Merci Madame pour « votre » vérité !
En tant que femme, j’ai été plus qu’interpellée par le comportement de François Hollande depuis son arrivée au pouvoir grâce aux actions de trois femmes : Ségolène Royal, sa compagne avec laquelle il a eu quatre enfants, et qu’il n’a pas épousé alors que l’on a subi « le mariage pour tous », Valérie Trierweiler, journaliste politique, qu’il a profondément humiliée en annonçant la rupture publiquement et au monde entier en termes si goujats qu’il a écœuré les femmes principalement, Julie Gayet, qui le soutient en tant que socialiste militante.
Si ce livre est intéressant à plus d’un titre, il démontre tout ce que nous les royalistes nous savions déjà de la personne, mais pas forcément les autres Français, à savoir : son mépris pour les pauvres (les « sans dents), son manque total d’éducation (s’asseoir dans le bureau du Pape François, avant lui, du jamais vu), son indifférence à tout ce qui ne le grandit pas, ses mensonges permanents, son incapacité à habiter la fonction de président, son comportement irresponsable, ce qui la désacralise totalement et son absence totale de contrôle de la communication, parce qu’il se sent au-dessus des lois, assuré de son immunité et de la protection de nos institutions. Ce livre donne « une » vérité sur l’homme, la vérité d’une femme qui l’a tellement aimé et en a tellement souffert. Personnellement, je me réjouis de ce succès qui fait éclater en mille morceaux la fausse bonhomie du personnage, mis à nu, le révélant comme un formidable comédien, mieux de Louis de Funès et qui est tout simplement détestable, odieux, méprisable.
Si deux émissions de « C dans l’Air » ont permis aux journalistes invités de commenter la sortie du livre dont l’édition s’est faite dans le plus grand secret, et si son succès dépasse tout ce que l’on pouvait imaginer, puisque toutes les librairies sont en rupture de stock, c’est assez simplement parce qu’il s’agit d’un phénomène inattendu et spectaculaire, qui va continuer à ravager la France et contribuer à nous faire passer pour des rigolos. Une parenthèse, Valérie Trierweiler gagnerait en sympathie si une partie des recettes de ce livre allait au Secours Populaire ou autre. Nous verrons.
Valérie Trierweiler n’avait pas sa place à l’Élysée : elle ne fait pas partie du sérail et par sa condition modeste de naissance (« elle n’est pas jojo ta famille » dixit F.H.), elle n’avait aucune chance de se faire accepter. Journaliste politique reconnue, ce qu’elle voyait de l’extérieur n’avait rien à voir avec ce qui se vit à l’intérieur. En plus, elle était follement amoureuse de cet homme (là, je ne comprends pas !) et elle n’a pas eu l’intelligence de comprendre que Ségolène Royal fait partie de la vie du Président car elle a fait les mêmes études que lui, elle est passionnée de politique et elle répond à toutes les attaques qu’elle a connues avec dignité, pour elle et pour les enfants. Elle a été élevée dans un milieu militaire, alors c’est facile, pas pour Valérie qui est montée du premier étage au dernier et n’a pas su s’adapter, par amour, par manque d’intelligence (là, elle ne marque pas de point). Mais François Hollande aurait pu l’initier. Il s’en moquait, arrivé au pouvoir par hasard, il a cru que c’était facile de gouverner. Jean-Marc Ayrault n’a pas réussi à se faire entendre, Manuel Valls 1 non plus et le Valls 2 a commis l’erreur de débarquer un poids lourd comme Montebourg, n’ayant rien sous la main pour le remplacer. En politique, comme partout d’ailleurs, on n’improvise pas. Avant de sortir une personnalité comme ce personnage haut en couleurs, on réfléchit pour savoir qui va le remplacer.
D’erreur en erreur, les portes de l’enfer s’ouvrent devant le Président, tellement incapable qu’il laisse un Thomas Thevenoud devenir secrétaire d’état au Commerce extérieur (il a forcément été consulté avant la nomination), alors que celui-ci avait oublié de payer ses impôts ! Le comble du comble pour ceux qui rament afin de pouvoir payer les leurs, obligés de demander des sursis, se saignant aux quatre veines pour répondre aux exigences de ce gouvernement qui ne leur permet pas de se faire poser des implants s’ils ont des problèmes de dents, même pas un appareil dentaire. L’essentiel étant pour la très grande majorité des français de boucler le budget en ayant si peu et en étant aussi tondus qu’ils le sont. Ce Thevenaud est donc resté 9 jours au gouvernement, un record ! La popularité du président est tombée à 13 % avant la sortie du livre. Qu’importe, il restera et continuera à voyager et à vivre royalement aux frais de la princesse comme on dit chez les « sans dents ». J’aime cette expression que la compagne n’a pas pu inventer, c’est tout à fait dans le ton des blagounettes du Président.
Alors que les supporters au pouvoir continuent de le défendre en prétendant que c’est aux résultats qu’il faudra le juger, ils ne peuvent dire autre chose pour gagner du temps et rester à leurs postes, grassement rétribués, couverts d’avantages. Ils savent qu’après la prochaine défaite, ils seront tout virés.
La B.C.E. propose un taux de crédit de 0.05 pour relancer le crédit, cœur de l’économie. Encore faut-il que les banques jouent le jeu et ça, c’est moins sûr.
François Hollande restera jusqu’à la fin de son mandat. D’autres catastrophes sont à craindre. Les royalistes disposent donc d’une vraie fenêtre de tir. A nous, royalistes, de présenter aux français une véritable alternative sérieuse et crédible pour permettre à notre Roi d’arriver au pouvoir.
Solange Strimon