L’ONU s’attaque à l’Église catholique
Comme on le dit familièrement, c’est «l’hôpital qui se moque de la charité ». Les Nations Unies s’en prennent au Vatican dans un récent rapport, au sujet de la pédophilie. L’Église catholique n’aurait pas fait son travail en matière de pédophilie dans le clergé.
Le comité des droits de l’enfant, faisant fi des possibles réseaux pédophiles mondiaux qui impliqueraient des personnes trop importantes pour s’y attaquer, accuse l’Église d’avoir fait passer sa réputation avant le traitement des affaires. Selon ce comité, des dizaines de milliers d’enfants dans le monde ont subi des sévices sexuels de la part du clergé.
Les autorités catholiques ont rapidement réagi en énumérant les mesures et l’énergie mises en œuvre pour lutter contre le fléau de la pédophilie. Mais Mgr Tomasi, observateur du Vatican à l’ONU, s’inquiète d’une attaque à la liberté religieuse. Pour les autorités vaticanes, qui ont rencontré les « experts » onusiens, tout s’est déroulé comme si « le rapport était rédigé à l’avance ».
Une vaste fumisterie, en somme.
Pour le Nom adorable de Jésus, l’Église est persécutée. Elle l’est de l’extérieur, bien sûr, comme par cette scandaleuse ingérence de l’ONU, par les blasphèmes de groupuscules extrémistes à dissoudre ou par un traitement médiatique bien souvent odieux. Mais elle l’est aussi de l’intérieur : prenons garde aux chrétiens qui militent pour faire de l’Église un reflet conforme du monde moderne. Ordination des femmes, mariage des prêtres, tolérance du remariage, de la contraception ou de l’avortement : autant de sujets sur lesquels Dieu ne transigera pas. Mais nous devons combattre.
Julien Ferréol