Pas de besoin de théorie du complot

Nous voyons fleurir ici et là ce qu’on appelle communément des théories du complot, comme quoi tout ce qui se passe à l’heure actuelle, en gros, serait prévu et commandité, pour accélérer l’avènement d’un gouvernement mondial.

Il est certain que les ennemis de Dieu veulent utiliser ce qui se passe pour accélérer leur construction de la tour de Babel moderne – cf. les discours européanistes ici, et autres avis de ce type un peu partout. L’avenir dira d’où vient ce virus, après tout, il est peut-être fabriqué, comme l’indiquent d’ailleurs des témoignages de poids ces derniers temps, dont celui d’un prix Nobel.

Mais au fond cela importe peu, très peu. Car voilà ce qui est sûr :

• La situation est hors du contrôle de nos ennemis, qui tiennent déjà toutes les places importantes depuis des décennies. La crise actuelle, dans les faits, va contre tous les principes de l’ennemi, elle ne fait qu’encourager le retour à des principes sains d’une part, et à des principes surnaturels d’autre part. Dans les faits encore, toute circulation n’existe plus, la consommation capitaliste en prend un coup, la famille est soutenue, les vrais métiers sont rehaussés, le retour à la foi encouragé, le memento mori va contre tous les délires révolutionnaires, etc., etc.
• Que ces ennemis existent et qu’ils cherchent à tirer la couverture à eux, c’est logique et normal, et c’est pourquoi il faut se battre contre eux sans faiblir. Mais ne pêchons pas en croyant qu’ils sont plus forts que ce qu’ils sont : de pauvres hommes sans foi ni loi. Juste des hommes, pas si puissants que cela. Et tout est autorisé par la Providence, pour un plus grand bien, avec la victoire du Christ promise à l’arrivée, n’oublions jamais ces vérités de foi.

Alors, il s’agit de se battre, de se réveiller, de restaurer, de se convertir. Se battre ici ne veut pas dire jouer le jeu révolutionnaire, mais aller contre tous les principes révolutionnaires pour la conversion des âmes : ce corona est une chance unique de se souvenir de la fragilité des choses d’ici-bas, de la mort, de l’importance de la prière et de l’Église, de l’importance du sacrifice, des vertus de l’autorité, l’ordre, la sécurité, les frontières, le travail, la société, le courage.

Même les pires modernistes, plus le temps passe et plus la crise dure, sont appelés à se convertir, et si ceux-là se convertissent, la restauration est faite. Alors, n’épiloguons pas trop sur des faits non avérés, cela fait le jeu de l’adversaire. Contentons-nous de citer des faits avérés, et ne concluons pas trop vite ni trop loin, cela n’est pas nécessaire et joue le jeu de l’adversaire. Il suffit de voir d’abord les faits évidents, et la révélation de toutes les tares de la religion de l’homme, de la révolution, de la modernité.

Sans oublier que tout est autorisé par la Providence pour un plus grand bien, qui nous demande de nous battre de toutes nos forces selon nos capacités et nos positions.

Satan n’a de pouvoir que celui autorisé par Dieu, et il est déjà vaincu.

 

Paul-Raymond du Lac

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France