Un Carême pour la France

Il est très louable que vous passiez du temps pour vous informer sainement, via Vexilla Galliae, quelques sites amis choisis avec raison et goût ainsi que les réseaux sociaux utilisés à bon escient. Mais rappelons-nous que tout cela, sur la forme, n’est que du vent.

Internet reste un réseau virtuel et nous oublions trop souvent que sur décisions d’une poignée de crânes d’œufs quelque part sur la planète, tout peut s’effacer. Il ne restera que votre café et votre bibliothèque : si celle-ci est de qualité, alors cette disparition du virtuel sera une belle grâce…

Alors, nous sommes chrétiens, nous sommes français, écartons-nous du quiétisme et de cette vie d’illusions que l’on nous concocte en haut lieu. Profitons de ce trésor que l’Eglise nous impose au front : les cendres. Nous ne sommes que poussière et nous y retournons. Le Carême est une belle période de quarante jours.

Le Carême, temps de pénitence, nous donne la possibilité de nous repentir et d’intercéder pour la France. Nous pouvons pratiquer la vraie charité, renoncer à nos petits plaisirs, et surtout, prier et travailler. Travailler à notre devoir d’état d’abord, mais aussi au salut de la patrie.

Nous fêtons cette année le centenaire du début de la Grande Guerre. Nos aïeux ont souffert dans les tranchées et nous devons nous souvenir que la vie est tout autre chose que cet éther aseptisé, profondément artificiel, qui nous est présenté au quotidien.

Julien Ferréol