Les ODD de l’ONU : Soumettre les nations
Pour une grande ambition, c’en est une ! Les 193 Etats membres ont adopté en fin septembre un plan qui affirme vouloir « transformer les vies tout en préservant la planète » d’ici 2030. Ce plan se décline en 17 Objectifs de développement durable (ODD) visant 169 cibles que les Etats s’engagent à atteindre.
Il s’agit, pour ces ODD, de prendre la relève des précédents Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) qui furent adoptés en 2000 et qui devaient être atteints en 2015….
L’analyse des résultats des OMD peut prêter à discussion mais ce n’est pas notre propos ici. On peut simplement noter qu’au-delà de certaines timides avancées dans les domaines de la lutte contre la pauvreté, un certain nombre de défauts se sont manifestés.
On aurait surtout traité les symptômes au détriment des causes profondes de ma faim et de la pauvreté. On aurait négligé de différencier entre « bonne » et « mauvaise » pratique (entendez les pratiques dites « démocratiques » et les autres, même si elles sont efficaces…) Enfin, ces OMD sont censés avoir perpétué le paternalisme traditionnel des pays du « Nord » assistant ceux du « Sud ». On remarquera ici la dialectique purement idéologique : si les pays du Nord n’aident pas les pays du Sud, ils sont « égoïstes » et « profiteurs ». S’ils le font, ils deviennent « paternalistes » voire « néocolonialistes ». Mais il est vrai qu’il ne faut pas s’attendre à beaucoup d’objectivité avec des instances internationales depuis toujours converties à un « tiers mondisme » virulent et souvent absurde.
Les OMD sont morts, vivent les ODD !
Trois ans de négociations, 70 pays mobilisés, huit millions de personnes impliquées dans une grande enquête. Puis un rapport de synthèse fin 2014 aboutissant à la définition de « six éléments essentiels » des ODD universels : la dignité, l’humain, la prospérité, la planète, la justice et les partenariats. »
Il s’agit de rien moins que de « mettre fin aux fléaux immémoriaux de l’extrême pauvreté et de la faim plutôt que de continuer à détériorer notre planète et à laisser d’intolérables inégalités créer du ressentiment et semer le désespoir ».
Et de définir 17 Objectifs de Développement Durable à atteindre d’ici 2030 regroupés en 4 grandes actions :
– Celle qui prolonge les OMD : pauvreté, faim, éducation, genre.
Vous avez bien lu ! On se demande ce que la délirante « théorie du « genre », qui n’est qu’un pur fantasme idéologique au service de la destruction de nos cultures, peut venir faire dans un programme sensé éradiquer la pauvreté ? On va mieux comprendre un peu plus bas.
– Celle qui concerne les objectifs relatifs à l’eau, l’assainissement et l’énergie,
– Celle de la gestion durable des territoires
– Celle de la gouvernance et des institutions !!!
Nous y voilà. C’est là qu’apparaît très clairement la volonté sournoise qui se cache – comme un serpent sous les fleurs – derrière un projet qui, au départ apparaît comme généreux et louable. Celle de l’institution d’un gouvernement mondial qui ne se contenterait plus de « conseiller » ou d’assister les Etats dans leurs efforts pour améliorer la vie des populations et le respect de la planète, mais qui, en se saisissant des questions de « gouvernance et d’institutions » finirait par les réduire au rang de provinces d’un Empire mondial tout-puissant, foncièrement hostile à nos valeurs traditionnelles.
Et cela se confirme quand on lit en 5ème objectif :
« Réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles ».
Et surtout au N° 16 : « Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes (bonjour l’immigration exponentielle), assurer à tous l’accès à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes ».
Cela paraît « beau comme de l’antique » mais, outre que les 17 objectifs constituent une véritable usine à gaz en ce qui concerne les questions de financement et de mise en œuvre, ces deux articles des ODD, si on sait les lires avec l’attention requise, représentent une véritable déclaration de guerre à nos libertés individuelles et nationales et se proposent de nous imposer un modèle d’organisation sociale et sociétale unique qui ferait de l’humanité un immense troupeau indifférencié soumis à l’oligarchie maçono-ploutocratique, furieusement anti-chrétienne, qui a commencé de prendre les commandes par ONU, Europe bruxelloise, FMI et autres organisation internationales (dont de nombreuses ONG) interposées et au sein desquelles les «agités du bocal » de toutes natures auraient la partie belle.
Nous voilà prévenus.
Louis Saint Martin