Nous ne sommes pas des animaux !
Absurdité contemporaine ! Nous ne le savons que trop, mais il faut le dire et le redire. Si nous vivons actuellement dans une société totalitaire, c’est parce que celle-ci se fonde sur un mensonge généralisé, niant la réalité humaine !
Les sociétés païennes se fondaient aussi sur un mensonge, celui de la négation de la réalité surnaturelle, qu’ils remplaçaient par la superstition et la croyance en de fausses religions. Elles se trompaient également, en partie au moins, sur l’ordonnance de la société, en rendant absolu un terme de l’ordre comme la Cité ou l’État, le monarque ou encore la famille, mais l’ordre général n’était pas totalement renversé. C’est le cas aujourd’hui. Le monde moderne, révolutionnaire, renverse non seulement les ordres naturel et surnaturel, mais il les nie !
L’ère covidienne met cette perversion en avant. Le monde actuel fait semblant de croire que le bonheur de l’homme se résume à sa santé, tel pour un animal, voire un végétal. Tant que nous aurions la « santé » du corps, tout irait bien. Pour les plus « spirituels » des modernes, ajoutons le « bien-être » psychologique, qui consiste à exterminer avec précision et attention tout questionnement, tout ce qui pourrait nous rappeler à notre raison d’être, à la mort, à l’usage de la raison et de l’intelligence… Nous sommes ainsi réduits à notre animalité.
Les bonheurs ne sont plus hiérarchisés : autrefois nous vivions pour bien vivre — ce bien-vivre du philosophe grec, qui voyait le bonheur dans le perfectionnement des facultés supérieures par la vertu, par l’observance de la loi naturelle et par la mise au pas de toutes les facultés que nous partageons avec les animaux — et nous vivions bien pour atteindre la félicité éternelle — cette étape, les païens ne la connaissaient pas, bien que les Grecs l’avaient pressenti, mais ce furent les seuls de toute l’histoire de l’humanité.
Aujourd’hui, il n’existe plus de bien-vivre — ce qui explique que nos idéologues/gouvernants n’hésitent pas à supprimer d’un trait de plume toute vie culturelle et universitaire, faisant bien peu de cas de la vie supérieure de l’âme, qui n’existe pas pour eux. Ne parlons pas de la félicité éternelle, quasiment supprimée au sein même de la hiérarchie épiscopale et par ceux-là mêmes qui devraient la crier, la défendre à temps et à contre-temps !
Il n’y a donc plus d’ordre : autrefois, on savait sacrifier pour la vie de l’âme naturelle, et a foriori pour la vie éternelle — cette vie surnaturelle de l’âme —, sa vie physique (regardez les héros, les chevaliers, les pères et les mères de familles qui se sacrifient pour protéger leur village, leur famille, leur roi, leur pays), car la vie de l’âme était jugée infiniment plus précieuse que la seule vie physique, purement animale.
Aujourd’hui, nous sacrifions toute vie supérieure à la vie inférieure. C’est « la vie à tout prix », quitte à mourir surnaturellement, spirituellement, socialement… On prive les mourants de sacrements, on interdit toute vie sociale, on entrave toute vie de l’intellect et de l’âme…
Alors, laissons les morts enterrer les morts et montrons aux vivants l’exemple d’un ordre sain(t) !
Antoine Michel
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !
Nous ressemblons hélas de plus en plus à des animaux… et même, pire qu’eux, dans nos attitudes et comportements !
Leur instinct les pousse à se comporter tels qu’ils sont, et bien souvent certaines espèces ont des comportements dont nous ferions bien de prendre en exemple…
Par nos désirs, par nos caprices, et depuis peu la revendication de plus en plus violente de la satisfaction immédiate de ceux-ci, nous sommes descendus bien bas !