Royalistes, mettons le roi sur le trône !
Royalistes, si nous réussissons à recréer le royaume dans le pays réel, la reconquête du trône se ferait naturellement. Néanmoins le temps presse et personne ne sait quand le moment opportun arrivera. Il faut donc le préparer : ne pas chercher à être activiste, mais construire au jour le jour, tout en se préparant pour agir quand il le faudra, et rester toujours disponible pour pouvoir répondre à l’appel du Roi quand le temps de la reconquête aura sonné.
Le système est à bout, mais cela ne présume en rien du régime qui viendra à l’avenir. Les bons sujets du Roi doivent créer les conditions pour que, le moment venu, les circonstances réunies — circonstances qui peuvent se trouver réunies plus rapidement qu’on ne le croit —, nous puissions élever notre Roi sur le trône ! Rappelons-nous toujours que l’Histoire, avec un H majuscule, est toujours faite par les minorités, ou plutôt par quelques preux, le reste suit. Le soi-disant avènement du « démocratisme » ne fait que démontrer ce principe fondamental de la destinée humaine : dans tous les moments historiques, seules des figures agissent et leurs décisions infléchissent beaucoup le cours des événements, pour le meilleur et pour le pire. Des Lénine aux De Gaulle pour l’affreux vingtième siècle ; de nos Rois à nos Papes en passant par nos généraux dans le glorieux passé, tout est passé et continuera de passer par des personnages hauts en couleur.
Les minorités agissantes sont celles qui préparent et font changer les choses : peu importe que les échecs soient multiples. Une seule victoire suffit, au bon moment. Toutefois, il faut rejeter le coup de force. Il faut garder le bon esprit, bien plus solide que le coup de force, et rester pragmatique face aux événements ; répondre aux nécessités avec intransigeance, fermeté et tendresse.
Ceci dit, il n’est pas question de mêler notre bon Roi à la tambouille politicienne et aux affres qu’une reconquête du trône ne peut manquer de créer. Il est peu probable — même si cela reste évidemment à souhaiter — que la reconquête du trône se fasse sans heurts. Néanmoins, ce qui est certain, c’est que la reconquête du trône se doit d’être la voie garantissant le moins de heurts possible ! Quand nous disons heurts, nous entendons conflits et oppositions entre les Français. C’est pourquoi le Roi, le centre de la France, l’arbitre, celui qui unit tous les Français, ne peut prendre part à ces heurts ou à toute action accentuant ces derniers.
Alors, comment faire pour reconquérir le trône, me direz-vous ?
Des sujets devront se sacrifier pour le Roi, et agir dans une conviction sainte et une résolution ferme au sacrifice. Que ce soit un lieutenant général, un ministre ou un autre, une personne sera le meneur de la reconquête pour le Roi, notre Jeanne du vingt-et-unième siècle, ou nos Jeanne plutôt, mais le Roi ne doit pas être impliqué directement.
Si le temps nous le permettait, la Providence semble nous indiquer une voie encore plus satisfaisante : notre petit Dauphin Louis a un frère jumeau. Ne trouvez-vous pas ce signe providentiel ? Tout est là, dirait-on, pour que l’un soit le Roi sacré, éclatant d’autorité et rassemblant les cœurs, et que l’autre soit le meilleur soutien de son frère, son alter ego dans le monde, en faisant ce qu’il faut pour mettre son frère sur le trône, en le protégeant des mondanités et des politicarderies, tout en faisant les choses nécessaires dans les sphères du monde, de la pragmatique et de la politique pour reconquérir le trône, sans que cela n’écorne jamais la sacralité du Roi.
Dans tous les cas, nous ne pouvons que prier pour que l’éducation du Dauphin et de son frère soit faite dans cet esprit royal, pour les préparer à leur avenir, qui pourra être dur, mais beau !
En attendant, à nous de faire : si le sacre, le gouvernement et les relations étrangères sont là, l’essentiel est fait. Il suffira d’agir royalement et publiquement sans attendre que le régime s’effondre, pour que, quand il s’effondrera, le Roi soit naturellement là, sur le trône. On pourrait dire que, plus que mettre le Roi sur le trône, il suffira de refonder le trône, qui naturellement resplendira de mille feux ! Des feu bien plus puissants que cette pâle copie qu’incarne le trône républicain, défraichi, surplombant une montagne de cadavres et de victimes. Que notre trône se dresse au sommet d’une pyramide de bonnes œuvres, de saintes prières et de confiance !
Paul-Raymond du Lac
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
La série « Campagne royale », signée Paul-Raymond du Lac, est composée de quatre cycles : Les principes restaurateurs ; Les conditions préalables [à la restauration] ; Les fondements de l’action ; et Place à l’action, couronnée par le manifeste. Les intitulés des articles sont les suivants :
► Haut les cœurs ! Manifeste pour la restauration royale
► Les principes restaurateurs :
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- La voie royale
- Soyons de bons et exemplaires sujets, des ministres entreprenants, des chevaliers zélés : premier pas vers la Restauration
- Sortons de toute logique d’appareil et de parti !
- Agissons en tant que sujets quitte à désobéir, en toute courtoisie, aux lois iniques
- Réinvestissons la res publica
- Soyons naturellement des régnicoles de la France éternelle
- Voyons loin, très loin : croissons et multiplions !
► Les conditions préalables :
► Les fondements de l’action :
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- La Restauration intégrale. Exaltons la liturgie royale traditionnelle !
- La Restauration spirituelle. Rappelons la nécessité du Sacre !
- La Restauration réelle. Fondons le gouvernement royal pour la Restauration !
- La Restauration pragmatique. Restaurons les finances royales par l’impôt volontaire !
- La Restauration combattante. Formons une armée royale !
► Place à l’action : Investissons le pays réel selon nos possibilités
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- Envahissons la place publique via l’élection démissionnaire !
- Mettons le roi sur le trône !
- Assimilons les réfractaires !
► En pratique :
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- Annexe 1. Le problème islamique
- Annexe 2. Exemple d’esprit royal d’union nationale : hymne et drapeau
J’espère personnellement un roi pour la FRANCE, mais qui règne et qui gouverne, pas un “inaugurateur de chrysanthèmes” comme ses cousin des royautés voisines. Une monarchie absolue, me répondrez-vous, oui, mais cela ne veut pas dire obligatoirement une tyrannie, loin s’en faut. Prions et agissons que le Roi soit bien conseillé. Il est, Louis Alphonse de Bourbon, déjà un économiste en puissance puisque banquier. Prions Dieu de Lui adjoindre de bons conseillers, l’amour de la FRANCE et des Français
La monarchie « absolue » est même tout l’inverse de la tyrannie !
https://www.vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/kantorowicz-et-les-mysteres-de-letat/
Cependant, la monarchie absolue a été rejetée par les Français au XVIIIe siècle… Car l’opinion n’était pas contre le roi, loin s’en faut, mais bien contre l’absolutisme, qui a montré ses limites et son incapacité à réformer notre pays.
Qu’en pensez-vous ?