Quand Hollande cite vaguement Périclès
Périclès.
Ce nom résonne dans notre esprit embrumé, ravive des souvenirs scolaires.
D’aucuns se souviendront de Périclès dans sa lutte contre la calvitie, ceux-là mêmes se souviendront de Hollande dans sa lutte contre l’obésité.
D’aucuns se souviendront de Périclès pour ses offensives contre les Spartiates… Ils se souviendront d’Hollande dans ses guerres contre les brigands Maliens et Centre Africains.
Nous, nous nous souvenons de Périclès comme le démagogue qui parvînt au Pouvoir et s’y maintînt en flattant le Démos, le peuple. Cet homme « ce démagogue voguant à tous les vents populaires, si dévoué, si facile à céder à tous appétits de la multitude » si l’on en croit Plutarque, et qui, petit à petit, évolua vers un pouvoir personnel proche de la tyrannie.
Nous nous souvenons de l’exemple car il n’est pas anodin, pas isolé : c’est le propre de toute Démocratie de porter au pouvoir des Démagogues.
Mais là où Périclès montrait un vrai talent politique, et de vrais compétences dans le gouvernement d’Athènes, notre version contemporaine en est totalement dépourvue.
Cela ne l’empêche pas, sûr de sa place, de vouloir imposer son pouvoir sur la France.
La porte parole du gouvernement l’a dit elle-même, le 3 Janvier 2014, en citant François Hollande : « faire de sorte de ne passer par la loi que quand cela est strictement indispensable, et de veiller pendant ce temps-là à faire avancer les dossiers par d’autres moyens: par des décrets, des ordonnances ».
Devant cette volonté affichée du gouvernement de ne plus permettre aux représentants du Peuple de s’exprimer sur les projets gouvernementaux, qui pourrait encore nier que la République est la fossoyeuse de l’Etat de Droit et des derniers vestiges de Démocratie?
Pour moi, il est évident que nous ne pouvons aspirer, confrontés à une telle dérive des institutions, qu’à une chose : le rétablissement d’un Monarque, garant de la constitution et défenseur de son peuple. Sans cela, c’est l’Oligarchie des cabinets ministériels et des appareils de partis composant la junte dictatoriale de cette France nouvelle qui s’esquisse sous nos yeux, et nous écrasera sans que nous puissions nous défendre.
Les Athéniens eurent le courage de chasser Périclès. Je n’ai aucun doute quant au courage qui anime les Français (qu’ils soient de Souche ou de Branche).
Notre courage et notre noblesse, qui servira de leçon aux générations futures sera, au surcroît de l’exil du Corrézien, de nous protéger de ses successeurs en rappelant notre défenseur, le Roi.
Monseigneur, revenez, nous avons besoin de vous !
Roman Ungern