Quelques idées de cadeaux pour un Noël catholique et royal
« Les mythes ne sont-ils pas plus réels que la réalité qu’on voit et qu’on touche ? Les légendes où baigne l’esprit des enfants ne sont fausses que matériellement ; sur le plan de la réalité invisible, elles sont vraies.
Certes, les Rois Mages et l’Enfant Jésus ne donneraient rien aux enfants si les parents n’intervenaient pas, mais les parents non plus ne feraient pas ce geste le jour de Noël ou de l’Épiphanie si la légende, issue de l’idée de paternité divine et de Providence, ne guidait pas leur cœur et leurs mains.
On ne devrait enlever aux enfants la foi aux légendes qu’en leur montrant en même temps la réalité supérieure dont ces légendes sont la traduction symbolique. Sinon, on stérilise et on rétrécit leur âme, on fait tomber les ailes avec les illusions. Le merveilleux doit être un pont vers le spirituel. »
— Gustave Thibon, Notre regard qui manque à la lumière.
Jean-François THOMAS, s. j., Le Goût des myrtilles.
Le père Jean-François Thomas est chroniqueur chez Vexilla Galliae. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages. Le Goût des myrtilles est son premier roman.
L’histoire se déroule aux Philippines, où l’auteur a vécu comme enseignant et missionnaire entre 1995 et 2011. Elle s’inspire librement de la vie et de la personnalité rayonnante du pieux Darwin Ramos, jeune myopathe de Duchenne qui découvrit la Foi à l’âge de 11 ans.
L’ouvrage se veut une diatribe contre la Modernité et la culture de mort autant qu’un hommage à la sainteté et à la parentalité. L’austérité réelle et apparente du père Thomas ne doit pas effrayer le lecteur : sa plume baudelairienne, son humour grinçant, la personnalité attachante de ses protagonistes et l’esprit corrosif du récit, ajoutés à la truculence de certains personnages — tel cet évêque ultra-mondain —, font de ce récit profond un roman plus que passionnant !
Alexandre PAGE, Partir, c’est mourir un peu.
Alexandre Page est un historien de l’art indépendant, spécialiste de la peinture du XIXe siècle et, plus particulièrement, de François Flameng. Avec Partir, c’est mourir un peu, il signe son premier roman historique. Légitimiste, il met ici la France de côté pour s’intéresser aux derniers Tsars de Russie.
Franck Abed écrit : « Son personnage principal, Igor Kleinenberg, est un jeune professeur d’allemand d’origine estonienne [qui] devient précepteur à la Cour de Russie. […] Le héros tient un journal intime, dans lequel il consigne des anecdotes passionnantes et des souvenirs de la plus haute importance. Le livre se montre extrêmement bien documenté et nul doute que l’auteur a fourni un considérable travail de recherches pour nous proposer un tableau aussi complet de ce règne troublé et troublant. Troublé, car les agitations révolutionnaires jalonnent indiscutablement les dernières années de l’Empire pour se clore par la catastrophe finale d’Iekaterinbourg. Pourtant, Nicolas II disposait d’un pouvoir immense, mais il ne sut ou ne put aplanir les difficultés qui s’égrenèrent tout au long de son règne. Troublant, parce que le tsar fut loin d’être le tyran dépeint par la propagande bolchévique et la tsarine ne ressemblait nullement aux tristes portraits établis par les adversaires de l’Empire. »
Romain GUÉRIN, Le Journal d’Anne-France.
Ce roman est celui d’un jeune contre-révolutionnaire à la Viguerie. Il raconte l’histoire d’une vieille dame nommée Anne-France — la France ! — qui décide de se suicider par épuisement… en écrivant ! Sous sa plume, toute sa vie défile devant nos yeux…
Quelques mois seulement avant son rappel à Dieu, l’immense Jean Raspail écrivait : « Ce livre est le plus grand bonheur de lecture que j’ai eu depuis longtemps. Des larmes ont souvent coulé, notamment ces extraordinaires passages de la fin où le fils interroge sa mère : sublime. Je n’ai plus la force de vous en faire ici un commentaire dont les mots m’ont échappé, l’intelligence admirable du récit, sa profondeur, la beauté des sentiments, les questions majeurs qui se posent. Je lis mais avec mes lèvres, témoins silencieux devant (j’ose le mot) ce chef d’œuvre. Dieu a dû vous injecter des doses d’inspiration. Il m’a fait le coup autrefois. J’ai prêté votre livre à un ami, qui l’a prêté à un autre, et le livre ne m’est pas encore revenu, mais mon téléphone sonne souvent ; l’admiration et la sidération sont générales. »
Alban GUILLEMOIS et Yvon BERTORELLO, Bernadette et Lourdes : l’enquête.
Alban Guillemois est dessinateur de bande dessinée, réalisateur de films d’animation et directeur artistique. Depuis le mois dernier, il est également caricaturiste pour Vexilla Galliae.
L’histoire de Bernadette et Lourdes débute de nos jours, à New-York, aux côtés de Léonore, une apprentie journaliste qui s’interroge sur la dernière guérison miraculeuse survenue à Lourdes. L’étudiante décide de se rendre sur place pour enquêter, entraînant avec elle le lecteur dans ses recherches, notamment à travers quelques voyages dans le temps qui lui permettent de découvrir l’histoire de Lourdes et de la jeune Bernadette Soubirous.
L’œuvre est à mettre entre toutes les mains et plaira aux lecteurs de 7 à 77 ans, peu importe qu’ils soient catholiques ou non. Elle pourra même être une petite graine semée dans le cœur des enfants qui n’avaient jamais entendu parler de la Foi auparavant !
Vous pourrez par ailleurs retrouver Léonore et l’élégant trait de crayon d’Alban Guillemois dans la « suite » de cette aventure : Don Delaveyne, le saint de Nevers : l’enquête.
Vexilla Galliae
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !
Jolie citation de G. Thibon ! Je ne la connaissais pas, merci !