Avortement, euthanasie : d’un assassinat légal à l’autre, par Antoine Michel
Qu’elles peuvent être sombres, les dernières heures de la République finissante ! et, malheureusement, la tendance est mondiale !
Les conséquences ultimes de la religion de l’homme, inaugurée par les Lumières, se déroulent aujourd’hui sous nos yeux. Après la dissolution de l’institution du mariage pour légitimer le péché contre-nature (le diable faisant d’une pierre deux coups, en détruisant la famille telle que voulue par Dieu et en rendant légal et « légitime » des péchés énormes) et la volonté de rendre « fondamental » le « droit » de tuer ses enfants, voici maintenant que le gouvernement cherche à légaliser le meurtre légal des anciens et des malades, — sous couvert de le limiter au suicide assisté.
L’agenda n’est pas que maçonnique et français : il est déroulé partout sur la planète, à plus ou moins grande vitesse. Il est donc aisé de se rendre compte des atrocités que provoquent toutes ces lois diaboliques, — évidentes si on raisonne un peu, mais étant dans un temps qui ne raisonne plus, il faut pour nos contemporains se percuter à la dure réalité pour comprendre ; pédagogie divine adaptée au niveau des hommes.
La natalité est en berne, une montagne de bébés assassinés se forme chaque année, — ne disons pas d’« innocents », car ces bébés sont déjà corrompus par le péché originel, ce qui laisse penser qu’ils ne peuvent être au paradis, puisqu’ils n’ont pas été baptisés ni n’ont été l’objet d’un désir de baptême —, les dégâts psychologiques s’aggravent pour les femmes, qui multiplient les avortements, qui sont victimes du féminisme qui voudrait en faire des hommes comme les autres, — ce qui, par définition, ne leur convient pas —, et qui sont devenues en pratique des objets de jeux pour les prédateurs de passage.
Les mariages sont réduits à une existence légale et à la destruction pratique : contraceptions, négation des missions spécifiques de l’homme et de la femme, divorce, etc., etc.
La violence est partout dans la société et les histoires scabreuses peuplent les colonnes de faits divers. Ils suscitent pourtant encore, paraît-il, l’étonnement…
Lucifer déroule son programme de destruction de l’homme, fait à l’image de Dieu, qu’il déteste donc par dessus-tout, d’autant plus que son Dieu s’est incarné en Jésus-Christ, un homme. Dégrader l’homme et lui faire du mal, c’est remplir son royaume infernal, mais c’est aussi atteindre indirectement son Créateur tant haï, et le Fils de Celui-Ci, qui l’a vaincu irrémédiablement sur la Croix ; le diable s’excite plus encore sur les baptisés, car ils portent la marque de fils adoptifs du Père, et sont donc des proies de choix.
L’Église conciliaire, hélas, ne résiste plus, et ce depuis 60 ans, quand elle ne joue pas même le jeu de l’Ennemi… Fiducia Supplicans, Amoris Laetitia… Le diable porte pierre cependant, et l’impatience démoniaque en vient à scandaliser le fidèle de bon sens, jusqu’à même soulever l’opposition de nombreux prélats aujourd’hui. Deo gratias ! mais revenons à la sombre république révolutionnaire, qui veut détruire la France : elle cherche maintenant, — et cela devient concret après des années de travail de terrain —, à vouloir autoriser le meurtre légal ou encore le « suicide assisté » des anciens et des malades.
Ils vont finir par détruire ce qui reste de médecine en France et en Europe, après le mal déjà fait par l’affaire du covid sur la médecine et les médecins, qui se sont pour la plupart révélés d’une lâcheté et d’un conformisme insigne, sans parler de leur collaboration éhontée avec les puissances de l’argent et du pouvoir…
Si le meurtre légal est autorisé, et qu’un médecin peut prononcer une condamnation à mort par contumace, ou par procuration supposée, le médecin ne sera plus celui qui soigne, mais celui peut tuer… Comment faire confiance aux médecins, alors ? Ceux-ci pourraient, du jour au lendemain, devenir le facteur de votre mort, surtout si vous vous retrouvez en situation très grave, polyhandicapé ou en état de conscience altérée. Nous n’évoquons même pas les pressions qui pourraient être exercées par une personne de votre famille, trop pressée, — par faiblesse ou par intérêt —, que vous passiez l’arme à gauche…
De même que la constitutionnalisation de l’avortement, ce projet de loi est purement luciférien : on dirait que le diable veut accélérer sa propre chute en provoquant la colère divine. Heureusement, depuis la venue du Christ, la foudre ne tombe plus aussi souvent que dans l’Ancien Testament, quand Dieu, pour éduquer des nuques raides, n’hésitaient pas à faire tomber de temps en temps le feu du ciel sur la terre. Depuis le Christ, le bon Dieu en a fini avec ce genre de procédés… mais qui sait, au vu de notre médiocrité, si le Père céleste ne renouera pas bientôt avec ces mesures plus démonstratives ?
Enfin, il n’en a pas besoin, puisque le moderne se punit lui-même en s’autodétruisant et, hélas, en détruisant des gens de bonne volonté. Nicolás Gómez Dávila ne disait-il pas que « le monde moderne ne serait pas châtié » car « il est le châtiment » ?
Notre Dame de Fatima, priez pour nous !
Antoine Michel
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !