L’absurdité soixante-huitarde en action
Contons aujourd’hui l’histoire vraie de petits bourgeois indépendants de la France profonde, autrefois de bonne famille terrienne, aujourd’hui déracinés et « parvenus » à un niveau élevé de bourgeoisie et de confort. Pour eux, le spirituel n’existe plus et la culture n’est qu’un faire-valoir social. Tout ce qui compte, c’est la satisfaction égoïste de leurs petits besoins, avec une façade sociale qui doit se tenir dans un milieu infesté par l’anti-France, les bobos et les cosmopolites en tout genre. Ils sont censés être de « droite », de cette droiche sarkozienne ou filloniste, égoïste, libérale et purement économique, qui ne connaît plus rien de l’histoire ni des principes. Orgueil de scientifique, ils se vantent même d’être ignares en histoire et en religion !
Bref, ils sont de ceux qui ne critiquent jamais le gouvernement, pauvre gouvernement qui fait ce qu’il peut, mais qui impute toutes les restrictions des libertés au « peuple », dont ils ne font apparemment pas partie…
Leur grand scandale fut d’être privé de stations de ski, les autres restrictions les touchant peu jusqu’à maintenant, faisant partie d’une élite médicale locale et indépendante. Ils jouissent des fruits d’être leur propre patron sans se rendre compte qu’ils font le jeu de ceux qui détruisent ces indépendants, et qu’ils sont eux-mêmes déjà esclaves et fonctionnaires du système. Cela a pris 40 ans, ils ne s’en sont pas rendu plus compte, comme la grenouille qui cuit à petit feu et qui ne se rend pas compte qu’elle est en train de passer à la casserole…
Venons-en à l’anecdote révélatrice de ce monde qui finit.
Leur fille, qui se présente comme « une rebelle », mais qui loge toujours chez ses parents à près de trente ans, participe à une « fête » du réveillon entre « amis ». Vous savez, une fête du style bien imbibé, bien enfumé (et pas que de tabac) et bien douteuse sur les mœurs, enfin la fête normale des jeunes d’aujourd’hui… L’idée de participer à ce genre de fête à 27 ans, alors qu’on est « pacsé » (oui, oui, typique ! plus de mariage, mais une volonté, quand même, d’officialiser une « relation sérieuse »), défie déjà l’imagination, mais passons. C’est d’autant plus vrai quand l’on sait que, évidemment, tout ce milieu craint le covid et croit tout ce que disent les médias, mais tout de même, il ne faut pas toucher aux fêtes et autres rassemblements inutiles ! Nous ne sommes pas à une contradiction de plus…
Devinez quoi : les parents se plaignent que leur fille participe à la fête. Oh, non pas en raison de son âge ! Non plus parce que c’est inconvenant, car ce n’est pas un lieu pour une fille « casée », ou encore parce que c’est un lieu de déperdition… Non, tout cela, ils s’en fichent… Au contraire, ils ont toujours encouragé ce genre de comportements, en bon soixante-huitards passifs, libéraux et féministes jusqu’au bout des ongles.
Non, ce qu’ils critiquent, c’est que la fête se fasse contre leur santé. Ils sont médecins et ils savent bien que le virus est assez inoffensif, ils se vantent d’ailleurs régulièrement de « prendre du recul sur les risques », mais là, on dirait que cela les gêne… Allez savoir…
Voilà le monde où nous sommes : là où des parents devraient gronder leur fille parce qu’elle participe à une fête douteuse, ils la grondent parce qu’elle ne prend pas de mesures contre une maladie bénigne dont, par ailleurs, ils n’ont pas peur ! Là où la fille devrait, effectivement, se rassembler avec des amis pour passer honorablement un bon moment, sans peur et en ignorant la lois inique par une désobéissance légitime et nécessaire, elle participe à une fête douteuse, en faisant preuve d’un scandaleux je-m’en-foutisme, puisqu’elle croit à tous les mensonges matraqués par les médias…
Alors non, la situation ne va pas s’améliorer : le problème profond se trouve dans cette déliquescence morale où tout est à l’envers. Restaurons tout de façon droite ! Allons aux pieds de notre roi et prions le Roi des rois !
Antoine Michel
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !