Pitoyables Femhaines !
Ce collectif est né en Ukraine pour protester contre le tourisme sexuel. Jusque-là, rien de bien condamnable. Leurs apparitions, couronnées de fleurs et le torse nu et couvert de slogans ont fini par devenir connues. Le mouvement s’est donc répandu dans d’autres pays, notamment la Russie voisine.
C’est lors de l’affaire des Pussy Riot que leur vrai visage est pleinement apparu. Les Pussy Riot, rappelons-le, ce sont trois jeunes chanteuses d’extrême-gauche (ou assimilé) qui ont fait irruption dans la cathédrale orthodoxe du Christ-Sauveur, à Moscou. Elles y ont chanté une “prière punk” (sic), appelant au départ de Poutine et traitant le patriarche Kirill de “chiasse de Dieu”. Tout cela plaît bien aux élites bobos, tel Kasparov ; la population de base, quant à elle, les a surnommées « norkovaïa revolutsia », la révolution en vison.
Les Femen, donc, pour exprimer leur soutien à ces condamnées à deux longues années de prison (snif), en régime de « sécurité moyenne » (horrible, n’est-ce pas ?) ont eu la merveilleuse idée de scier une croix. Encore plus splendide, lors d’une de leurs manifestations, elles sont apparues avec des inscriptions telles que « Kill Kirill », appelant au meurtre du plus haut dignitaire orthodoxe russe.
Cela leur vaut l’amour des médias et des gauchistes occidentaux, prêts à pourfendre la Russie pour faire oublier leur soutien à l’URSS.
Récemment, les Femen, généreusement financées (entretenues ?) par un certain Georges Soros, ont ouvert une succursale en France. Nul n’ignore en effet que ce pays est l’un de ceux ou les droits des femmes sont le plus souvent bafoués. Évidemment, il est plus facile de sortir ses seins à Paris qu’à Alger… Leurs cibles ? L’Église (et pas n’importe laquelle…) et le patriarcat. Ce mot convient à tous les combats féministes : il fait rétrograde, archaïque, religieux, sexiste… Bref, tout ce qu’il faut anéantir.
Une fois nos doulces jouvencelles établies, elles commencent par trouver une attachée de presse officieuse pour leurs prochaines actions, je parle bien sûr de notre chère Caroline Fourest. Cette dame est persuadée que le pape œuvre avec les zintègristes de la FSSPX pour conquérir le monde (ou quelque chose comme ça). Elle a été condamnée plusieurs fois pour diffamation, a été décorée par ses amis socialistes et est diffusée sur le service de télévision public (France 4). Un CV en or.
Elle accompagne ses acolytes Femen pour leur premier coup contre la Bête immonde, ou du moins son porte-parole : l’institut Civitas. Celui-ci organise une manifestation contre le « mariage » gay (quel rapport avec le féminisme ?). Nos amies lancent donc une contre-manifestation illégale, où elles apparaissent, déguisées en nonnes, à demi-nues, recouvertes de phrases blessantes et injurieuses. La citoyenne Fourest réussira à qualifier ces insultes d’ « humoristiques ».
Après cela, les Femen vident des extincteurs sur les zintégristes et leurs enfants (il faut bien stopper la propagation de l’espèce). Comme leurs familles, dépourvues de tout sens de l’humour, réagissent vivement, des échaffourées se produisent, comme par hasard devant la presse…
La camarade Fourest, disant être là en tant que journaliste, ce qui ne l’empêchait pas de lever le poing avec ses amies peu vêtues, déclara aux médias avoir été passé à tabac. Ce qui ne l’empêche pas d’aller, sans traces de coups, pleurnicher son histoire sur tous les plateaux…
Récidive la semaine dernière, sans la Propagandführer Fourest. Ça prend du temps, sans doute, de toucher des subventions de la Mairie de Paris pour une revue qui ne paraît plus… Nos Walkyries des temps modernes se sont donc introduites dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Amusant que, pour dénoncer le « patriarcat », elles soient allées dans un lieu consacré à une femme…
Ensuite, comme d’habitude : provocations torses nus, hurlements d’insultes, dégradations (l’une des cloches exposées a été endommagée), coups et blessures (épaule démise pour un vigile)… Tout cela rappelle l’agression dont fut victime un prêtre de la même cathédrale, il y a quelques années, par des militants d’Act-Up.
Cette fois, nos héroïnes eurent du mal à faire passer de simples paroissiens pour des néo-nazis. La désapprobation fut bien plus importante. Certains membres du gouvernement et du PS osèrent même prendre leurs distances.
Malheureusement, ce groupuscule d’hystériques christianophobes qui usent de leur corps comme d’un panneau publicitaire, risque de pouvoir exercer sa haine en toute impunité pendant longtemps. Les valeurs de la République…
François Étendard