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JO de Paris et terreur en marche, par Antoine Michel

La kermesse internationale, toujours plus coûteuse moralement que financièrement, commence à Paris…pour le plus grand malheur des habitants, mais aussi des visiteurs.

Le dispositif de sécurité, bien connu, est pléthorique : QR codes sgnifiant la fin des libertés de circulation, grillages, policiers partout, et mercenaires, encore plus de reconnaissance faciale, fermetures admnistratives de nombreux cafés, etc.

Le choc covidien semble avoir fait son chemin : plus vraiment personne ne résiste sérieusement à ces limites liberticides, ni à droite ni à gauche d’ailleurs, ni nulle part. Et on les comprend : la peur doit primer sur les jolies principes libéraux, et les parisiens doivent être glacés de terreur d’être pris dans un attentat, dans une catastrophe sécuritaire, voire dans le début d’un conflit plus important.

Avouons que le paradoxe républicain, ne pouvant quand même aller contre la loi naturelle tout le temps et complètement, est drôle : les pires révolutionnaires, qui sont en pratique au pouvoir, ne peuvent pas aller contre le réflexe du pouvoir de maintenir l’ordre, car il a quand même peur de perdre sa place…et d’être pris dans quelque chose qui l’emporterait.

Sauf que la République, avec ses principes qui sont destructeurs d’ordre, ne peut qu’obtenir un simulacre de « calme » superficiel par l’imposition de mesures drastiques et totalitaires : dire d’un côté que l’autorité n’existe plus, et opérer des politiques qui détruisent l’ordre, à commencer par le laxisme migratoire et judiciaire, conduit à un certain désordre, qui ne peut être traité, en contexte républicain, que symptomatiquement, et donc par la force des policiers et des mesures liberticides et de terreur, seul moyen pour que personne ne bouge…

Cette « paix » est bien païenne, bien triste, bien superficielle, très violente et absolument paisible…

Tout dans l’organisation des JO montre cette sorte de tension constante, avec des dysfonctionnements majeurs qui se voient partout dans le monde, que les visiteurs peuvent constater de visu, que les sportifs subissent (comme par exemple cette histoire de « rations » alimentaires insuffisantes pour les sportifs… ce qui est un comble au pays de la bonne bouffe, et qui est connu à l’international pour être un grand pays agricole…).

Les images de Paris font pitié… Le gouvernement ne peut pas ne pas se rendre compte que ce genre de politique montre à toute la planète la réalité très dégradée de la situation en France. Et pourtant ils le font quand même. Car ils préfèrent passé pour des idiots internationalement que risquer des morts de tous les pays sous la Tour Eiffel…

C’est que la situation est en pratique bien plus critique encore qu’on ne l’imagine : car toutes ces mesures, totalitaires certes, doivent se justifier d’un point de vue sécuritaire et ont certainement été recommandé par ceux qui connaissent la situation du terrain, le climat délétère, et la fébrilité de tous. Sans compter qu’en plus de nos problèmes, les JO importent tous les problèmes de la planète : Israélien et palestiniens et autres pays arabes, Ukraine, Russie et américains, sans compter nos frontières poreuses qui font que n’importe quel « terroriste » peut débarquer à Paris en provenance de Bruxelles, Londres, Berlin ou ailleurs…

On peut comprendre qu’ils sont tendus.

Les JOs auront au moins eu ce mérite de révéler un peu mieux la situation réelle de la République française, et de ses craintes.

Beaucoup de choses peuvent se passer pendant les JOs, mais a minima toute la planète va mieux connaître la situation réellement dégradé de la France, qui trahit son image auprès de beaucoup d’étrangers.

Ce genre de prise de conscience, à terme, peut être une force pour une restauration : car si la République démontre à la face du monde son incapacité chronique, son despotisme aveugle et son incompétence, alors il se pourrait, si Dieu veut, qu’à terme des pays pourraient commencer à se dire que si la France changeait de régime ce ne serait pas plus mal pour l’équilibre européen et du monde.

Le diable porte pierre comme on dit, on verra bien.

Pour une restauration, il faudra des soutiens internationaux, au moins implicites, qui se refuseront au moins à bouger en cas de troubles institutionnels profonds en France, qui ne sembles chaque jour que se rapprocher de plus en plus vite.

Prions pour que les légitimistes soient prêts pour la restauration lors de cette occasion.

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul de Beaulias

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