Quand l’idéologie du sans limites amène le confinement
Pauvre époque misérable qui se dit démocratique : les gens se réjouissent de se voir enfermer par Big Brother. Paradoxe républicain qui n’en est pas un au fond : l’Etat c’est censé être nous, donc si l’Etat me persécute je dois être content puisque c’est moi qui me persécute moi-même pour mon bien…
Quel tissu d’âneries n’empêche… Combien des temps l’opium démocratique continuera de fonctionner ? Le jour où on devra se faire une piqûre pour se suicider sur ordre de l’Etat car on est trop vieux – ce qui commence à se produire de fait soit dit en passant – les gens réagiront-ils enfin ?
N’y comptons pas : la minorité héroïque ou débile selon les époques dirige, la masse suit. Aujourd’hui personne ne dirige, il n’y a que des tyrans. Et on suit le vide, en marche vers le précipice…
Regardez cette logique démocratique : incapable de prendre une décision souveraine, telle que fermer les frontières tout au début de la crise – alors qu’on voyait venir en plus ! Cela durait déjà plus de 3 mois en Chine, presque 2 mois dans le reste de l’Asie, il ne faut pas charrier ! on aurait eu cinquante fois le temps de fermer les frontières, voire les frontières inter-régionales. Cela est simple et propre, et sans grandes conséquences sur les libertés des français. Dommage quand même.
Mais non, par idéologie mondialiste, il faut garder les frontières ouvertes : résultat, les frontières restent ouvertes, certes. Mais la réalité et la nature exigent frontières et limites, et tout gouvernement, aussi corrompu et délétère soit-il, ne peut que subir l’ordre naturel même s’il le nie frontalement : résultat des courses ? Les frontières sont bien là, mais incapables de les maintenir au niveau national, ou au niveau régional, ou au niveau communal, elles sont dans chaque maison…
Et oui ! au nom de la liberté de circulation on a enfermé toute la population chez « soi » ! Comique. Et surtout logique. C’est la conséquence naturelle et nécessaire de la démocratie, du libéralisme, de la république française.
Profitons-en pour travailler en souterrain à la restauration, à notre restauration et celle de nos familles, à la conversion, et au développement du courage. Car tout cela est pour un plus grand bien et une grande occasion de conversion.
Surtout en ce vendredi saint, sacrifions beaucoup et n’oublions pas ce que la « démocratie », le lynchage et l’esprit bouc-émissaire érigés en principe veut dire en ce jour où ils crièrent « crucifiez-le ».
Rémi Martin
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France