Le tronçonneur de l’Anjou
Profil : certainement royaliste, catholique et d’extrême droite. Crime : a tronçonné à deux reprises l’arbre sacré de la révolution à Angers. A retrouver mort ou vif, grande récompense.
Depuis le bicentenaire des événements funestes de la révolution, certaines pratiques ultra-révolutionnaires sont revenues à la mode : « baptêmes » républicains, véritables injures au Sacrement de Baptême chrétien, bonnets phrygiens, mais aussi ces fameux «arbres de la liberté».
Les hindous ont leurs vaches sacrées, nous avons des statues de Marianne et des arbres symboliques. Ils sont plantés pour représenter la vie nouvelle de l’homme nouveau, de l’homme révolutionnaire.
Ces arbres ont fleuri en 1790 et ils reviennent aujourd’hui, parfois sous la forme d’arbres de la laïcité : à chaque époque, son idole. Ces arbres sont même devenus des symboles de la France : ils sont frappés sur les pièces de un et deux euros.
Le drapeau des félons de l’UMP en est même frappé.
Sous la restauration, les arbres de la liberté ont été abattus : ainsi cette excentricité païenne était remise à sa place. Tronçonnons la mythologie révolutionnaire tout entière, à la racine.
Julien Ferréol