Alors… Cette inversion du chômage ?
Alors… Cette inversion du chômage ?
Comme c’était à prévoir avec la mise en place et la défense par notre président des fameux « Emplois Francs » le chômage tend à baisser.
Toutefois il s’agit de ne pas tomber dans la manipulation des chiffres que souhaite nous imposer l’Élysée, dans le seul but de remonter dans les sondages et de calmer une révolte qui n’en finit plus de prendre corps et de se radicaliser.
En effet, la baisse est enregistrée sur le nombre de chômeurs de catégorie A qui comprend, entre autres, les étudiants en stage, les jeunes en alternance et ces fameux contrats aidés.
Quand on sait qu’en France, les conditions de stage permettent par exemple dans les secteurs juridiques de se payer les services d’un juriste Bac+5 -donc relativement compétent- pour un salaire soit nul (en dessous de 2 mois de stage) soit de 436€ par mois, on comprend que ces chiffres ne concourent pas à indiquer une meilleure santé de l’économie Française.
Si on met en parallèle ces données et celles récoltées par l’INSEE sur la baisse du pouvoir d’achat des Français, de -0,2% en octobre (elle était de -0,1% en septembre) on comprend bien que la baisse du chômage n’indique pas une reprise de l’économie, mais bien au contraire une précarisation à grande échelle des conditions d’emploi.
Sans compter le fait que la promesse d’inversion du chômage, emblématique de la candidature de Hollande, mène à une politique volontariste d’emplois aidés qui coûte beaucoup plus cher à l’État, en terme d’aide, qu’elle ne lui rapporte en terme de taxes perçues sur des richesses créées.
Or, l’argent n’étant jamais apparu comme par magie sous le sapin de Noël de la rue du Faubourg Saint Honoré, il y a fort à parier que c’est dans vos poches que l’État viendra chercher l’argent nécessaire à une inversion factice de la courbe du chômage.
Elle est pas belle la France?
Roman Ungern