[Un émigré en France] Test antigénique et scandale sanitaire
Me voici dans les préparatifs finaux du voyage pour la France après quatre ans d’absence.
Comme je ne suis pas vacciné, et donc un sous-homme dans le cadre de la dictature sanitaire, je suis contraint de rendre un “test négatif”. PCR ou antigénique, le choix est laissé, ils sont trop bons envers la lie de l’humanité que nous sommes, nous résistants. Il faudrait les remercier de nous laisser voyager, et de ne pas nous reléguer dans la soute pour les animaux encore…
Votre serviteur a dû ainsi réaliser son premier test depuis le début de la crise. Je dois avouer que je ne suis pas peu fier d’avoir pu louvoyer jusqu’ici si longtemps sans jamais avoir l’expérience de ce contrôle du bétail que nous devenons pour les sorciers mondialistes aux manettes.
Bref, je me rends dans une petite clinique privée, histoire d’éviter l’hôpital, centre de vaccination et de dépistage, qui est le relais de la machine étatique de lutte contre l’épidémie – et qui donc transmet vos nom et adresse si vous avez le malheur d’être positif.
Etre positif, en pratique, signifie isolement de force, interdiction de recevoir des soins (puisque aucune infirmière et encore moins un médecin n’ira vous voir, personne ne vous verra) et ostracisation : pour survivre en pays païen, il suffit de ne pas être positif, c’est-à-dire de ne jamais faire de test.
Je vais donc dans une petite clinique privée, pour réduire les désagréments en cas de “positivité”. J’aurais pu demander un faux à un ami médecin, mais vu le bashing possible en cas de révélation, il vaut mieux réserver cette carte pour les cas de nécessité absolue.
La clinique, ou plutôt la machine à faire du fric, est efficace, avouons-le: un monde fou sans réservation, et vous ressortez avec votre attestation au bout d’une grosse heure.
En même temps, il s’agit juste de mettre quelque chose dans votre nez et d’attendre 15 minutes… pour la bagatelle de 120 euros. Il faudrait que je me mette à faire des tests en m’appelant médecin, ça rapporte un max…
Il est drôle de constater que la première infirmière ne comprend pas “test antigénique” et qu’il a fallu qu’une de ses collègues, un peu gênée, prenne le relais… Ils sont accoutrés comme s’ils étaient en salle d’opération, mais comme quoi, l’habit ne fait pas le moine… Il se trouve qu’ici au Japon, la culture du tout-test n’est pas encore ancrée, et cela fait à peine un mois que les tests sont plus largement disponibles un peu partout. Et la superstition locale ne jure que par le PCR, mais enfin…
Vous attendez votre résultat, et voilà que l’infirmière arrive avec un petit plateau, sur lequel se trouve un boîtier, votre test. Elle vous félicite : “Bravo, vous êtes négatif”. Comme pour dire : “Bravo, vous évitez l’ostracisme, vous êtes un humain!” J’ai cru un moment, comme le test lui-même ressemble étrangement à un test de grossesse, qu’elle allait me dire : “Bravo, vous êtes enceinte!” Même si je suis un homme, par les temps qui court dans ce monde de fous, on ne sait jamais à quoi s’attendre…
Un moment de latence… L’infirmière reste plantée devant moi. Je lui lance un regard par-dessus son masque, comme pour dire : “Ben quoi?” Elle complète, comme pour enseigner à un néophythe l’évidence : “Vous ne voulez pas le prendre en photo?”
Eh oui, mon nom est écrit sur le test, et on dirait qu’aussi cher que soit ce certificat, il n’assure pas la confiance de ceux qui le vérifieront… Alors mieux valent deux preuves qu’une seule…
C’est fou… Et je ne suis même pas encore parti.
Je sens que je ne vais pas manquer de matière pour ces chroniques…
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
Paul de Beaulias