Tueurs francs-maçons ou sbires de la République ?
Les loges maçonniques se présentent comme des lieux de fraternité à philosophie humaniste, mais cette image pourrait vite être remplacée par une autre beaucoup moins attractive. En effet, le 2 février dernier, Le Parisien publiait un article sur la tentative d’assassinat d’une coach en entreprise. L’article nous révélait que les commanditaires et les exécutants de ce projet sont tous des membres de la franc-maçonnerie, venus rendre service à un frère. Cet article fait écho à une autre affaire, que le journal Le Progrès avait traité dans un article paru le 4 février, reprenant les faits de la disparition d’un pilote automobile en 2018 et dont les restes avaient été retrouvés en 2019. L’enquête n’avait pas permis de clarifier la situation, jusqu’à ce que les suspects de la première affaire avouent être les auteurs de ce crime-ci également.
L’on pourrait se dire qu’il s’agit juste d’un règlement de compte…. Mais ce n’est pas si anodin. Les membres de cette cellule de tueurs à gage, interne à la franc-maçonnerie comme le rapportent les deux articles, sont issus des services de renseignement généraux (DGSE et DGSI), deux organismes au service de la défense de la république. Or, il n’est étranger à personne que les collusions sont nombreuses entre la République et la Franc-Maçonnerie. En 2011, Alain Bauer, ancien Grand Maître du Grand Orient de France et auteur du Dictionnaire amoureux de la Franc-Maçonnerie, déclarait même : « La franc-maçonnerie, c’est en quelque sorte l’Église de la République », après l’avoir qualifiée quelque temps plus tôt de « boîte à outils » de cette même République.
Si tel est le cas, alors une lourde menace pèse sur tous les opposants à la république. En effet, dans le cas de la coach en entreprise, il semble que celle-ci menaçait la bonne marche d’un de ses concurrents (franc-maçon, vous l’avez compris). L’existence de cette cellule est donc un message clair, signifiant que les Frères ne reculent devant rien pour protéger leurs intérêts particuliers. Or, s’en prendre à la république, c’est menacer leur pouvoir.
Mais est-ce réellement une nouveauté ? La république s’est construite en répandant le sang de ses opposants, à commencer par Louis XVI et par les Français de toute classe sociale ne servant pas leur idéologie « humaniste ».
La menace est réelle. Cependant, cette médiatisation peut nous faire espérer qu’une défiance vis-à-vis des francs-maçons se mettra en place et générera une fragilisation de la république, qui se dévoilera à nouveau telle qu’elle est vraiment.
Nicolas Lesloups
La république et la franc-maçonnerie sont hélas deux soeurs jumelles, et ce depuis 1792… et comme je doute qu’il puisse y avoir une restauration de l’autorité par une République dans le sens romain du terme, je prie et j’espère la restauration de l’autorité royale grâce et par Mgr Louis d’Anjou, seul prince légitime avant tous les autres selon les lois fondamentales du royaume !