Faut-il sortir de l’Europe ?
C’est très mal vu par une majorité de français d’envisager de sortir de l’Europe, c’est-à-dire de l’Union Européenne. Essayons de comprendre pourquoi.
Nous pouvons y voir trois raisons :
1) L’Europe nous assure la paix, alors que la sortie de l’Europe nous ramènerait à l’époque des nationalismes, qui nous a conduit à la guerre, même à deux guerres mondiales ;
2) sortir de l’Europe, c’est abandonner l’euro, ce qui nous apporterait plus d’ennuis que d’y rester ;
3) sortir de l’Europe, c’est remettre en cause nos alliances, en particulier militaires, puisque cela équivaut à sortir de l’OTAN.
Première raison : « L’Europe nous assure la paix ».
La Norvège, la Suisse et la Russie n’en font pas partie, et ces pays ne sont pas en guerre. Par ailleurs – et ceci fait le lien avec la question de l’OTAN – cette alliance ne nous assure pas la paix mais nous impose la guerre. Certes, la guerre n’est pas, pour le moment, sur notre continent. Mais que sommes-nous allés faire en Afghanistan, en Irak (même si la France, pour une fois, n’a pas fait partie de la coalition), en Libye, en Syrie ?
Même si nous ne perdons pas de vue que l’islam a pour objectif de conquérir pacifiquement l’Europe, nous sommes forcés de constater que toutes ces opérations militaires ont été complètement inefficaces. L’Irak en est la démonstration la plus évidente : ce malheureux peuple est à feu et à sang, alors que la paix régnait du temps de Saddam Hussein. Quant à la Libye et au Mali, des guerres soi-disant victorieuses n’ont pas empêché que, aujourd’hui, le terrorisme reste incontrôlé dans ces deux pays.
Notre défense nationale ne peut être efficace qu’hors de l’OTAN
Le grand allié des Etats-Unis, Israël, ne veut pas la paix mais la guerre. Il a tout intérêt à entretenir le chaos au Moyen-Orient et en Afrique. « Diviser pour mieux régner », c’est vieux comme le monde. Au Moyen-Orient, Israël n’espère qu’une chose, c’est que les belligérants s’entretuent au maximum. Quant à l’Afrique, le judaïsme ayant pour objectif de détruire le christianisme, il ne peut que se réjouir des affrontements entre chrétiens et musulmans sur ce continent.
Si nous voulons combattre efficacement la montée de l’islam dans le monde, et en France en particulier, il nous faut définir une stratégie qui prenne en compte la dimension spirituelle. En effet, on ne combat pas une religion en faisant comme si cet aspect n’existait pas. Il suffit de constater que le principal argument qu’utilisent les musulmans pour convertir les Français, c’est justement la dégradation de la morale et des mœurs dans notre pays. Nous, royalistes, partageons cette analyse avec eux : le retour à un ordre moral ne peut se faire qu’en instaurant une religion d’Etat. D’ailleurs bien des témoignages démontrent que les musulmans verraient d’un bon œil le retour d’un roi en France, les femmes musulmanes en particulier. Une telle stratégie ne peut être mise en œuvre que si la France décide de ne plus être sous domination des Etats-Unis, ce pays qui dirige de fait l’OTAN.
Deuxième raison : « sortir de l’Europe, c’est abandonner l’euro ».
Ce sont les mondialistes qui nous ont imposé l’euro. Ceux qui veulent instaurer un gouvernement mondial dont la construction européenne n’est qu’une étape. L’euro nous coûte la réduction à zéro de notre croissance. L’euro n’est d’ailleurs qu’un des outils de la mondialisation, qui produit les délocalisations, donc le chômage. Sans être expert en économie, il est facile de comprendre que le retour à la croissance nécessite deux conditions :
a) la liberté pour la France de choisir en toute indépendance la politique monétaire qui lui convient bien. Cela nécessitera de passer par une légère inflation qui nous est aujourd’hui interdite.
b) une politique de ré-industrialisation de la France.
Mais nous savons que la principale condition pour relancer l’économie française réside ailleurs : dans la confiance qu’ont, ou n’ont pas, les investisseurs. Pour que ceux-ci reprennent confiance, il faut un gouvernement fort et un gouvernement stable. Seule une monarchie héréditaire peut l’assurer. Nous avons déjà un roi dans l’antichambre du pouvoir : le duc d’Anjou, futur Louis XX. Il suffit que les Français lui manifestent leur soutien et il est prêt à assumer ses fonctions, pour le bien de la France.
Pour la souveraineté de la France,
Il nous faut un roi
Georges Tartaret