Redoine Faïd a trouvé la faille
Redoine Faïd, anciennement « caïd le plus recherché de France », a repris du service.
A 40 ans, l’auteur de « Braqueur, des cités au grand banditisme » prouve que sa repentance médiatique n’était que fumisterie. Tel le grand félin ayant marqué les esprits de sa génération, il sort de sa traversée du désert avec un retentissement proportionnel à ses fougues juvéniles. C’est reparti comme en 40.
Samedi matin, après avoir pris 4 gardiens en otage (tous sains et saufs), il pulvérisa 5 portes pour sortir de l’établissement pénitentiaire ou il était incarcéré pour des projets de braquage qui ont mené à fusillade coutant la vie à une jeune policière de 26 ans, Aurélie Fouquet. Un complice l’attendait en voiture à la sortie et à l’heure où ces lignes sont écrites, Redoine Faïd est toujours introuvable, bien que plus de cent policiers et gendarmes le recherchent activement.
Il ne s’agit pas d’imputer les crimes de ce malfaiteur notoire à Christiane Taubira, mais quels sont les veaux (Français lambda…) qui ne feraient pas le rapprochement entre le laxisme de l’actuelle Garde des Sceaux et cette évasion ?
Rapprochement d’autant plus clair que l’argumentation de la ministre, sur place, est si ridicule qu’il est révélateur :
« On ne peut pas dire qu’il y une faille, parce que s’il y une faille, c’est de la faute de qui la faille ? »
Certes, le style oral est toujours moins académique que l’écrit mais une telle répétition et une syntaxe aussi peu française de l’ancienne militante indépendantiste guyanaise peut faire sourire.
Elle semble avoir gardé de cette période (achevée par l’élection de la gauche au pouvoir, dès 1981, elle avait du nez pour sa carrière) une haine caractérisée de la France, au nom de laquelle elle entend encourager un laxisme total de la part de la justice. Grâce à elle, qui ne veut pas serrer la vis et qui entend mener une politique de niaiserie généralisée, la probabilité pour que les Français vivent chaque jour avec des truands augmente chaque jour.
Alors cette évasion, symbole par excellence de la Justice française qui prend l’eau, est bien le signe d’une insécurité, d’une hypocrisie, d’un laxisme qui n’augurent rien de bon.
Julien Ferréol