Genou à terre !
Le monde contemporain est comique et nous ririons bien si tant de personnes n’étaient pas victimes des erreurs qui pullulent sur la place publique. La mode est au genou à terre, dirait-on ! Comique. Néanmoins, disons merci à la Providence ! Elle nous prouve en image et en direct que l’homme est religieux et qu’il ne peut faire autrement que de se mettre à genou devant ce qu’il vénère ! Le monde contemporain vénère l’homme, donc les hommes se mettent à genou devant des hommes…
La Providence nous montre encore un autre point vraiment capital : l’homme est forgé par l’autorité, il croit avant de savoir. C’est dans sa nature. Tout ce qui se passe depuis des mois le confirme : nous croyons l’autorité et c’est naturel. Y trouver à redire est, au fond, une anomalie. Il suffit de voir comment l’on se plie à l’autorité, même à notre corps défendant, et comment l’on avale tout ce que l’on nous dit sur les masques, et les autres choses, qui contraignent nos vies quotidiennes…
Ni l’autorité, ni se mettre à genou ne sont des problèmes en soi. Le problème est de ne pas se mettre à genou devant Dieu, notre Créateur, le seul et unique Vrai Dieu, incarné dans Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai Homme, qui nous a racheté sur la Croix. Conséquence : les gens s’agenouillent encore, mais pour adorer toutes les idoles qui se présentent, de l’homme à la médecine, en passant par la science, le sport, la nourriture, le diable ou tout ce que vous voulez… Nous sommes faits pour adorer et même notre temps qui le nie montre, dans ses gestes, qu’il continue à adorer envers et contre tout ! On ne change pas la nature humaine. Idem pour l’autorité : l’autorité est bonne et bienfaisante ; elle est dans la nature humaine. Elle revient à l’Auteur par excellence, Dieu le Créateur, et à tous ses dépositaires, qui nous « procréent » biologiquement (les parents et les ancêtres), via l’éducation (les parents, la famille), via l’apprentissage (les professeurs), via la formation dans le travail (les supérieurs dans le travail), via l’octroi de la vie politique (les chefs, le roi), via l’octroi de la vie spirituelle (tous les clercs et certains laïcs) ou via l’octroi de la vie sacramentelle (les prêtres)…
Le problème vient quand des autorités transmettent non plus la vie, mais la mort ou le mensonge. C’est contre cela qu’il faut se battre, contre les dépositaires de l’autorité s’il le faut, mais jamais contre l’autorité elle-même. C’est à ce prix seulement que nous pourrons sortir du cycle révolutionnaire et accomplir une véritable restauration.
Sans cela, le péché d’avoir nié — même inconsciemment — l’autorité ou l’adoration viendra sanctionner par une nouvelle révolution n’importe quel régime fondé sur de faux principes !
Rémi Martin
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France