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Atavismes raciaux et action politique, par Paul de Beaulias

Précisons tout de suite, pour rassurer les censeurs de tout poil, que nous employons le mot race dans son acception classique, soit « lignée ».

Il s’agit ici de faire une petite analyse des atavismes raciaux, fondée sur une expérience très concrète, entre Japon et France, et autres.

Il est assez intéressant que les races dans un pays donné, par exemple des nobles d’un côté et des paysans d’un autre, sont bien plus éloignés les uns des autres dans un pays comme le Japon que des familles aristocratiques de pays différents pourtant, mais qui sont du même « monde ». Expliquons cela.

Un aristocrate se trouve toujours bien quand il discute et vit avec d’autres aristocrates, qu’ils soient japonais, turcs ou autres, et parfois mieux que quand il va discuter avec un bourgeois, quelque soit son pays d’ailleurs. Évidemment, les mariages millénaires en Europe ont rapproché ces lignées dans une grande famille européenne, et les colonisations du XIXe ont rapproché les aristocrates de nombreux nobles des pays colonisés. Un hobereau français peut ainsi se sentir bien plus proche, par exemple, d’un descendant turc algérien, ancien dominateur avant la France, qui a pris le meilleur de la civilisation française tout en gardant ses spécificités, qu’un bourgeois français lambda, malgré qu’il soit un compatriote de papier et souvent de sang. Le turc, aujorud’hui algérien, ancien chef avant la France, et qui s’est fait spolié par le gouvernement algérien, aime souvent plus la France que le Français moyen : quand vous rencontrez -d’expérience – une personne qui se comporte plus chrétiennement que beaucoup, mais sans baptême, qui connaît par coeur la comtesse de Ségur et la grande culture française, avec ce savoir-vivre modeste et discret à la française, tout en restant algérienne descendante de turc, on se rend compte que les atavismes de lignées sont bien plus importants que toute « race » au sens nationaliste du terme.

Prenons le cas du Japon.

Il est intéressant aussi de constater au Japon des différences immenses entre races-lignées : un homme japonais type « militant », disons dans l’action politique et économique, viril et qui aime bien le combat, qui a une sorte d’honneur et de franchise porte en lui, cela se sent, d’anciennes habitudes de familles guerrières et de petite aristocratie – et en creusant, c’est souvent le cas.

A l’inverse, le descendant de paysan japonais, soumis à une férule de fer depuis des siècles, si ce n’est des millénaires, qui l’expose, à chaque mouvement qu’il fait, à se faire massacrer par ses supérieurs, a comme inscrit dans son ethos un réflexe de « pas de vagues » et de peur maladive de tout conflit, avec un sens de l’action stratégique nulle – mais un talent pour la gestion au jour le jour de tâches exécutives : il a besoin d’être dirigé.

Vous me direz que j’exagère : et pourtant non, au-delà des caractères et des tempéraments personnels, il existe des tempéraments de race, qui ne sont pas du à la génétique, mais bien à des habitudes ancrées et des missions sociales différentes. Ces tempéraments ataviques, que les marxistes ont mal compris par le mot « classe » marquent des différences bien plus importantes au sein d’une même nation qu’à travers les nations.

Mais le plus intéressant est la suite : j’ai parlé du descendant du paysan japonais. Qu’en est-il du descendant de paysan français, certes peut-être un peu des montagnes ? Il n’a pas du tout le même atavisme que son homologue japonais : il est franc, obéissant et fidèle, mais sachant dire ses vérités à ses supérieurs, et agir indépendamment – sauf le respect – quand il le faut, avec un sens pratique important.

Au fond ce descendant de paysan français est bien plus proche du noble et du petit hobereau que du bourgeois commerçant (avec ce caractère universel mercantiliste, sans identité et toujours dans le compromis) ou de l’esclave (duquel se rapproche plus le paysan japonais).

Ce descendant de paysan français est en fait un seigneur, libre, noble, comme cela est inconnu en terre nipponne. Pourquoi ?

Car il est issu de deux millénaires chrétiens, dont la foi libère les hommes, et qui a tout ordonné à Dieu : l’ordre sain et saint de la chrétienté permet de donner le maximum de libertés aux francs, qui sont tous libres et seigneurs en leur terre, aussi petite soit-elle, tout en étant bien soumis à des nobles, grands seigneurs, mais pas si différents que le petit paysan dans leur caractère.

Ici, en pays païen, rien de tout cela : les descendants des seigneurs ont aussi des restes de réflexe brute et brusque, d’une civilisation où la force et le pharisianisme fait loi, et les paysans soumis et esclaves font montre de beaucoup de lâcheté.

Alors ne sous-estimons pas ces atavismes de nos races, et ainsi il est toujours intéressant de savoir d’où l’on vient et qui sont nos ancêtres.


Cela n’est jamais déterminant, mais cela peut permettre d’aider à comprendre pourquoi sur certaines choses – comme l’argent, la relation sociale, la décision, le sens de la vie en société – on peut avoir des réflexes ou des attitudes différentes. Un descendant de commerçant aura peut-être plus de facilité à se mettre bien avec tout le monde, car quand on veut vendre, il faut s’entendre avec tout le monde, quand le descendant du seigneur aura un mal fou à se mettre dans un carcan de salariat par exemple.

La généalogie a ce mérite de se réinscrire dans la chaîne des temps, et de savoir ce que faisait nos ancêtres, pour les honorer, continuer leur œuvre, et la parfaire, et tout cela ancré dans la réalité de nos lignées, et non pas dans des « races » rêvées et artificielles, que la Révolution a d’abord créé, et qui aujourd’hui sont souvent repris – à leur insu espérons-le- par des révolutionnaires nationalistes qui ne savent pas bien ce qu’est la contre-révolution.

Nous avons la chance, pour les français, qu’a priori nous sommes tous issus de gens très chrétiens, avec plein de saints au ciel, alors ne nous en privons pas ! Prions-les !

Nous sommes le peuple franc par excellence, et par définition de bons atavismes primant sur les mauvaises tendances, alors profitons-en !

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul de Beaulias

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