Ce que révèle la guerre au Mali
La France est en train de déployer 2500 soldats au Mali, auxquels viendront s’ajouter environ 3000 soldats africains. Aux dernières nouvelles, les « djihadistes » se seraient repliés dans le désert. Ceci nous promet une guerre longue, dans laquelle la France va s’enliser comme en Afghanistan.
Quand on parle de guerre, la première question à se poser est de savoir qui est l’ennemi. Le Figaro du 15 janvier titre : « Les islamistes lancent une contre-offensive dans l’ouest du Mali ». Par ailleurs, on parle de « djihadistes ». Le caractère musulman ne fait donc pas de doute.
La question suivante est : pourquoi cette guerre ? On sait bien que la conquête du nord du Mali prend sa source dans des forces islamistes qui se sont armées à l’occasion de la guerre que la France a menée contre la Lybie, laquelle s’est terminée par la chute de Kadhafi. Cette guerre était la mise en oeuvre par la France et le Royaume Uni du plan américain de conquête du Moyen-Orient. La participation de la France à ce plan est une conséquence directe de son engagement dans l’OTAN, une alliance qui soumet notre pays à la politique américaine.
La France s’est aussi positionnée en faveur de la chute de Bachar el-Assad en Syrie et approvisionne en armement les mercenaires et les djihadistes qui luttent pour instaurer un régime musulman et pas du tout une « démocratie » comme le voudrait l’idéologie mondialiste. Toujours en conformité avec les voeux américains.
Et pendant ce temps, les populations sont encore une fois les victimes de ces conflits. Il paraît, à première vue, juste d’intervenir au Mali pour empêcher que celles-ci tombent sous le joug de la charia. Cependant, si l’on considère la politique de la France en Afghanistan, en Lybie et en Syrie, pour ne donner que ces exemples, nos gouvernements ne font que suivre la politique américaine et finiront par se retirer en laissant la place aux islamistes.
Les incohérences apparentes de la droite et de la gauche
Ce qui est totalement incohérent dans la politique française – que ce soit celle de l’UMP ou de la gauche – c’est qu’en abattant Kadhafi et en cherchant à chasser du pouvoir le président syrien Bachar el-Assad, la France favorise l’installation d’un pouvoir islamique en Lybie et en Syrie, alors même qu’elle combat les islamistes au Mali. Mais, comme nous venons de le voir, ce n’est qu’une incohérence apparente. La logique est celle dictée par l’OTAN.
Que peut-il se passer dans le cas où la France ne réussirait pas à éradiquer le pouvoir islamiste du nord du Mali ? Nous avons la réponse en observant la situation au Nigéria. Ce pays est coupé en deux depuis des années, le nord étant chrétien et le sud musulman. Les deux communautés, loin de pratiquer ce que, chez nous, on appelle la laïcité, sont depuis longtemps en conflit ouvert, les musulmans menant régulièrement des opérations armées qui conduisent au massacre de nombreux chrétiens.
Cela montre que :
1) la coexistence durable entre musulmans et non musulmans est impossible
2) l’instauration de la laïcité est un leurre.
Halte à la subversion islamiste
On objectera qu’en France, tout se passe plutôt bien. C’est oublier la subversion menée en permanence par les activistes musulmans qui gagnent tantôt une cantine d’école qui se convertit à la nourriture hallal, tantôt une piscine dont la municipalité finit par organiser des horaires différents pour les hommes et les femmes à la suite de la demande de musulmans. C’est oublier aussi que, pour certains musulmans, « l’ouma », c’est-à-dire l’appartenance à la communauté internationale des musulmans, est supérieure au respect de la nationalité française. Nous risquons de le voir l’année prochaine, lors des élections municipales, au cours desquelles certaines villes de France, telles que Roubaix par exemple, verront peut-être s’installer un conseil municipal à majorité musulmane. Iront-ils jusqu’à instaurer la charia ?
La seule manière de combattre l’islamisme est, en plus de lui faire la guerre quand la nécessité s’en fait sentir comme aujourd’hui au Mali, de développer un combat spirituel. En effet, la seule religion qui ne fasse pas d’exclusive est la religion chrétienne (même si des erreurs humaines ont été commises dans les siècles passés).
Il faut donc que la France retrouve ses racines chrétiennes. La meilleure manière de le faire est de restaurer la royauté.
Cela ne veut pas dire que la religion chrétienne soit imposée à tous. Mais que celle-ci serve de référentiel par exemple pour toutes les questions sociétales telles que le respect de la vie de la conception à la mort, la famille basée sur le mariage d’un homme et d’une femme et la primauté de la famille pour l’éducation des enfants. C’est aussi la mise en conformité de la politique de la France avec l’encyclique Caritas in veritate du pape Benoît XVI qui refuse l’adhésion au traité de Lisbonne et dénonce l’appartenance à l’OMC.
Georges Tartaret