Chretienté/christianophobie

Les fondations de l’Église Catholique avec les 7 sacrements

Nous ne pouvons pas être chrétiens et chrétiennes sans l’Église et ses sacrements. Il n’y a pas de christianisme sans la foi au Christ, le Fils de Dieu venu dans notre monde. Il n’y a pas non plus d’Église sans la célébration des sacrements, signes visibles de la grâce invisible. Dieu veut le salut de tous les «humains». Ilrejoint les cœurs de bien des façons qui nous sont souvent inconnues, qui nous dépassent.

L’Église catholique reconnaît sept sacrements qui s’appuient sur des gestes du Christ, que l’on retrouve dans les saintes Écritures : le baptême, l’eucharistie, la réconciliation, la confirmation, le mariage, l’ordre, l’onction des malades.Les sept sacrements sont porteurs de “grâces”, autrement dit, ils aident le chrétien à vivre, à avancer sous le regard de Dieu, dans l’état qu’il a choisi.

Qui se souvient de la signification du mot « sacrement », le signe visible du don de Dieu ? Du latin sacramentum, lui-même traduction du terme grec mustérion, le mot « sacrement » signifie à l’origine “mystère”. Un sacrement célèbre pour toujours le don de Dieu, qui nous reste fidèle malgré nos infidélités.

Par les sacrements, le croyant entre et participe à la vie divine. Les rites visibles (eau, imposition des mains, onction, hostie, …) sous lesquels les sacrements sont célébrés, signifient et réalisent les grâces propres de chaque sacrement (pardon de Dieu, vie de Dieu par le baptême, service des frères par l’ordination…). L’Esprit Saint prépare aux sacrements par la Parole de Dieu. Les sacrements fortifient et expriment la foi, leur fruit, s’il est d’abord personnel, il contribue à la communion de toute l’Église «une âme qui s’élève, élève le monde ».

Pas plus que l’amour, la foi ne se passe pas de relais et d’expressions. Il revient aux sacrements de faire des chrétiens et chrétiennes de véritables «sujets» qui sont tout à fait chez eux dans l’Église.

Ceux-ci participent à son héritage apostolique, jouissent de droits reconnus et surtout ont la mission de vivre et de témoigner de l’Évangile. Chacun à sa manière, les sacrements dessinent l’identité chrétienne et contribuent à sa réalisation concrète.

Un chrétien, c’est un baptisé confirmé, un invité au repas du Seigneur, un pécheur réconcilié avec Dieu et la communauté, un marié dans le Seigneur, un malade réconforté dans son épreuve. Tout en façonnant l’identité chrétienne du croyant, ils font naître et renouveler l’Église. Parce qu’ils sont des actions rituelles, les sacrements assurent au dessein de Dieu une visibilité et donnent un visage concret à l’Église. Sans eux, l’Incarnation du Fils de Dieu, sa mort et sa résurrection pourraient se réduire à des croyances abstraites. Mais grâce à eux, nous entrons dans le mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu qui nous rejoint ici et maintenant. L’ambiance d’une célébration, l’intensité des gestes symboliques et la proclamation de la Parole impriment au plus profond de nous quelque chose qui marque dans tout notre être, spirituel et charnel.  

L’Église célèbre les sacrements comme communauté structurée par les fidèles du Christ où chacun selon sa vocation particulière ; les ministres ordonnées (diacres, prêtres et évêques), catéchistes, lecteurs missionnaires …, assure la communion du Peuple de Dieu. Les sept sacrements marquent les moments décisifs de la vie humaine. Ils manifestent que c’est toute l’existence, dans ses différentes étapes, qui est appelée à être vécue avec le Christ. On les regroupe  ainsi:

• Les trois sacrements de l’initiation chrétienne : le Baptême, l’Eucharistie et la Confirmation sont trois étapes qui permettent d’entrer dans le mystère du Christ mort et ressuscité et de grandir dans la foi.
• Les sacrements de guérison : la Réconciliation et l’Onction des malades ouvrent un chemin d’espérance.
• Les sacrements de l’engagement : L’Ordre et le Mariage consacrent des choix de vie.

Trois des sacrements, le baptême, la confirmation et l’ordre, ne peuvent pas être réitérés. Ils impriment en ceux et celles qui les reçoivent un «caractère», qui est une sorte de signe spirituel indélébile. Quand le Seigneur s’engage, il est fidèle et son amour nous marque pour toujours, même si nous le renions. Il sait qu’un jour nous lui reviendrons. Voyons en détail la signification de chacun :

LE BAPTEME: Sacrement de la foi en Dieu-Trinité, le baptême imprime dans le baptisé un signe ineffaçable, la marque du Seigneur qui le consacre comme disciple du Christ.

LA CONFIRMATION: La confirmation donne l’Esprit Saint pour nous enraciner plus profondément dans notre vie d’enfant de Dieu, pour nous unir plus fermement au Christ, rendre plus solide notre lien à l’Église.

L’EUCHARISTIE: Eucharistie signifie bénédiction, action de grâce, remerciement pour le don reçu. Le sacrement de l’Eucharistie est désigné par plusieurs noms qui expriment sa richesse.

LA RECONCILIATION: Revenir à la communion avec Dieu par la conversion est un mouvement suscité par la grâce de Dieu plein de miséricorde et désireux de sauver tous les hommes. Le sacrement dit de la conversion, de la confession, de la Pénitence ou de la Réconciliation offre cette grâce.

LE SACREMENT DES MALADES: Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse.

L’ORDRE: Ceux qui reçoivent le sacrement de l’Ordre sont consacrés pour être au nom du Christ, par la parole et la grâce de Dieu, les Pasteurs de l’Église.

LE MARIAGE: Le sacrement du mariage donne aux époux la grâce de renforcer et perfectionner leur amour, d’affermir leur unité indissoluble et de se sanctifier dans leur vie familiale. « Le sacrement est le signe qui remémore ce qui a précédé, à savoir la passion du Christ ; qui met en évidence ce qui s’opère en nous pas la passion du Christ, à savoir la grâce, qui annonce à l’avance la Gloire à venir ».

Nous sommes actuellement en plein dans le Synode de la famille et des questions douloureuses vont être abordées, étudiées. Mais comment remettre en question ce que le Christ lui-même a dit : « Ce que Dieu a uni, l’homme ne peut le désunir ». Simplement, à son époque, n’existait pas le divorce et la femme suivait son mari naturellement ou non. Les ambitions professionnelles n’existaient pas ! Les couples divorcés remariés auront-ils droit à la communion ? Les homosexuels obtiendront-ils une grâce, eux qui sont, ne l’oublions pas, des baptisés, et certainement confirmés ?

Prenez soin de vous, de votre famille et de vos amis. Aimons qui nous entoure et n’hésitons pas à le dire. Les époux se disent-ils assez souvent qu’ils s’aiment et tentent-ils de s’aimer encore un peu plus chaque jour ? Dieu, le père, le créateur de toute chose, nous aime et nous protège, ne n’oublions jamais.

Solange Strimon

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