Suède : l’offensive des « néo-européens »
Novembre 2005, la France subit, trois semaines durant, des émeutes raciales. Août 2011, c’est au tour du Royaume-Uni de goûter aux joies de ce soi-disant enrichissement que l’immigration apporterait aux leucodermes européens. Mai 2013, la Suède, elle aussi, ce supposé modèle de société apaisée, connait à son tour les joies multiculturelles : affrontements avec la police, véhicules incendiés, commissariats attaqués, bâtiments publics dévastés, etc.
Ce que vit actuellement la Suède est particulièrement intéressant. En effet, ce pays est en quelque sorte le modèle de la social-démocratie libérale que les autorités européennes souhaitent imposer aux autres pays membres. Les immigrés y sont choyés. Le gouvernement leur a ouvert les droits aux allocations diverses, ils jouissent égalitairement de l’accès au logement social, les « sans-papiers » jouissent de la gratuité des soins et leurs enfants d’une scolarité gratuite, et pour faciliter leur intégration on va même jusqu’à leur offrir des cours gratuits de suédois. Contrairement à la France et au Royaume-Uni, la Suède n’a pas de passé colonial. Dès 1975 elle s’est engagée dans une politique de respect des identités étrangères, favorisant la préservation de la langue et de la culture des immigrants. Les politiciens suédois, friands de politiquement correct jusqu’à l’absurde refusent de parler d’immigrés ou de « Suédois issus de la diversité », ils préfèrent le terme de « néo-Suédois » nettement moins stigmatisant. Ces « néo-Suédois » représentent 18,4% des 9,4 millions d’habitants. L’islam est la deuxième religion du pays.
Depuis trois décennies, les politiciens français, de droite comme de gauche, ont fait le choix de l’immigrant ou du Français issu de l’immigration, délaissant le peuple français, sauf en période électorale où il est abreuvé de promesses qui resteront lettre morte. Les Français dits « de souche » sont d’emblée soupçonnés de racisme à la moindre plainte d’un de ces « néo-Français ». Lorsque des émeutes raciales secouent le pays, c’est bien sûr parce que les Français ne leur laissent pas la place qui leur serait due, parce que la police martyrise ces nouveaux damnés de la terre.
Merci donc à la Suède et à ses émeutiers. Grâce à eux, la preuve nous est donnée, à nous Français, comme à tous les peuples européens, que tous les efforts consentis pour favoriser l’intégration ou l’assimilation ne servent à rien. Les « néo-européens » tant désirés par la Commission européenne, au motif qu’ils seraient nécessaires pour garantir notre niveau de développement, se fichent bien des « archéo-européens », de leurs cultures, de leurs traditions, de leurs lois. Ils imposent les leurs, lentement mais sûrement et avec le concours de politiciens collabos comme ceux de la Commission Stasi qui avaient proposé de supprimer deux jours fériés chrétiens pour les remplacer par Yom Kippour et l’Aïd el Kébir. On se rappellera l’entrevue télévisée entre Anne Sinclair et S.M Hassan II en 1982 : « Je vous décourage en ce qui concerne les miens, les marocains, d’essayer des détournements de nationalité car ils ne seront jamais 100% français, ça je peux vous l’affirmer. »
On ne saurait être plus clair, et bon courage à tous ceux qui auraient dans l’idée d’accuser feu le roi de je ne sais quelle déviance xénophobe. Nous en sommes à la troisième génération et force est de constater que rien, ou si peu n’a bougé, depuis l’arrivée des premiers immigrants. On observe même un certain rejet de la France des jeunes par rapport à leurs grands-parents qui avaient été instruits à l’école française dans les douars. Les mauvais esprits diront que c’est la faute de l’islam, et j’avoue que je ne suis pas loin de leur donner raison lorsque je lis cela : « Ô les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les juifs et les chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes ». (Coran V, 51)
Le peuple français et les peuples européens doivent ouvrir les yeux. La république comme l’Union Européenne sont des facteurs de désintégration. Quel sens auraient la France et l’Europe si d’aventure les projets de nos gouvernants et de la Commission européenne venaient à se réaliser ? La démocratie telle qu’envisagée par l’élite internationale, et républicaine pour ce qui concerne notre patrie, est toujours à sens unique, contre les peuples et leur histoire. Il y a urgence à marteler l’évidence : nous ne sommes pas des êtres hors-sol et interchangeables, nos pays ne sont pas des territoires que l’on peut administrer en faisant table rase du passé.
Pascal Cambon