Hommage de Louis XX au père Olivier Maire, martyr de la Charité
L’assassinat du Père Olivier Maire est d’une cruauté innommable, le Supérieur Provincial des Missionnaires Montfortains a rejoint le Père hier.
Assassiné par l’incendiaire de la cathédrale de Nantes qu’il hébergeait, sa charité et sa bonté lui ont coûté sa vie ici-bas.
Je m’incline avec respect devant la dépouille de ce prêtre et assure de mes prières l’ensemble des catholiques de France.
Louis, duc d’Anjou
Pensez-vous sincèrement que le choix de l’Abbé Maire puisse être un exemple?
On ne peut nier la naïveté de l’Église — particulièrement de ses dignitaires, le pape en première ligne, qui racontent n’importe quoi sur l’immigration et les immigrés — qui voit systématiquement dans le migrant un frère, dans le grand remplacement un non-problème, dans l’immigration un mouvement providentiel vers l’unité, dans l’islamisation une merveilleuse occasion de dialoguer avec les musulmans, etc. Nous sommes les premiers à dénoncer et à condamner ces idéologies et propos niais, contraires à la Foi et à la doctrine des deux glaives, démagogiques, anticivilisationnels, antipatriotiques et meurtriers. Ce discours immigrationniste était-il celui du père Maire ? Nous n’en savons rien. Ce discours indigne et insupportable, en tout cas, l’Église l’a ici payé de sa chair, une fois de plus.
Néanmoins, le rôle de l’Église n’est pas celui de l’État. Elle n’avait ni le pouvoir, ni la mission de renvoyer ce clandestin chez lui. Qu’aurait donc dû faire l’Église ? Le lâcher dans la nature ? Qui aurait-il tuer, alors ? Une femme ? Des enfants ? Une famille toute entière ? Oui, en cela, le père Maire était un modèle, et il est mort en martyr de la charité.
Par son travail, l’Église — ici, le père Maire et ses frères montfortains — comble (un peu) les faillites et les incompétences de l’État. Parfois (et de plus en plus souvent) au prix de la vie de ses membres…
Permettez-moi de vous dire que votre raisonnement est discutable. Il ne s’agissait nullement de “lâcher” ce fou “dans la nature”, parce qu’il n’était en rien sous la garde de l’Eglise, mais de l’État. Et, pour ce dernier, dans la mesure où il représentait un danger – un aliéné incendiaire – il importait de le faire interner dans l’attente de son procès (la procédure étant dramatiquement lente dans notre pauvre pays). Au lieu de cela, une congrégation se propose pour héberger cet indésirable, alors qu’elle n’a pas les moyens d’assurer la sécurité des personnes. Il y a donc selon votre expression une incompétence et une faillite de l’État, mais elle est aggravée et non comblée par l’action de ce représentant de l’Église. Bien sûr, l’abbé Maire y laisse la vie et il faut respecter son engagement, mais elle ne fait pas disparaître l’aberration de ses choix.