De la bioéthique… au chapelet de la miséricorde
Nous vivons dans une société où tout va tellement vite qu’une information à peine donnée est déjà dépassée par celle qui arrive, la dévore, la supplante, la fait passer aux oubliettes et mourir dans l’indifférence la plus totale, alors qu’elle semblait dominer la journée par son actualité et son importance.
A moins que cette information ne soit imposée comme un leitmotiv pour nous déstabiliser et nous faire croire n’importe quoi programmé par les socialistes, dont la vocation première est la déchristianisation de la France et la mise à plat de toutes nos valeurs culturelles et familiales. Nous sommes en danger ! Restons chaque jour dans cet état de conscience absolue pour ne pas nous laisser influencer, voire noyer dans le puits du désespoir.
Dans ce tourbillon d’informations, comment réussir à maintenir en vie celle qui nous parait essentielle pour notre équilibre de foi et d’espérance ? Comment ne pas nous laisser influencer par la noirceur des évènements qui, répétés en boucle, finissent par déteindre sur notre moral et nos actions alors que ces faits ne sont que des ersatz d’un fragment de réalité ? Comment réussir à nous détacher de ce fatras de nouvelles politiques plus noires que les nuits d’hiver au nord du cercle arctique ?
Pour tenter de remédier à cet état d’esprit et offrir des solutions, les conférenciers du 12ème colloque de bioéthique – qui s’est tenu récemment à Paray-le-Monial – ont étudié “les bases d’une vision globale de l’Homme face aux évolutions scientifiques et sociétales”.
Il s’agit de ne pas sombrer dans des interrogations stériles quand tout est mis en œuvre par ce gouvernement pour déstabiliser et nous mettre dans tous nos états. La manipulation de certains faits inventés de toutes pièces pose vraiment le problème de ce monde malléable, qui s’enfonce dans les sables mouvants de la désinformation. La récente mise en scène offerte à Madame Christiane Taubira par un (ami) caricaturiste du journal Minute (pour faire d’elle une victime et nous inciter à la plaindre) devrait rester dans les esprits pour nous éviter d’autres erreurs de jugements. Cette parenthèse ouverte, refermons la.
Selon Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes et président de la Commission épiscopale pour la catéchèse et le catéchuménat, la réponse à toutes nos interrogations se résume à ce constat : « L’Homme est une totalité unifiée, et toucher le corps, c’est toucher l’âme. » Autrement dit, il nous appartient de veiller à préserver à la fois notre corps et notre âme.
Alors se pose la question « comment ? ». Les chrétiens savent combien il est important de prier pour parvenir à dédramatiser les situations, à trouver des solutions justes et enfin à se régénérer pour chasser les miasmes morbides dans lesquels nous risquons de patauger parfois suite à des décisions prises par nos gouvernants en très grande partie responsables du chômage, de la désespérance et des crises sociétales.
Mais miracle de la communication, miracle de l’union des esprits, le pape François a fait distribuer ce dimanche 17 novembre aux visiteurs présents place Saint-Pierre pour l’angélus de midi, 20 000 boîtes de 59 grains “entre cœurs”, un chapelet avec lequel on peut aussi prier le “chapelet de la miséricorde”: une aide spirituelle pour notre âme et pour répandre partout l’amour, le pardon et la fraternité. Pour utiliser au mieux ce “médicament spirituel”, le pape a déclaré : “en prévention, peut s’utiliser une fois par jour, mais en cas d’urgence, peut se prendre autant de fois que l’âme en a besoin” et “la posologie est la même pour les adultes et les enfants”. Cette initiative “concrétise les fruits de l’année de la Foi qui touche à sa fin”. A nous “de ne pas oublier pas de prendre ce médicament, parce qu’il fait du bien au cœur, à l’âme, à toute la vie”.
Il est vrai que cette petite boîte porte l’indication thérapeutique “pour le cœur” : un cœur de chair avec un chapelet, une image de Jésus miséricordieux, héritage spirituel de sainte Faustine Kowalska, canonisée en 2000 par Jean-Paul II. Le chapelet de la Miséricorde divine lui a été enseigné, alors qu’elle se trouvait à Vilinus (Lituanie), dans les années trente, par le Christ lui-même. Il est très rapide, et correspond bien au rythme de vie des sociétés industrialisées.
Et pour conclure avec Jésus sur le sens de cette image et de l’espérance : « Les rayons signifient le sang et l’eau qui ont jailli des profondeurs de ma miséricorde lorsque mon Cœur fut ouvert par la lance sur la croix. Les rayons blancs représentent l’eau qui purifie les âmes, les rouges symbolisent le sang qui est la vie des âmes… Heureux celui qui vivra à l’ombre de ces rayons. Je promets que l’âme qui honorera cette image ne sera pas perdue ».
Quel message plus percutant offrir à nos fidèles de Vexilla Galliae qui – malgré la force de leurs convictions – peuvent aussi douter de la réussite de leurs projets de vie ? Amis, restez forts dans la tourmente, vous savez – vous – quel cap prendre pour ne pas vous égarer et parvenir au but !
Solange Strimon