Le malade imaginaire
Le bon vieux Molière est toujours d’actualité !
J’ai tantôt visionné le malade imaginaire, dans une bonne version de 1971 :
Tout à fait adapté à la situation.
Toute la médecine qui croit avoir la science, avec leur jargon et leurs remèdes ! Trait universel à tous les temps et tous les métiers, mais avouons que les médecins, avec leur ascendance ultime de ceux qui font croire qu’ils maîtrisent la vie et la mort, sont plus sujets à certains travers bien humains, trop humains, qui oublient le salut, et se jouent des peurs de l’homme.
« – Que faire alors ?
– Rien. »
Comment n’y point voir la critique de tout ce qui se passe aujourd’hui ? Le malade imaginaire est la société à qui on force – oui aujourd’hui on force – la prise d’un remède pire que le mal. Autrefois saignée et lavement ; aujourd’hui, confinement et gel hydroalcoolique. Le pauvre malade imaginaire, vache grasse qui représente la société, dont la harpie de femme, la république, veut sucer le sang. Le frère du malade imaginaire, qui incarne comme notre histoire de France, lui dit bien qu’il n’est pas malade et qu’il se fait avoir, mais seul la bonne Toinette, la domestique, l’aide à en prendre conscience. Toinette ne serait-elle pas la figure du roi, serviteur de la France ? Et la bonne fille aimant son père ne figure-t-elle pas tous les sujets du royaume aimant leur pays ?
À revoir vraiment.
On croirait voir des scènes de la vie de tous les jours…
Rémi Martin
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France