Faisons comme si de rien n’était
Le diabolique gouvernement républicain, qui ne fait que pousser à bout les principes de sa plus haute tradition révolutionnaire et contre-nature, tente, comme toujours, de contrôler notre vie. Ne pouvant se fonder sur aucune vérité, que la révolution nie frontalement par le relativisme, ni sur aucune foi objective et véridique (la Foi catholique), la République place son absolu dans ce monde, l’homme ne pouvant vivre éternellement sans religion ni transcendance. En ce sens, nous vivons une paganisation de la société, mais sans ordre et sans justice, avec le principe fou de vouloir contrôler non seulement nos comportements, mais aussi et surtout nos pensées !
Le monde dont nous sommes en train de vivre la tentative d’avènement nous prépare à une société esclavagiste ! Non, pire que l’esclavagisme : car du moins l’esclavagisme ancien avait du bon. L’esclave était protégé par un maître qui, certes le possédait, mais qui, du fait de son incarnation, pouvait aussi devenir bon et miséricordieux. Quel bonheur pour l’esclave romain de voir son maître converti au christianisme !
Le monde qui vient ne prend que les parties les plus inhumaines de l’esclavagisme, sans aucune porte de sortie : nous serons des esclaves sans maître, sans incarnation, sans possibilité de nous révolter, ni d’aimer notre maître. C’est la magie de la démocratie ! Vous serez esclave, mais sans maître (apparent du moins…). On vous rend esclave non pas simplement de corps, mais aussi d’esprit ! Vous serez esclave, si vous ne l’êtes pas déjà, de votre orgueil, de votre vanité, de vos penchants, de votre chair… Au fond, les dits capitalisme et consumérisme ne sont que les avatars de cet enchaînement à la chair, dissolvant la volonté, et permettant aujourd’hui la mise en place d’un totalitarisme qui ne rencontre que de ridicules résistances — comparées à ce que notre pays sut faire.
Enfin, tout cela nous amène à résister de toute notre force de façon ordonnée, c’est-à-dire en commençant à nous restaurer nous-même, puis notre famille, notre paroisse, notre entourage, notre village… Agir là et maintenant, en ignorant complétement le gouvernement central. C’est-à-dire ne pas réfléchir en termes d’autorité et de légalité, mais en terme de moralité : est-ce bien ou non ? Faut-il le faire ou non, d’un point catholique d’abord, puis du point de vue d’un sujet du roi ? Et c’est tout, sans peur des conséquences, car si conséquences il y a, elles ne pourront qu’être bonnes — certes, la proclamation de la Vérité amène Notre Saigneur Jésus-Christ à la Croix, mais c’est pour notre salut, conséquence immensément bonne !
Donc, faisons comme si de rien n’était ! Oublions le gouvernement, éteignons la télé et les écrans, et fêtons pleinement un Noël très chrétien, en famille, en visitant les pauvres et les esseulés, avec toute la charité qui est due. Ce n’est pas si compliqué finalement, si ?
Joyeux et saint Noël ! En attendant la belle Épiphanie et la fête des rois.
Rémi Martin
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !