Le gouvernement en quête d’électeurs : naturalisation pour 200 000 chibanis !
Depuis l’arrivée de François Hollande et de son PS au pouvoir, chaque élection est synonyme de claque pour la gauche. Seulement 13% de Français vivant sur une autre planète font encore confiance au gouvernement. Il leur faut donc sortir cette vieille arme révolutionnaire, cette solution planifiée en 1789 et proclamée plus tard par l’Allemand Bertolt Brecht : « Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple. » Rien que ça.
Non content donc d’encourager une immigration de masse (plus de 200 000 par ans), le gouvernement souhaite désormais faciliter et accélérer la naturalisation de 210 000 « chibanis » ! Les chibanis, « ancien » en arabe, sont ces maghrébins, venus travailler en France durant les Trente Glorieuses avec la bénédiction de la République Française. Aujourd’hui, le PS souhaite faire passer leur naturalisation de masse comme une lettre à la Poste. La disposition (article 28 bis) dispose en effet : «Peuvent réclamer la nationalité française par déclaration (…), les personnes qui, âgées de soixante-cinq ans au moins, résident régulièrement et habituellement en France depuis au moins vingt-cinq ans et sont les ascendants directs d’un ressortissant français ».
On pourrait considérer, il est vrai, que de tous les immigrés présents sur le sol français, ce sont ces personnes qui pourraient avoir les plus sérieuses prétentions à l’obtention de la nationalité. Mais cela soulève par ailleurs la question de savoir pourquoi, depuis le temps, ils ne l’ont pas déjà acquise. Refus de l’administration ou refus de leur part ? Je n’ai pas la réponse mais la question mérite d’être posée. Cependant, au-delà des considérations individuelles, c’est bien le processus global qui est à dénoncer. A l’heure où la population française rejette massivement l’immigration (66%), où les tensions sociales et ethniques n’ont jamais été aussi fortes, où le chômage continue de s’accroître, où chaque mois des migrants meurent en Méditerranée, quel message cela va-t-il envoyer au reste du monde ? Nous sommes à l’opposé de ce qu’il faut lui dire. Il faut lui dire qu’il n’y a plus rien à gagner en France si ce n’est des ghettos, du chômage, et de la violence.
« Il faut régénérer le peuple », toujours cette même obsession républicaine, toujours ce même résultat dramatique.
Pierre Ardent