Cheval de Troie, boîte de Pandore, les migrants dévorent l’Europe
Plus rien ne sera plus comme avant. L’Europe (Allemagne, Suède, Autriche, Finlande, Suisse) n’est même pas réellement construite socialement et financièrement qu’elle risque de disparaître sous le poids des barbares qui ont été accueillis, mais n’ont pas eu un mode d’emploi pour s’intégrer, une liste de devoirs pour respecter ce qui doit l’être et des responsables qui suivent leur itinéraire de vie là où ils sont. Pratiquement livrés à eux-mêmes, ils suivent leurs instincts primaires et causent les dégâts que nous connaissons. Tellement prévisible cette situation !
Angela Merkel n’a suivi que son bon cœur en ouvrant les bras à ces pauvres réfugiés, sans prendre le temps de faire étudier par ses services spécialisés où ils iraient, ce qu’ils feraient et comment on leur apprendrait à vivre à l’européenne et pas à la sauvage. Au départ, de très bonnes intentions, ces hommes pourraient travailler et contribuer ainsi à la retraite des Allemands de souche, ils auraient des enfants, ce qui rajeunirait l’Allemagne et tout se passerait bien. Le quartier kurde Kreuzberg à Berlin est un exemple de bonne intégration, d’autant plus que ces immigrés ont créé une communauté, qu’ils travaillent et ne posent pas de problème.
L’Allemagne a accueilli en 2015 environ 1,1 million de migrants, cinq fois plus qu’en 2014. Il s’agit de “statistiques gouvernementales qui n’ont pas encore été rendues publiques”, à savoir celles du système Easy qui comptabilise les migrants arrivant dans le pays et prévoyant d’y demander l’asile. Le gouvernement va publier prochainement les chiffres officiels. Rien ne va plus suite aux agressions sexuelles commises, aux vols, aux centaines de plaintes déposées et à la montée des partis d’extrême droite. Fallait-il faire preuve d’une immense naïveté en croyant que ces jeunes hommes en pleine forme, ne disposant pas d’une éducation européenne, n’ayant rien d’autre à faire que traîner dans les rues, allaient se comporter en gentlemen ? Ces migrants voient de jeunes et ravissantes jeunes femmes, court vêtues, le sourire aux lèvres, un véritable appel au viol, pour qui vient de contrées sauvages et est en « manque ». Ces hommes ont-ils été manipulés, encouragés à commettre leurs actes par un parti politique qui aimerait revenir sur le devant de la scène ? Possible, ça reste à prouver.
Angela Merkel a mis en garde ses compatriotes contre les mouvements populistes hostiles aux réfugiés, à l’image du mouvement Pegida, particulièrement actif à Dresde (est), et du parti Alternative pour l’Allemagne (AfD). La défiance des Allemands vis-à-vis de la politique d’ouverture de la chancelière à l’égard des réfugiés croît sensiblement, selon des sondages publiés vendredi qui révèlent aussi une hausse des peurs de la population après les violences de la Saint-Sylvestre à Cologne et ailleurs.
Cinquante et un pour cent des Allemands ne croient pas à la politique d’accueil de la chancelière. Le sondage de la chaîne ZDF Politbarometer relève que 56 % des Allemands jugent “mauvaise” l’action de Angela Merkel sur la question des migrants (49 % en décembre), et seuls 39 % qualifient son travail de “bon” (- 8 points). Par ailleurs, 60 % des sondés (+ 14 points en un mois) estiment que l’Allemagne ne peut faire face à l’afflux record des migrants. Toute cette opération manque cruellement de préparation en amont. Oui, c’est une chance pour l’Allemagne de disposer d’une main d’œuvre jeune et en bonne santé (ce qui reste à prouver) pour l’’industrie allemande. C’est un désastre étant donné qu’il faut prendre le temps de leur apprendre la langue, de leur inculquer les règles de base du bien vivre en Europe et de savoir où les installer. Vaste programme qui ne se réalise pas sur du court terme. Il ne faudrait surtout pas pratiquer le regroupement familial, qui asphyxierait totalement l’économie allemande. Les familles de ces migrants ne seraient qu’un poids de plus pour l’environnement social, quand bien même les femmes assureraient théoriquement l’équilibre sexuel des ces hommes.
Quarante-huit pour cent des personnes interrogées affirment en outre avoir peur des réfugiés, selon DeutschlandTrend, contre 50 % qui assurent n’avoir aucune crainte. Le Politbarometer révèle lui que 70 % des Allemands pensent que la criminalité va augmenter à cause du nombre croissant de réfugiés (+ 8 points par rapport à octobre 2015). La ZDF attribue en partie cette évolution au scandale des agressions commises lors des festivités du nouvel an à Cologne et attribuées notamment à des migrants d’Afrique du Nord.
La réédition du livre d’Adolphe Hitler “Mein Kampf” survient à un moment extrêmement difficile pour le pays, ainsi que pour toute l’Europe, écrit le New York Times. Les partis populistes, nationalistes et ceux de l’extrême droite renforcent leur influence en Europe. Adolf Hitler a rédigé Mein Kampf avant son arrivée au pouvoir en 1933, alors qu’il était en prison pour une tentative de coup d’État. C’est dans ce livre qu’il pose les fondements idéologiques du nazisme. Paru du vivant de l’auteur, Mein Kampf a été traduit dans 18 langues et tiré à des millions d’exemplaires. Tiré à 4.000 exemplaires, le livre intitulé “Hitler. Mein Kampf. Edition critique” se compose de deux volumes. Il est réédité par l’Institut d’histoire contemporaine de Munich (IFZ), et contient plus de 3.700 commentaires scientifiques sur le texte original.
La publication a déjà suscité bon nombre de débats. Certains chercheurs et experts applaudissent, déclarant qu’elle expliquera pourquoi l’époque du Troisième Reich, page sombre de l’histoire allemande, ne doit pas se répéter. Les critiques à leur tour estiment que malgré les annotations scientifiques, le livre représente un pas vers une réhabilitation d’Hitler. Certains autres, l’historien britannique Ian Kershaw par exemple, sont persuadés qu’il n’est question que d’un événement et qu’il ne retiendra pas l’attention très longtemps.
Néanmoins, bien qu’elle soit accompagnée de commentaires critiques, cette réédition remet à l’avant-scène le discours de la supériorité de la race aryenne et survient au moment où les tendances nationalistes se multiplient dans plusieurs pays européens. A ce titre, l’Allemagne, qui se trouve à la croisée des chemins suite à l’afflux de millions de migrés, n’est pas en reste, souligne le New York Times.
La chancelière allemande Angela Merkel tente d’ailleurs de mobiliser sa population autour de sa politique migratoire, tandis que cette dernière ne cesse de s’inquiéter des éventuelles conséquences des flots de migrés. Angela Merkel a commencé à expulser qui ne se comporte pas correctement. Heureusement qu’en Allemagne les décisions prises administrativement sont rapidement mises en place.
Même si le pape François appelle à la bienveillance pour ces migrants, sans doute devrait-il, lui aussi, commencer à mettre l’accent sur l’éducation à la fois des migrants et des européens. La plupart des migrants sont musulmans, ce qui posera aussi bien d’autres problèmes, à moins qu’ils ne se convertissent à la chrétienté.
Angela Merkel a certes commis une faute en accueillant ces migrants sans réserve, mais elle est suffisamment intelligente pour retourner la situation et ne pas perdre les prochaines élections : les loups dans la bergerie peuvent encore être neutralisés, maintenant. Demain, ce sera trop tard.
Solange Strimon