Monsieur le Président Hollande, je vous en conjure, faites libérer Asia Bibi !

Il est très urgent de réagir et de trouver une solution Monsieur le Président pour sauver Asia Bibi de la pendaison au Pakistan. Au nom des droits de l’homme, vous ne pouvez pas rester insensible aux mauvais traitements faits à l’encontre d’une innocente.

Vous devez faire pression auprès de Asif Ali Zardari , Président du Gouvernement de la République islamique du Pakistan. Il doit la libérer immédiatement et votre devoir est de l’accepter en France.

En effet, le 17 mars prochain, le jugement en appel d’Asia Bibi s’ouvrira à Lahore au Pakistan. Et cette jeune catholique pakistanaise avait été condamnée à mort par pendaison.

Mais revenons aux faits: le 14 juin 2009, cette villageoise illetrée est accusée par des voisines musulmanes d’avoir souillé l’eau d’un puits en s’y abreuvant, et enjointe de se convertir sur-le-champ, ce qu’elle refuse. Elle est alors jeté en prison pour blasphème. La loi qui l’interdit a été promulguée en 1986 par le dictateur Zia Ul-Hay. Depuis, chrétiens, hindous, et surtout musulmans en pâtissent tous les jours. Une simple dénonciation et c’est la peine de mort. Et c’est la peine de mort le 8 novembre 2010.

VICTIME DE VIOLENTS SEVICES

Condamnée à mort pour délit de blasphème, Asia Bibi est victime de l’instrumentalisation de la charia. Elle ne cesse de crier son innocence du fond de sa cellule sans fenêtre, dont elle peut toucher les murs de part et d’autre en écartant les bras. Malgré les nombreux sévices corporels dont elle fait l’objet, Asia est tenace et prie en permanence. Il faut que la montée en puissance de la mobilisation internationale arrive à contraindre les autorités pakistanaises à respecter les droits de l’Homme. Et c’est à vous, Monsieur le Président de la République Française, que j’adresse ce message. Nous ne pouvons pas fermer les yeux et rester silencieux devant le calvaire de cette jeune innocente, et de la laisser pourrir en prison à attendre sa pendaison. La France, patrie des droits de l’Homme, à vous entendre, alors prouvez-le moi.