Appel à l’action (2/4) – Assurons le maintien du culte !
« C’est facile de demander aux évêques d’avancer s’il n’y a personne derrière eux. Envahissez les églises aux heures des messes, demandez la Messe et évêques et prêtres viendront la célébrer. Des actes pas des mots ! »
— Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban, Twitter, le 29 octobre 2020.
Après l’annonce de l’interdiction de célébrer la Messe en public, le Conseil d’État fut saisi par des évêques, des monastères, des fidèles et différentes associations pour défendre les libertés fondamentales que sont celles de l’Église et du culte catholique. Ce samedi, l’institution républicaine a rendu son verdict : comme nous l’aurions parié, elle maintient la suspension du culte public ! Nous ne pouvons l’accepter et devons entrer en clandestinité !
Notre principal devoir d’action consiste à faire en sorte, par tous les moyens, de maintenir le culte là où nous sommes. En pratique nous devons nous débrouiller, en nous liguant avec tous les hommes de bonne volonté, avec tous ceux qui peuvent nous aider, pour avoir la Messe au minimum tous les dimanches et pouvoir nous confesser et communier toutes les semaines.
Ignorons les diktats et faisons ce que nous avons à faire : maintenons le culte ! Que ce soit chez nous, dans une prairie, dans un garage ou dans une église, de jour ou de nuit, peu importe ! Ce qui compte, c’est le résultat : messe a minima hebdomadaire, de même pour la communion et la confession.
L’idée consiste bien sûr à ce que nous demeurions ou devenions les membres actifs de nos paroisses, des catalyseurs, contre les peureux et les légalistes ! Usons de tous les moyens légitimes d’influence et de pression pour faire barrage aux trouillards et pour soutenir nos clercs en leur fournissant l’aide temporelle (par exemple un lieu, nos foyers) et le support moral nécessaires.
Le tout doit se faire dans la prudence et le tact, avec fermeté et détermination. C’est particulièrement important pour les paroisses modernes : c’est le moment d’investir les pseudo-comités démocratiques qui nous détruisent pour redonner le pouvoir paroissial aux prêtres. Notre rôle doit aussi consister à faire comprendre aux abbés les plus récalcitrants que leur devoir est de célébrer la Sainte Messe !
Si la situation empêche la réalisation, allez voir ailleurs, l’important est de continuer à assister aux Messes, quoi qu’il en coûte !
Paul de Lacvivier
Nota bene : Comme le souligne Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, dans un tweet daté du 7 novembre 2020, « rien n’empêche les prêtres de célébrer la messe dans les lieux de culte qui restent ouverts et rien n’empêche les fidèles d’entrer dans les églises individuellement. C’est l’organisation de cérémonies religieuses qui est suspendue… ». Rien n’empêche donc une célébration eucharistique… fortuite !
- Premier volet : Prions et sacrifions !
- Deuxième volet : Assurons le maintien du culte !
- Troisième volet : Retirons nos enfants des écoles !
- Quatrième volet : Trinquons ensemble pour le Roi !