La démocratie c’est l’esclavage !, par Antoine Michel
Laissons la parole à un illustre prédécesseur, Bossuet :
« De tout cela il résulte qu’il n’y a point de pire état que l’anarchie, c’est-à-dire l’état où il n’y a point de gouvernement ni d’autorité. Où tout le monde veut faire ce qu’il veut, nul ne fait ce qu’il veut; où il n’y a point de maître, tout le monde est maître ; où tout le monde est maître, tout le monde est esclave. »
Maurras disait bien que « la démocratie, c’est la mort ». Il avait raison.
La démocratie, c’est l’anarchie ; l’anarchie, c’est l’esclavage. Et pas le simple esclavage des corps, mais le pire de tous : un esclavage moral !
On ne vous contraint pas simplement par une violence matérielle, mais on force votre consentement aux péchés et à l’injustice, en vous faisant croire que vous acceptez ces vexations terribles.
Vous n’êtes plus sujets du roi, loyaux serviteurs volontaires, avec vos libertés et vos prérogatives, pour servir Dieu et le roi, mais de simples objets de la république populaire et souveraine, qui s’amuse à vous espionner et vous torturer moralement pour obtenir de vous des réactions conditionnées et mécaniques, conformes à son idéologie idéale.
La Révolution nous a tout gagné : elle a « libéré » des hommes qui vivaient dans le royaume le plus libre du monde, dont la terre libérait tout esclave qui y posait le pied.
Et en libérant les hommes déjà libres, elle les a réduits au pire esclavage moral, qui n’en finit pas, des poisons du libéralisme au modernisme et à l’individualisme.
Mais ne vous inquiétez pas : la Révolution continue de vous libérer, de votre sexe, de votre lignée, de votre terre !
Marre d’être libre !
Alors devenez serviteurs volontaires de Dieu et du Roi !
Et hâtons la restauration qui passe par notre décision ferme et intransigeante d’agir comme sujets !
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
Antoine Michel