La fin du scientisme ? (1/2)
Toute cette crise, malgré les inquiétudes qu’elle ne peut manquer de susciter, démontre aussi un certain nombre de vérités bénéfiques pour tout le monde.
Traitons aujourd’hui de la fin de la science, ou plutôt de sa remise à sa place, place mineure et secondaire. Car la vérité scientifique est tout sauf absolue : sa caractéristique est au contraire d’être absolument hypothétique, fondée sur l’expérience, et toujours à remise en cause et contestée par des réalités nouvellement découvertes — c’est ce qui fait d’ailleurs la possibilité du progrès scientifique. Et c’est tout. Pas de quoi fonder une société… La science est simplement un outil, parfois pratique, et une façon de mieux admirer la Création.
À côté, nous avons les vérités philosophiques, naturelles, intangibles et universelles, seuls points de repères fixes et nécessaires pour faire une bonne politique. Tout le monde doit les admettre car elles sont prouvables par la raison naturelle.
Au-dessus, nous avons en France, grâce soit rendue à Dieu, la Vérité théologique, ou Vérité révélée, que la raison ne peut démontrer, et qui est donc l’objet de la Foi, mais dont la force se démontre par les effets bénéfiques qu’elle produit forcément dans le temps et les sociétés — ou par les effets maléfiques que sa négation produit : il suffit d’étudier l’histoire, et le succès de l’Occident, qui ne doit rien à la modernité ; non la modernité a détruit l’Europe et l’Occident, et voilà où nous en sommes !
Les causes entraînent leurs conséquences, les mauvais principes des mauvais fruits, inexorablement. La réalité ne change pas, même si on la nie frontalement. Alors réveillons-nous et remettons de l’ordre dans la vérité : Vérité révélée d’abord, vérité naturelle (philosophique et politique, disons) ensuite, et tout en bas, comme un outil à user avec parcimonie, les vérités scientifiques, si fragiles et si changeantes…
À suivre…
Paul-Raymond du Lac
Pour Dieu, pour la France, pour le Roi !