique aussi, apportons les bons principes et les bons exemples, pour la restauration royale, condition sine qua non d’une restauration religieuse, et de la survie de notre pays en tant que tel.
Salomon nous prévient encore :
« Dans un pays en révolte, les chefs se multiplient ; mais avec un homme intelligent et sage l’ordre se prolonge. » (Pv, 28, 2)
Cet homme sage est l’élu de Dieu, en l’occurrence celui élu par la naissance à travers les lois fondamentales, l’héritier des rois de France, dont le père est mort décapité, et le grand frère décédé trop jeune : Louis XX. Il n’aurait jamais du devenir roi, il préférerait certainement ne pas l’être – car quand il devint roi les légitimistes de l’époque, pas forcément de prime jeunesse, qui devaient l’assiéger, alors qu’il n’était qu’un enfant, ne devaient pas l’encourager à assumer la charge échue de Dieu.
Mais il ne prétend à rien il l’est.
Et nous sommes ses sujets, à nous de bien le servir.
Une façon de bien le servir est de devenir un bon chef, que ce soit de famille, de paroisse (pour les vocations), d’entreprise, d’associations, de villages.
Car en temps trouble les chefs vont se multiplier, c’est un fait que l’histoire vérifie, et que l’écriture nous rappelle : il s’agit alors que ces chefs ne soient des fauteurs d’un plus grand désordre encore, mais, comme bons sujets du Roi, permettent à l’ordre royal de reprendre ses droits, et de diffuser son ordre apaisant partout.
Il faut en effet se préparer et se prémunir : les temps troublés suscitent des chefs, qui peuvent facilement devenir des gourous et des faux prophètes, des gens obsédés par l’indépendance et la souveraineté, ne voulant se soumettre à personne si ce n’est à eux-mêmes – et qui peuvent se réclamer soit dit en passant des plus nobles idées, voire se dire « royalistes » et « catholiques », sans en avoir le contenu, tout en d’ailleurs effectivement, pour les plus dangereux, de protéger leurs subordonnés.
Le fait que Dieu tienne tout dans sa main ne change rien à la violence du combat qu’il nous faut mener, et que les méchants, sur cette terre, sont autorisés à l’être – puisque Dieu veut qu’on l’aime, et il n’irait pas supprimer le libre-arbitre qui permet de l’aimer, au prix que certains en usent pour le mal, et que Dieu veut donner plus de mérites aux justes, et les éprouver, car s’il n’y avait pas de méchants alors il n’y aurait pas de croix, et pas de Passion, et pas de possibilité d’imiter Notre-Seigneur, et certainement en fait pas de conversions, puisqu’on se croirait tout de suite comme des dieux, et qu’on serait insupportable…
Car en pratique nous ne pouvons suivre que la prière si belle de saint Augustin, qui nous remet devant notre misère :
« « Sous vos yeux, ô Seigneur, nous portons le fardeau de nos fautes, et nous portons en même temps les plaies qu’elles nous ont faites. Si nous pesons le mal que nous avons fait, ce que nous souffrons n’est rien et nous méritons bien plus. Grave est le mal que nous avons commis ; léger ce que nous avons à souffrir. Nous éprouvons la peine du péché ; et cependant, nous ne renonçons pas à notre obstination dans le péché. Vos châtiments écrasent notre faiblesse, et notre iniquité reste toujours la même. Notre volonté mauvaise se sent torturée, mais nous ne courbons pas la tête. Notre vie se passe dans les soupirs de la douleur, mais elle ne s’amende pas dans ses actions. Si Vous temporisez, point de retour de notre part ; si votre bras vengeur nous frappe, nous nous rebutons. Dans les châtiments, nous confessons nos fautes ; mais à peine Vous êtes-vous éloigné, que déjà nos larmes sont oubliées. Si votre bras s’abaisse, nous promettons tout ; mais le glaive reste-t-il suspendu nous ne tenons plus aucun compte de nos promesses. S’il arrive que Vous frappiez, nos cris de peine s’élèvent vers Vous ; à peine avez-Vous pardonné, que déjà nous provoquons de nouveau votre juste vengeance. Ah ! Seigneur, voilà devant Vous des coupables en aveu : si Vous ne nous faites grâce, nous le savons, une juste sentence nous frappera. Ô Père tout-puissant, nous ne méritons rien, mais accordez-nous ce que nous demandons, Vous qui avez fait de rien les hommes, pour implorer votre Nom ! Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Amen. » »
Misère qui ne doit que nous aider à mieux nous tourner vers Dieu pour mener le combat nécessaire, et le combat que Dieu nous confie, et que donc nous pouvons mener.
Combat pour Jésus, combat pour le Roi, combat pour nos familles…
Certes, « Quand les méchants s’élèvent, chacun se cache ; quand ils périssent, les justes se multiplient ». Aujourd’hui les méchants sont au pouvoir, mais déjà ils périssent, et il n’est plus temps de se cacher mais d’aller se battre !
Et se battre dans la bonne justice, et c’est pourquoi nous allons aux pieds de la source de toute justice en France, le roi Très Chrétien, Louis XX, car « Il n’est pas bon de faire acception des personnes ; pour un morceau de pain un homme devient criminel » : surveillons-nous et ne cédons pas aux tentations.
Sachons que si aujourd’hui nous n’avons rien, demain nous pourrions avoir tout, et ce n’est pas un cadeau pour rester juste, mais si cela devait arriver c’est que Dieu le veut, donc devenons saints tout de suite et sans attendre, en ne faisant aucun favoritisme, aucune exception aux principes.
Haut les cœurs !
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
Paul-Raymond du Lac