La liturgie doit avoir quelque chose avec le Ciel
La France crève à petit feu, la faute à nos hommes politiques, malsains et iconoclastes, prenant le vote pour un exutoire à leur infamie. Tuer le chrétien pour en faire un pays exsangue, mais c’est oublier que pour un catholique, seul le Christ peut nous rendre libre. C’est oublier que l’Homme ne peut s’en sortir ici-bas sans une véritable osmose avec le Créateur.
Quel gâchis à vouloir nous instruire et nous informer des choses de ce monde, qui peuvent d’un moment à l’autre disparaître sans même laisser de trace, et qui, en fin de compte, n’ajouteront pas une minute à notre existence ! De même, les hommes programment leur jour, leur semaine, leur semestre, leurs vacances, etc. Ils projettent de se délasser… Mais combien se disent-ils au moins une fois par mois ” Aujourd’hui c’est le jour d’aller rendre visite à Jésus au tabernacle” ?
Dans la tourmente, dans les ennuis, Jésus a toujours dit ” Je n‘abandonnerai jamais les miens (fidèles), mais je veux que vous soyez prêts…priez “. Allons-nous rester fidèles à notre véritable et unique Dieu ?
Resterons-nous obsédés par des désirs éphémères qui feront notre malheurs ? Insensé celui qui met son espérance dans les hommes. N’ayez point de honte de servir les autres, et de paraître pauvre en ce monde pour l’amour de Dieu.
Dans les ténèbres, le plus grand des miracles avec le coeur, c’est de vivre ce qu’est réellement la Sainte Messe, la recevoir non plus par habitude, mais en vivant l’extase d’une rencontre par amour. Remercier Dieu de nous avoir donné l’opportunité d’écouter sa parole. Aller à la Messe tous les dimanches, non parce que l’Eglise le demande, et non pas par amour, mais juste pour se nourrir de Dieu.
Offrons en ces circonstances, nos peines, nos douleurs, notre tristesse, nos joies, et présentons nos requêtes. Souvenons-nous que la Messe a une valeur infinie.
Et le miracle des miracles, car pour le Seigneur il n’existe ni espace ni temps, c’est le moment de la consécration, toute l’Assemblée est transportée au pied du calvaire, à l’instant de la crucifixion. ” Je suis toujours avec vous, c’est vous qui me délaissez “.
Il y a beaucoup de tradition dans la messe qui donnent davantage de respect au sens de la réelle présence de Jésus dans le pain et le vin. Autrefois il y avait des balustrades pour s’agenouiller et recevoir la Sainte Communion sur la langue. Il y avait la sonnerie des cloches au moment de la consécration et l’emplacement du Tabernacle était en arrière du milieu de l’autel.
Aujourd’hui, très peu font la génuflexion devant le tabernacle qui est parfois difficile à trouver dans les Eglises modernes. Les balustrades de Communion sont parties, et les gens reçoivent la Sainte Communion dans la main et debout. Et remarquez, très peu d’églises sonnent encore les cloches au moment de la consécration. Avec toutes ces traditions perdues, ce n’est pas surprenant que la majorité de ceux qui sont à la messe ne croit même pas en la Présence réelle.
C’est bien le travail du clergé que de mettre l’emphase sur la nécessité de croire en la Présence réelle, et si le respect n’est pas là pour l’Eucharistie, alors il enseigne le mauvais message. Il y a une force et une grâce dans le Saint Sacrement, le don de Jésus-Christ fait jusqu’à la fin des temps.
Le Célèbre Raspoutine, mystique errant, disait déjà : ” Pourquoi y a-t-il tant de Religions ? Parce que dans l’Eglise il n’y a plus l’Esprit, mais uniquement des mots. Voici pourquoi l’Eglise est vide.
Eric Muth