Idées

Quelle réforme administrative de la France ?

Nous savons bien que le président Hollande a lancé cette réforme administrative de la France pour contribuer à la destruction de la France, comme ses chefs mondialistes le lui demandent. Cependant, nous royalistes, devons-nous pour autant nous exclure du débat et « jeter le manche après la cognée » ? Non, nous devons rechercher une alternative qui aille, autant que possible, dans le sens du bien commun.

Nous avons parlé des « pays » dans un précédent article. Voyons si l’on peut trouver un bon découpage de la France en régions administratives, sachant, comme l’histoire nous l’a appris, que certains de nos ancêtres y avaient déjà réfléchi et avaient conclu que le nombre optimal, pour ce qui concerne la France métropolitaine, tourne autour de dix.

Un récent article paru dans le Figaro[1] nous rappelle que le ministère de la Défense découpe la France en 7 zones de défense, le ministère de l’Education Nationale en 26 académies, le ministère de la Justice en 30 cours d’appel, tandis que l’Eglise catholique la découpe en 15 provinces ecclésiastiques.

Si l’on se rappelle qu’un pays ne peut être indépendant sans une armée forte, c’est le découpage du ministère de la Défense qu’il faut prendre comme point de départ de nos réflexions. Il reste alors à mixer au mieux la proposition gouvernementale actuelle avec cette hypothèse. Nous aboutissons alors à dix régions (voir carte ci-dessous) :

  1. L’Ile-de-France ;
  2. La Bretagne, constituée des régions Bretagne et Pays de la Loire ;
  3. La Normandie, constituée des régions Haute et Basse Normandie ;
  4. Le Nord, constitué des régions Nord-Pas de Calais et Picardie
  5. L’Est, constitué des régions Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne ;
  6. Le Centre, constitué des régions Centre, Poitou-Charentes et Limousin ;
  7. L’ensemble Bourgogne-Franche-Comté ;
  8. Le Sud-Ouest, constitué des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées ;
  9. Le Sud-Est, constitué des régions Auvergne et Rhône-Alpes ;
  10. Le Sud, constitué des régions Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse.

Ce découpage est cohérent avec celui du ministère de l’Education Nationale, qui en est une subdivision, mais en partie seulement avec les autres découpages recensés. Ce n’est déjà pas si mal. Bien sûr, ce n’est qu’une esquisse, mais qui présente l’avantage d’être établie en dehors de tout calcul politique.

Le fait que cette hypothèse de découpage soit élaborée en dehors des partis politiques prouve, s’il est nécessaire, que seul un arbitre suprême serait en mesure de la mettre en œuvre, lequel ne peut être que le roi de France.

A court terme, la question politique qui se pose est de savoir comment lutter contre les forces qui veulent désintégrer la France. Nous l’avons dit et nous le répétons. Comme toujours en politique, tout est une question de rapport de forces. Il faut donc, comme nous l’écrivions précédemment, que des contre-pouvoirs se mettent en place dans les « pays[2] ».

Georges Tartaret

NB : Vexilla Gallae remercie Georges Tartaret de nous avoir proposé sa propre réflexion sur la réforme administrative de la France et le découpage des régions. 

[1] 18 juin 2014

[2] Qui sont au nombre de 400 environ (avec une moyenne de 4 par département).

 

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